Économie
Depuis le tsunami qui a frappé les banques de la Zone franc dans les années quatre-vingt, leur nombre a augmenté, impulsé par une libéralisation du secteur, une montée en puissance de l’africanisation des établissements, puis leur régionalisation et leur internationalisation. Du coup, les systèmes bancaires africains ont gagné en performance et en structuration, mais de nombreuses faiblesses persistent
Le secteur financier africain reste confronté à des défis majeurs, notamment la faiblesse du taux de bancarisation surtout en milieu rural, et la variabilité des capitaux entre les pays africains. Il connaît d’autres faiblesses notamment en professionnalisation et innovation en matière de risque, de garantie, de montage, de transparence et de financement de l’habitat.
Par ailleurs, les banques africaines doivent, à travers les nouvelles technologies, prévenir ... Lire la suite
BANQUE DE DETAIL
- 20 % des foyers et 24% des adultes disposent d’un compte bancaire en Afrique subsaharienne.
- La banque de détail en Afrique subsaharienne devrait croître à un taux annuel de 15 % d’ici à 2020.
- 8 des 25 plus grandes banques africaines sont nigérianes.
- L’Afrique subsaharienne a le plus faible taux de pénétration des établissements de dépôt au monde : 16,6% en moyenne contre 63,5% pour l’ensemble des pays en développement.
- La classe moyenne africaine a triplé au cours des trente dernières années et représente aujourd’hui 34% de la population.
Taux de bancarisation par région :
- Afrique subsaharienne : 18%
- Amérique latine et Caraïbes : 28%
- Europe et Asie centrale : 44%
- Asie de l’Est et Pacifique : 27%
- Moyen Orient et Afrique du Nord : 24%
Concentration bancaire moyenne par région :
- Afrique : 71,9%
- Amérique Latine ... Lire la suite
Quel lien peut-on faire entre sous-bancarisation et développement ? En quoi le fait que le continent soit sous-bancarisé nuit-il au développement économique de l’Afrique ?
La principale raison est que l’accès des clients aux banques, entreprises et particuliers, est le point de passage obligé pour la distribution du crédit. Cela permet le financement de l’expansion de leurs entreprises ou la satisfaction de leurs besoins personnels. La bancarisation fait également partie des stratégies de développement des États, car elle concourt à une meilleure intégration des économies. Mais on peut avancer d’autres avantages à la bancarisation. Pour les particuliers notamment, la bancarisation signifie l’élargissement des moyens de paiement à leur disposition et la possibilité de s’abstraire de la dépendance totale vis-à-vis des règlements en numéraire. On peut ... Lire la suite
À quelques heures de la tenue du Forum Forbes Afrique 2014, le président du conseil d’administration du magazine Forbes, Sylvain Lekaka, a tenu à fixer la presse, invitée à couvrir l’événement qui s’ouvre le 25 juillet à Brazzaville, sur le thème « les défis de la bancarisation : construire le modèle africain »
Sylvain Lekaka avait à ses côtés le représentant du secteur privé, Paul Obambi. Tous deux se sont prêtés au jeu des questions-réponses. Ainsi, pour cette troisième édition, le forum offre un cadre pour discuter de la question du taux de personnes qui ont la possibilité d’ouvrir un compte bancaire et de profiter des services que propose la banque.
« Nous disons modèle africain, car notre objectif est d’adapter les produits des banquiers à l’environnement auquel il s’adresse. Nos banques sont naissantes et parmi les travaux que nous ... Lire la suite
Inciter davantage les ménages à avoir un compte en banque, tel que le suggère le thème du forum Forbes Afrique de ce 25 juillet à Brazzaville, est en soi une idée noble. Elle est cependant plus qu’exaltante dans le contexte d’un pays qui, comme le Congo ou chacun de ses voisins, voit moisir les espèces en banque alors que l’économie en manque cruellement
C’est la triste réalité dont l’une des plus récentes expériences vient d’être vécue, courant juin, par le Comité de pilotage pour la promotion et le développement du secteur privé congolais. Initié par le président Denis Sassou N’Guesso pour les besoins de la cause, ce comité qui s’attèle à mettre sur pied une agence dédiée à la promotion du secteur privé national, s’est précipité, fort des résultats de ses observations, à réunir banquiers et gens d’affaires pour comprendre le ... Lire la suite
Le boom de la téléphonie mobile, incontestablement, a fertilisé le succès du mobile banking en Afrique. La banque mobile résout désormais la question de la bancarisation et de l’accès aux structures financières pour les populations défavorisées, mais les disparités existent encore et l’activité est à consolider
Le mobile banking c’est essentiellement utiliser son téléphone portable pour faire des transactions financières. Techniquement, le client abonné a un réseau de téléphonie mobile dispose d’un e-compte dans sa carte SIM sur lequel il peut verser de l’argent, le recevoir ou le transférer à un tiers.
Orientée essentiellement vers une population non bancarisée affectée par les entraves de l’ouverture d'un compte bancaire, et par la disparité des banques elles-mêmes, le mobile banking s’est révélé comme une panacée dans les transactions ... Lire la suite

Le prochain forum IPAD RDC, prévu du 10 au 11 septembre à Kinshasa, sera une occasion pour la directrice de l’ONG WAVE, Dr Amy G. Lehman de livrer en exclusivité les résultats de ses recherches sur les conditions et critères d’exploitation des hydrocarbures dans cette région.
Il s’agit d’une étude très attendue au regard de la nécessité pour la RDC de mettre à profit d’autres bassins sédimentaires avec l’épuisement progressif du Bassin côtier. Cette démarche permet ainsi de récolter et de répartir les fruits issus du secteur pétrolier et gazier dans les meilleures conditions. Le site demeure inexploré dans sa grande partie.
En effet, les quelque tentatives d’octroi des blocs à des multinationales, notamment dans les années 1984, se sont avérées infructueuses. Les multinationales ont abandonné le projet mis en œuvre dans le cadre des ... Lire la suite

Le plaidoyer a été fait à l’endroit du président américain, Barack Obama, afin d’accorder à la population africaine une place à la table des discussions pour aborder les questions liées aux droits de l’Homme et à la bonne gouvernance.
Du 4 au 6 août se tiendront, pour la première fois, les assises du premier sommet États-Unis-Afrique. À cet effet, une coalition d’ONG internationale et la société civile africaine a formulé une demande à l’endroit du président des États-Unis d’Amérique, Barack Obama, afin de participer officiellement à ce sommet des dirigeants des États-Unis et d’Afrique. En effet, la société civile africaine qui désire participer sur un pied d’égalité aux futures relations entre les États-Unis et l’Afrique veut porter haut les questions ayant trait aux droits de l’Homme et à la bonne gouvernance, selon African press ... Lire la suite
La troisième édition de la quinzaine commerciale des produits locaux a été lancée officiellement ce jeudi 24 juillet à la Chambre de commerce de la ville océane. Unique rendez-vous annuel du genre dans la ville, il permet aux populations de découvrir et surtout de consommer bio
Les activités agro-pastorales constituent l’une des priorités du gouvernement congolais. Plusieurs associations et groupements luttent également à son côté afin de réduire l’écart constaté et surtout, d’augmenter la production locale. C’est dans ce sens que la Chambre de commerce de Pointe-Noire et le réseau des éleveurs et agriculteurs du Congo (Réac), organisent cette activité afin de demander aux producteurs locaux d’augmenter leur production.
Malheureusement, beaucoup reste à faire sur le terrain. Car de nombreux producteurs locaux sont confrontés aux problèmes fonciers, ... Lire la suite
La société minière, filiale de Sundance Ressources, qui a son projet de minerai de fer entre le Congo et le Cameroun, dispose d'une description du projet Nabemba-Mbalam. La viabilité de ce projet est déterminée par la fiscalité
La convention d’exploitation signée contient toutes les indications des termes devant régir la commercialisation du projet auprès des investisseurs. Les ministres des Finances, Gilbert Ondongo, des Transports, Rodolphe Adada et celui des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, ont paraphé le 24 juillet à Brazzaville, le document conjointement avec le directeur général de Congo Iron, Aimé Emmanuel Yoka. « Il est question des avantages fiscaux et douaniers que nous accordons à la société pour la réussite de ses activités en République du Congo », a déclaré Gilbert Ondongo.
En termes d’investissement, Congo Iron aspire atteindre les ... Lire la suite