Art-Culture-Média
Assistante sociale de formation, coach en développement personnel et fondatrice de la plateforme « Courage au féminin », Stella Kam vient de lancer des formations en ligne dédiées à l'entrepreneuriat féminin. Ses cours s’adressent à toutes celles qui en ont marre de chercher du boulot sans réel succès.
Courage au Féminin Academia se donne pour mission d’encourager les femmes à se prendre en charge et à créer une activité entrepreneuriale « En chaque être humain, il y a des ressources intérieures, des trésors cachés et souvent inexploités. Ces derniers utilisés à bon escient et de la bonne manière peuvent permettre à chacun d'entre nous de créer son propre emploi », a-t-elle estimé.
Et d’ajouter « A Courage au Féminin Academia j’encourage les femmes à se prendre en charge et à créer une activité entrepreneuriale mais pas n'importe ... Lire la suite
Dans le cadre de la 7e édition du festival Afropolitain nomade qui se tiendra du 7 au 11 juillet à Kigali au Rwanda, les organisateurs ont dévoilé la programmation complète de l’événement. Fanie Fayar, Biz Ice et Pierre-Man’s, originaires du Congo, sont les artistes retenus pour représenter leur pays dans le domaine de la musique et des arts visuels et numériques.
Au total, près de quarante artistes et créateurs d’œuvres en provenance d’Afrique, Europe et Amérique participeront à ce rendez-vous. Durant cinq jours, le Rwanda sera plongé dans le bain de la musique urbaine et des arts visuels et numériques à travers des spectacles et ateliers. Afropolitain Nomade est, pour reprendre les termes de sa promotrice Vanessa Kanga aka Veeby, le symbole d'une « Afrique jeune, dynamique et fière de sa diversité culturelle ».
Fanie Fayar, une bête de scène
Son ... Lire la suite
Film documentaire de cinquante-deux minutes sorti en 2015 et réalisé par le Congolais Hassim Tall Boukambou, « Brazzaville » est un voyage de découverte, pour certains, et de redécouverte pour d’autres, sur des événements, personnages et lieux emblématiques de cette ville, peu connus du grand public.
Capitale de la République du Congo située en plein cœur de l’Afrique, Brazzaville est un hommage du réalisateur fait à sa terre natale, territoire de ses ancêtres. « Carrefour historique, économique et culturel, Brazzaville est souvent méconnue des étrangers et de ses propres habitants. A travers ce documentaire, je souhaite faire découvrir ou redécouvrir cette ville telle que nous ne l’avons jamais vu », en pense le réalisateur.
Ancré dans l’histoire, « Brazzaville » plonge le spectateur dans le passé glorieux de la ville et révèle les facettes ... Lire la suite

Plutôt partisane de la préservation et de la conservation préventive, la coordinatrice de la restauration de l’AfricaMuseum est très à cheval sur les principes de son métier. D’autre part, la restauration n’étant pas une science stricte, elle s’efforce donc de trouver la juste mesure. Dans cet entretien exclusif avec Le Courrier de Kinshasa, elle propose une immersion dans une profession qui exige de la délicatesse au quotidien et dont elle cherche à éclaircir les zones d’ombres privilégiant le partage d’expérience avec ses homologues congolais de l’Académie des beaux-arts, en partenariat avec l’Institut des musées nationaux du Congo (IMNC).
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Pourriez-vous nous aider à vous présenter à nos lecteurs ?
Siska Genbrugge (S.G.) : Je suis Siska Genbrugge, restauratrice à la tête de la cellule de restauration et ... Lire la suite
Militante par les mots, les arts et les lettres, Marie Louise Bibish Mumbu, plus connue sous le nom de Bibish Mumbu, est journaliste et écrivaine, née en 1975 en RD Congo et résident à Montréal. Elle dévoile à travers cet entretien sa vie de femme de lettres.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Bibish Mumbu, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
B.M. : Je suis autrice et dramaturge RDçoise (je me suis permis cette invention depuis mon roman Samantha à Kinshasa !), vu qu’on est deux Congo… J’ai fait des études en journalisme, j’ai été correspondante d'Africultures à Kinshasa, un magazine culturel français des arts et cultures afro-caribéennes. J’habite Montréal depuis un moment avec des allers-retours annuels à Kinshasa. Le Congo m’habite depuis toujours. Quand il s’appelait Zaïre, c’est là que je suis née ! Je précise aussi, de plus en ... Lire la suite
La chanteuse Angélique Kidjo figure parmi les vainqueurs des principales catégories de la soixante-deuxième édition des Grammy, qui ont été décernés dimanche 26 janvier à Los Angeles par la Recording Academy, organisation regroupant les professionnels de l'industrie du disque.
Par la force de sa voix, la pureté de son talent et la permanence de sa créativité, la diva béninoise continue à écrire l’histoire musicale de son époque. Pour l’écrivain Florent Couao-Zotti ayant suivi le parcours de l’artiste, Angélique Kidjo, c’est « l’Ange insatiable » car, estime-t-il, l’artiste gravi pas à pas les échelons de la vie, les échelons de l'art pour se retrouver, quarante-cinq ans plus tard, au plus haut des sommets. Elle est devenue la chanteuse des grands challenges musicaux au point de faire rêver danvantage les nouvelles générations.
Pour son premier roman paru à la Société des écrivains, l’auteur a opté pour le genre "Polar" entraînant le lecteur dans les couloirs funestes et mystérieux d'un environnement secret où règne une atmosphère oppressante, mais ô combien intrigante.
Sérénade à Island no Law : Odyssée au pays de tous les possibles regorge de descriptions rythmées soutenues par une écriture fertile. "En moins de trois minutes, ces sales bêtes avaient dévoré les intestins de cette pauvre personne, brisé et broyé ses côtes et arraché des quartiers de chairs de ses jambes. Il ne restait qu'une partie de son tronc. Et lorsqu'il rendit l'âme, le directeur général se fendit d'un grand rire sarcastique pendant trois minutes, en disant : — "En voilà un qui ne pourra plus nuire au président par ses propos méchants".
A Island no Law, avoir une opinion dépréciative de la ... Lire la suite
Achille Mbembe offre ici une lecture novatrice des paradoxes qui structurent en profondeur notre jeune XXIe siècle. Face à l'hégémonie du tout-quantifiable, il interroge les fondements, ainsi que les conséquences politiques, d'un nouvel ordre du monde qui se nourrit autant de rationalités abstraites que d'aspirations animistes.
Toutes les sphères de l'existence sont désormais pénétrées par le capital, et la mise en ordre des sociétés humaines s'effectue dorénavant selon une seule et même directive, celle de la computation numérique. Mais alors que tout pousse vers une unification sans précédent de la planète, le vieux monde des corps et des distances, de la matière et des étendues, des espaces, des objets et des frontières, persiste et se métamorphose.
Cette transformation de l'horizon du calcul se conjugue paradoxalement avec un retour spectaculaire de ... Lire la suite

Professeur émérite de l’Université Laval au Canada, l’historien hors du commun a participé au colloque « Vivre la mobilité, imaginer la réussite. Rencontres congolaises II » organisé fin novembre 2019 dans le cadre du projet Prin-Miur 2017-2020 du ministère de l’Education de l’Université et de la Recherche du gouvernement italien. Dans cet entretien exclusif avec Le Courrier de Kinshasa, il fait un décryptage de la peinture populaire congolaise, sujet de son intervention à cette rencontre tenue au centre culturel Pianofabiek de Saint-Gilles à Bruxelles.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Pourriez-vous nous aider à vous présenter à nos lecteurs ?
Bogumil Jewsiewicki (B.J.) : Je suis Bogumil Jewsiewicki, un ancien du Congo. J’y suis arrivé en 1968. J’ai d’abord enseigné à l’Institut pédagogique à Mbandaka, ensuite à l’Université Lovanium. ... Lire la suite
En prélude aux événements littéraires du 30 et 31 janvier, « La nuit des idées » et « Hommage à Gabriel Okoundji », l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville a tenu une conférence de presse le 28 janvier, au cours de laquelle il a présenté les invités et le programme de ses deux initiatives.
Le panel de cette rencontre se composait de : Mathilde Debain, professeur à Saint-Exupéry et coordonnatrice de la Nuit des idées à l’IFC de Brazzaville ; Marie Audigier, directrice déléguée de l’IFC ; Gabriel Okoundji, écrivain-poète ; Joseph Tonda, sociologue et anthropologue ; Florence Bernault, historienne ; Nicolas Martin-Granel, enseignant-chercheur et anthropologue.
Dans un premier temps, les panélistes se sont appesantis sur la Nuit des idées. Concernant sa quatrième édition que l’IFC accueillera pour une troisième fois, elle débutera ... Lire la suite