Art-Culture-Média
La plupart des langues maternelles sont menacées de disparition, laissant la place aux secondes langues qui ne sont que des langues d’emprunt. Pour les préserver, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a décrété, il y a de cela vingt ans, le 21 février de chaque année comme Journée internationale des langues maternelles.
La Journée internationale des langues maternelles sera célébrée cette année sur le thème « Sauvons la diversité culturelle et linguistique à l’échelle nationale et mondiale ». Les langues maternelles sont des instruments puissants pour préserver et développer notre patrimoine culturel. Malheureusement, celles-ci sont moins parlées dans nos familles.
Au Congo par exemple, les parents obligent leurs enfants à ne parler que le français, ils oublient que les langues maternelles sont les ... Lire la suite
Le chercheur congolais Arsène Francoeur Nganga, anthropologue et écrivain, est le premier africain qui bénéficie d'une résidence de recherche d’une année à la John Carter Brown Library qui fait partie de l’université éponyme aux États-Unis d’Amérique.
Membre du laboratoire d’histoire et d’anthropologie de l’Université Marien-Ngouabi et auteur de plusieurs travaux sur la traite négrière, le chercheur congolais Arsène Francoeur Nganga a bénéficié d’une bourse de résidence de recherche sur la traite négrière entre l’Afrique centrale et la Côte atlantique des États-Unis d’Amérique. Le programme de la bourse dénommé « Center for New world comparative studies felloship » sera effectué à la John Carter Brown Library, une des plus grandes bibliothèques des États-Unis d’Amérique qui fait partie de la Brown university. Elle est l’une des ... Lire la suite
Projeté le 6 février à Brazzaville, en présence du réalisateur, dans le cadre de la deuxième édition des Kamba’s Awards, le film « La miséricorde de la jungle » est une leçon sur les massacres de guerre et un appel à la réconciliation.
Long-métrage d’environ 1h 30 mn, « La miséricorde de la jungle » est sorti en 2018 et depuis il rencontre un grand succès. L’an dernier, le film a été sacré étalon d’or au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) au Burkina-Faso.
L’histoire du film est un retour en 1998, dans la région du Kivu, à la frontière entre la RDC et le Rwanda. Alors que la seconde guerre du Congo fait rage, deux soldats de l'armée régulière sont séparés de leur bataillon dans les montagnes du Sud-Kivu à la suite d'une offensive. Le sergent Xavier (Marc Zinga), vétéran rwandais et le soldat ... Lire la suite
Réunis à Brazzaville, du 6 au 7 février, dans le cadre de la deuxième édition des Kamba’s Awards, les cinéastes congolais ont évoqué lors de différents échanges la nécessité de créer des fonds de soutien publics et privés pour accompagner et promouvoir le secteur au Congo.
Malgré l’augmentation des productions cinématographiques, la reconnaissance et, tant soit peu, la valorisation du secteur, le cinéma congolais souffre énormément d’un manque de financement. Force est de constater le brave combat dont font preuves les jeunes cinéastes au Congo. Avec des moyens de bord, disent-ils, nous essayons de faire vivre le secteur. Mais, cela pour combien de temps ? Peut-on s’interroger. « C’est frustrant de constater que dans ce pays, le cinéma ne compte réellement que pour ceux qui évoluent dans ce secteur. Pourtant, le développement du cinéma ... Lire la suite

Moitié allemande et moitié congolaise (RDC), Luisa Konga, 29 ans, vit à Essen, en Allemagne. Travailleuse indépendante dans l'industrie de la publicité depuis 2012 et dans l'industrie du bien-être en tant que professeur de yoga depuis 2015, elle a fondé, depuis presque un an, Yoga Konga LTD, une entreprise durable qui vend des vêtements et des équipements de yoga d'inspiration africaine. Les produits de la marque seront disponibles au courant de ce mois de février. Par ailleurs, la jeune entrepreneure étudie également le génie mécanique et devrait être diplômée l'année prochaine.
Le Courrier de Kinshasa : depuis combien de temps pratiquez-vous le Yoga et pourquoi avoir choisi d'en faire votre métier?
Luisa Konga : La première fois que j'ai entendu parler du yoga, c'était pendant mon adolescence, mais il m'a fallu un certain temps pour approfondir ce sujet. ... Lire la suite
Musique tradi-moderne : un concert sur les valeurs de la Sanza livré par le grand maître Keim Oboura
Ce concert en salle a eu lieu au Centre culturel russe de Brazzaville le 8 février. Il a permis au notable et grand maître Keim Oboura ainsi qu'à son Universal Sanza d’ANO de mettre en valeur la musique tradi-moderne à travers la Sanza.
Habitué des grands événements, le grand maître Keim Oboura, qui a participé à diverses rencontres culturelles à travers le monde, a livré pour la première fois un concert dans la salle du CCR. Avec un répertoire varié, le grand maître Keim Oboura et son Universal Sanza d’ANO ont épaté plus d’un spectateur présent à ce rendez-vous. Ils ont débuté le concert par l’introduction, suivie de la musique moderne, à savoir la rumba, le ndombolo et la salsa.
Après cette partie marquée souvent par quelques explications de l’artiste, le groupe a plongé le public dans son champ de prédilection qui n’est autre que la ... Lire la suite
Le groupe NégropoliCongo des 3 Francs que dirige Alphonse Mafoua va présenter "Le sexe de Matonge", le 26 Février, à l’Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire.
Écrit par Sony Labou Tansi, ce texte, peu connu du grand public, a été publié en 1984 aux éditions Autrement. Il relate le séjour d’un jeune Congolais de Brazzaville à Kinshasa, se faisant accompagner par deux amis kinois et une fille Baluba.
Kishasa, quartier Matonge, où la nuit a d’autres couleurs, la musique populaire y a domicilié son fief. C’est là que la ville respire de toute sa chair, de tout son sang et, surtout, de tout son sexe fait de musique et de rumba, odeurs mêlées aux effluves de la Skol, de la Primus et de la Régla.
C'est dans ce quartier de Kinshasa que les quatre amis vont passer une nuit très arrosée à la rencontre des « bons vivants » à travers les bars et les « ... Lire la suite

Quatre temps forts vont ponctuer la septième édition de l’événement qui offre une programmation riche en neuf jours, du 14 au 22 février, sans compter la soirée exceptionnelle de lancement autour de la conférence inaugurale des deux écrivains de renommée internationale suivie du concert de Kalej à la Halle de la Gombe.
Après une année de pause, la Fête du livre a annoncé son retour en pompe autour de la conférence de presse tenue le 6 février dans la salle de cinéma de l’Institut français de Kinshasa (IF), Halle de la Gombe. Hormis la soirée exceptionnelle d’ouverture, Le Courrier de Kinshasa a épinglé quatre autres rencontres mises en lumière à la septième Fête du livre de Kinshasa. Il s’agit, pour commencer, des trois « grands entretiens » organisés autour d’un auteur phare à l’IF. Premier de la série, « Le grand entretien de Gabriel ... Lire la suite

Très édifiant, le discours inaugural de l’illustre philosophe camerounais Achille Mbembe, à l’occasion des rencontres tenues du 4 au 6 février à Kinshasa, a livré les prémices de la seconde édition à venir du grand événement artistique initié en 2014 par feu Kiripi Katembo.
Pensée comme un processus, la biennale Yango II, qui se tiendra en janvier – février 2021, se construit autour des rencontres préliminaires dont les trois premiers ateliers ont posé les jalons. « L’enjeu de cette première étape, c’est de commencer à mettre à l’épreuve les idées, les intuitions que nous avons pour élaborer les concepts de la Biennale. Nous voulons le réaliser avec les artistes, les chercheurs de Kinshasa ainsi que les habitants de la ville qui s’intéressent à ce que nous faisons », a soutenu Yala Kisukidi. Co-commissaire de Yango II avec l’historienne de ... Lire la suite
Organisée le 7 février à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, la deuxième édition des Kamba’s Awards a gratifié une dizaine d’artistes pour leur travail remarquable. « Grave erreur 2 » arrive en tête des distinctions décernées lors de cette soirée du cinéma congolais.
C’est dans une ambiance électrique et face à un public chaud que la deuxième édition des Kamba’s Awards, ayant pour thème « Le cinéma à l’ère du numérique » a vécu avec éclat. Au total, douze catégories étaient en compétition face auxquelles « Grave erreur 2 » a taillé la part du lion.
Sorti en avant-première le 7 décembre 2019 à Pointe-Noire, « Grave erreur 2 » est une réalisation de Richi Mbebele qui fait suite à sa première version sortie en 2016. Lors de la soirée des Kamba’s Awards, le film a remporté, lui seul, six prix : meilleur ... Lire la suite