Art-Culture-Média
Le prolifique écrivain congolais publie son premier roman. Edité à Pointe-Noire par Les lettres mouchetées, dans la collection Mbongi, ce roman relate l’histoire émoustillante d’une fille de joie.
Kosia-Iris est presque une nymphomane qui construit sa fortune grâce à une interminable liste d’amants. Chacun, PDG, ministres, officiers, hommes d’affaires ou d’église, etc., victime de son irrésistible beauté, passe dans la vie de la jeune courtisane comme on tourne les pages d’un suave récit.
C’est un personnage futé dans l’art de la séduction. A son passage, elle laisse derrière elle trouble et désolation. Des foyers, des vies et des cœurs brisés. Après moult aventures et déceptions mêlées, elle parvient à attirer l’attention d’une nouvelle victime. Un homme au portefeuille bien garni sous la peau d’un bon père de famille.
Comme une larve ... Lire la suite
L'essai de cent-quarante-quatre pages, édité par Hemar en 2017, est le fruit de la réflexion d’une femme officier des Forces armées congolaises. L'auteure mène une plaidoirie qui valorise et encourage la femme congolaise dans la défense de sa patrie.
En mai 1997, dans "Le manguier, le fleuve et la souris" (Editions Jean Claude Lattès), Denis Sassou N’Guesso faisait déjà la description ontologique des capacités managériales de la femme. « (Les femmes) elles ont, pour elles, le réalisme, un sens concret qui fait souvent défaut aux hommes, une conscience élevée du prix de la vie qui leur permet d’être plus attentives aux malheurs et plus tolérantes aux erreurs, une imagination fertile, mais aussi une rigueur intellectuelle dont elles tirent des solutions souvent pertinentes pour régler des problèmes apparemment insurmontables. Bref elles sont non seulement ... Lire la suite
Après son roman autobiographique « L’écolier d’Abkar Djombong », l’écrivain tchadien compile dans son nouvel ouvrage deux genres différents, la prose romanesque et la poésie.
Voilà encore une œuvre qui rappelle le fameux cri « nous vaincrons (l’apartheid) » de la pièce "L’Etudiant de Soweto" du dramaturge tchadien, Maoundoé Naïndouba. Sauf que dans le roman "Le repentir du roi", Mahamat peint une autre forme de victoire. Celle de l’homme noir sur lui-même.
L’écrivain plonge ses lecteurs dans un espace d’avant la colonisation. Ranid, le roi autoproclamé, impose un règne tyrannique à « Manga, un pays à la fois de forêts et de montagnes, luxuriant, verdoyant, au sol fertile et aux habitants laborieux ».
Sadique à outrance, le roi abuse systématiquement des mineures qu’il arrache aux familles pour en faire de futures épouses. Mais ... Lire la suite
Neuf ans après son opus "Il faut aller à l’école" » qui a remporté le prix Tam-Tam d’or 2010, l'artiste musicien congolais réapparait sur le marché du disque avec "Le principal et la subordonnée", dont le contenu appelle à la protection de la veuve et de l’orphelin.
"Le principal et la subordonnée", "Garçon d’aujourd’hui", "Bonne fête des mères", "Vater Unser" (Notre Père), "Mbongela mwana", et "I will never leave you" (Je ne vous abandonnerai pas) sont les six titres contenus dans le nouvel album de Figaro.
L'artiste a indiqué que tous ses albums comprendront toujours chacun six chansons car c'est le nombre des lettres du nom Figaro, qui commence en plus par la sixième lettre de l’alphabet. L'autre particularité, a-t-il ajouté, c'est qu'il a passé six ans hors du pays, notamment en Allemagne où il réside.
A propos du titre "Le principal et ... Lire la suite
Le Burkinabé Idrissa Ouédraogo, surnommé le maestro du septième art africain, a tiré sa révérence le 18 février, dans une clinique à Ouagadougou, à l’âge de 64 ans.
« L’Afrique vient de perdre l’un des plus valeureux ambassadeurs dans le domaine de la culture, un réalisateur à l’immense talent et profondément attaché à son pays », a déclaré le président Burkinabé, Rock Marc Kabore, dans son message de circonstance.
Figure emblématique du cinéma africain de 1980 à 2000, Idrissa Ouédraogo, surnommé maestro selon le témoignage du cinéaste Rasmané Ouédraogo, a marqué les esprits par ses œuvres. Auteur d’une quarantaine de films, il a été récompensé dans les plus grands festivals nationaux et internationaux, notamment le grand prix du jury au festival de Cannes pour son film "Talaï" en 1990, une transposition tragique grecque dans ... Lire la suite
Vingt-cinq photographes, dont deux Africains, prendront part à la septieme édition qui se tiendra du 30 mars au 5 mai à Angoulême, en France, sur le thème « Le mystère et l’enchantement, de l’obscurité à l’émerveillement ».
Créé par l’association Eponyme, le festival l’Emoi photographique est une exposition photographique qui se déroule à Angoulême depuis quelques années déjà. Durant un mois et demi, les vingt-cinq photographes retenus après appel à candidature exposeront leurs œuvres. L’objectif est de promouvoir la photographie auprès des jeunes publics en vue de créer un lien fondateur pour cette association. L’Emoi photographique offre une vitrine pour une photographie fondée sur la cohérence du travail à long terme, pour une photographie européenne, africaine et aussi des autres continents.
Ce festival a été créé pour défendre une ... Lire la suite
Fondé sur une histoire vraie, le film drame réalisé par la Néo-Zélandaise Niki Caro met en lumière le brave combat de la femme pour son émancipation.
Le long-métrage de Niki s'ouvre sur Josey Aimes (Charlize Theron), visage ensanglanté, enfants sous le bras et bagages à la main, s’échappant d’un mariage fondé sur la violence. La jeune maman doit donc trouver une nouvelle demeure. Elle décide ainsi de regagner sa ville natale auprès de ses parents pour tenter de reconstruire sa vie. Mais son père et sa mère, pas assez enchantés de l’accueillir au domicile parental, finissent par lui accorder refuge.
Pour gagner son indépendance, une seule issue s’offre à elle : la mine du Minnesota, qui depuis des années constitue un véritable pilier économique de la région. En dépit du fait que le labeur y est épuisant, que la mine constitue un fief masculin jugeant ... Lire la suite
Après trois éditions consécutives qui ont porté de bons fruits, l’événement poursuit sa marche et se déroule cette année, du 8 au 9 mars, à Cotonou, sur le thème « La mode au Bénin : état des lieux et perspectives ».
Parrainé par le ministère de la Culture, du tourisme et des sports du Bénin, le "Benin fashion week" est une rencontre de mode annuelle qui vise avant tout à promouvoir le brassage, le génie créatif et la diversité interculturels entre différents acteurs de ce domaine, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Adriana Talansi, qui en est à sa première participation au Benin fashion week, représentera le savoir-faire congolais à travers une collection typiquement féminine. « Our identity », signifiant en français « notre identité », se compose de treize tenues, dont la plupart sont des robes, confectionnées à base de ... Lire la suite
Pour son édition 2019, Livre Paris connaîtra la participation d’un collectif des écrivains et éditeurs congolais venus en grande partie du pays.
Le 15 mars prochain, Livre Paris ouvrira ses portes au public au parc des expositions de la Porte de Versailles. Le Congo, « Terre d’écrivains au mètre carré », annonce sa présence avec un stand qui sera mis à disposition par la délégation conduite par Hugues Ngouélondélé et Digne Elvis Tsalissan Okombi, tous deux auteurs et membres de l’association « Po na Ekolo »
Dans ce nouvel espace baptisé pour la circonstance « Po na Ekolo », lieu de rendez-vous et de réseautage, les auteurs et les acteurs du monde du livre se positionneront face aux enjeux d’une politique culturelle et montreront au monde la riche production livresque du Congo.
Au-delà des rencontres autour du livre, seront organisées, comme à ... Lire la suite
Aménagé selon les normes de l’art au standing international, le complexe industriel situé à Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville, a reçu le 5 mars, la visite de Dieudonné Moyongo.
Réalisé à 97%, le complexe industriel Dénidé productions a déjà dix-sept corps de métiers qui sont prêts. Le ministre de la Culture et des arts est allé s’imprégner de ce bijou qui sans nul doute contribuera à rehausser la musique congolaise qui, selon lui, est en train de régresser à travers certaines compositions. Car, selon Dieudonné Moyongo, cette musique est trop teintée des dédicaces communément appelées « Mabanga » dans le jargon musical congolais. Avec l’implantation de ce complexe haut de gamme, le ministre invite les artistes musiciens Congolais à offrir aux consommateurs des produits de bonne qualité. Une musique bien chantée et des ... Lire la suite