Art-Culture-Média
L’artiste est en résidence durant le mois de janvier à l’Institut français du Congo. Elle présentera, le 31 janvier, lors de la célébration de la troisième édition « la Nuit des idées », l’aboutissement de son travail.
Agée de trente ans, Rita Mukebo focalise ses recherches sur les aliments de base utilisé dans les deux Congo, notamment le foufou et la farine de maïs. Simple poudre blanche pour les uns, symbole de toute une vie pour les autres, les deux aliments, pour elle, constituent un facteur de chance, de succès ou de promotion professionnelle. Le foufou, selon Rita Mukebo, possède une puissante valeur culturelle dans la société katangaise dont elle est originaire.
Née à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, Rita Mukebo est une artiste peintre engagée, une étoile montante de l’art contemporain. Elle se révolte dans son travail ... Lire la suite
Le Congo a eu des orchestres de renom ayant marqué l’histoire de sa musique, parmi lesquels le groupe Bala-Bala de la police qui a fait parler de lui les années 1970 jusqu'aux années 1990.
L' orchestre Bala-Bala a été créé par des jeunes qui venaient d’être recrutés dans la police par voie de concours, en 1974. Il s’agissait de Georges Kilébé, colonel à la retraite et actuel préfet du département du Pool, le colonel Ibéla Ibele, Fiacre Félicien Lembala, Okombi Likita, le colonel Yves Gérard Mboungou, Hilaire alias Debase, Jean Olokatila alias Mopépé et Nina Milongo. « Il a été créé sur la volonté de la direction politique de la sécurité publique, c’est-à-dire la police. C’était l’instrument de propagande du parti. Nous avons été recrutés lors d’un concours d’entrée à la police en 1974 et nous sommes entrés dans la police en ... Lire la suite
Arthur Vé Batoumeni, comédien, metteur en scène et cinéaste, est l’un des acteurs retenus à jouer la pièce "Passe pas l’homme", dans le cadre du prolongement des spectacles Hors les murs de l’Institut français du Congo (IFC). L’immigration clandestine fait des victimes à cause de ces jeunes qui quittent leur papys pour espérer trouver le bonheur en Occident. Dans l’interview qu’il a bien voulue accordée aux Dépêches du Bassin du Congo, Arthur revient sur les risques d’un tel périple.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C) : Vous venez de clôturer une série de spectacles intitulée "Passe pas l’homme". Pouvez-vous nous dire, d’entrée de jeu, ce qu’il en est ?
Arthur Vé Batoumeni (A.V.B): "Passe pas l’homme" est un texte de Faustin Nkoua Loutioni, il est aussi le metteur en scène du spectacle. C’est un texte qui parle de ... Lire la suite
Le texte de Magloire Bolunda, journaliste et dramaturge de la République démocratique du Congo (RDC), mis en scène par Pierre Claver Mabiala du Congo Brazzaville, sera joué le 19 janvier dans la salle Tchicaya-U-Tam'si de l’Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire.
Le spectacle a été monté au cours d’une résidence que l’Espace Yaro (situé derrière l’hôpital général de Loandjili) abrite depuis le 15 décembre dernier. L’activité qui a pris fin le 17 janvier résulte de la collaboration artistique entre cette structure de promotion de la culture et des arts et l’Espace culturel Ngoma de Kisangani, en RDC.
"La bête et la proie" est l’histoire de deux hommes nommés A et B incarnés par les comédiens ponténégrins Duvalier Lountadila et Placide Holla. L’homme A traqué croit trouver refuge dans un village où il se confie au chef B. Quelque temps ... Lire la suite
Paru en janvier 2019 aux éditions Les lettres mouchetées, l'ouvrage est le quatrième essai de l'auteur, journaliste et écrivain.
Sur près de cent pages comprenant sept chapitres, Emile Gankama fait une étude sociologique d’une Afrique capable de se développer, pourvu que les Africains eux-mêmes prennent conscience de leurs conditions existentielles.
Le titre nous donne, à première vue, une idée d’un livre traitant du mode de vie des familles africaines, entendues, d'après le dictionnaire Larousse, comme un ensemble de personnes ayant des liens de parenté par le sang ou par alliance.
Après lecture, on se rend compte qu’il s’agit d’une analyse approfondie de trois événements majeurs ayant marqué et impacté positivement et négativement le continent africain, à savoir la traite négrière, la colonisation et les indépendances.
L’auteur n’est pas ... Lire la suite
Partons à la découverte d’Ali Zamir, jeune écrivain et chercheur comorien né à Mutsamudu (Comores) sur l’ile d’Anjouan en 1987 et qui publie en cette rentrée, aux éditions Tripode, un troisième roman au titre pour le moins ordinaire; "Dérangé que je suis".
L’ouvrage nous emmène sur l’île d’Anjouan où Dérangé est un humble docker. Avec son chariot rafistolé et ses vêtements rapiécés, il essaie modestement chaque jour de trouver assez de travail pour se nourrir. Mais un matin, alors qu’il s’est mis à la recherche d’un nouveau client, Dérangé croise le chemin d’une femme si éblouissante qu’elle « ravage tout sur son passage ». Engagé par cette femme dans un défi insensé qui l’oppose au Pipipi (trio maléfique des trois dockers Pirate, Pistolet et Pitié), le pauvre homme va voir son existence totalement chamboulée.
Avec ce ... Lire la suite
Le premier mois de l'année est devenu celui des adieux à deux artistes de renom : Pamelo Mounk’A, décédé le 14 janvier 1996 et, en 2017, N’Zongo Soul, le 10 janvier.
Dans les archives des mélomanes des deux Congo se remarquent en bonne place les deux dates en souvenir de Pamelo Mounk’A, décédé le 14 janvier 1996 à Brazzaville. Vingt-et-un ans plus tard, au mois toujours en janvier, Paris découvrait par les réseaux sociaux l’accablante nouvelle du décès de Nzoungo Soul.
Né le 10 mai 1945 à Brazzaville, Yvon Mbemba Bingui, alias Pablito, devenu par la suite Pamelo Mounk’A, était un chanteur, musicien et compositeur congolais.
Autodidacte, ses débuts en musique commencent avec ses amis Jean-Pierre Ngombé et Foundou Mulélé dans un orchestre de quartier « le Club des jeunes élégants de Poto-Poto ».
Même si, dans les années 1960, il fait ses gammes en ... Lire la suite
Le commissaire général du Festival panafricain de musique (Fespam), Hugues Gervais Ondaye, a rencontré, le 16 janvier à Brazzaville, les directeurs des hôtels, agences de voyage et de tourisme, ainsi que des compagnies aériennes, pour les informer des innovations et réformes engagées dans la prochaine édition.
Parmi les innovations figure, entre autres, la mise en place du site web www.fespam.africa. Ce site recouvre les différentes missions du Fespam, notamment les missions politique, culturelle, artistique et touristique. On y trouve aussi des portails pays, des informations des différents artistes, des éditions antérieures du Fespam, etc.
Hugues Gervais Ondaye a indiqué que la dimension touristique a été laissée aux partenaires. Il leur a demandé d’être un peu plus flexibles pendant les éditions de Fespam, en proposant des prix préférentiels pour ... Lire la suite
A 33 ans, le jeune cinéaste congolais fait partie de la crème nationale. Directeur général du Club 3C, il est aussi promoteur du festival des films congolais. Actuel directeur culturel à l’AED et directeur du Centre socio-culturel Kakama « Accroche- toi », il parle dans cet entretien de sa passion pour le cinéma et de ses abondantes productions cinématographiques.
Comme de nombreux jeunes, c’est le théâtre qui le fait aimer les arts de la scène. Après plusieurs prestations scéniques, il se lance dans le cinéma après avoir suivi une formation initiale au Maroc. « L’envie de devenir cinéaste vient du théâtre dans lequel j’ai passé des moments très agréables dans mon enfance avec la troupe le Réveil africain de la paroisse catholique Saint Pie X de l’OMS, à Brazzaville, dont je suis le créateur. Je commence mes premiers pas dans le cinéma en ... Lire la suite
La première édition de l'événement national se tiendra le 1er février, à l’institut français du Congo (IFC) de Brazzaville.
La cérémonie de distinction récompensera le meilleur acteur et la meilleure actrice du premier et second rôles, le meilleur réalisateur et le meilleur film. Outre cela, un prix d’honneur y est également réservé.
L'événement organisé avec l’appui du ministère de la Culture est une reconnaissance du mérite congolais dans la cinématographie. Avec ce prix, le cinéma congolais semble de plus en plus s’épanouir et pour les acteurs de ce secteur, cela n’est autre que le fruit de leur travail.
« Dans le combat de la relance du cinéma congolais, nous avons un prix qui vient récompenser nos efforts et honorer nos créations. Nous en sommes très fiers et saluons vivement l’initiative », a déclaré le producteur et réalisateur ... Lire la suite