Politique

Des forces de l’ordre se sont déployées dans plusieurs places publiques de la ville le 19 janvier depuis la matinée afin de déjouer l’appel de l’opposition invitant à une mobilisation générale contre le projet de loi électorale en cours de discussion au Parlement.
Journée particulièrement agitée que celle vécue par les Kinois le lundi. Une journée essentiellement marquée par le mot d’ordre de l’opposition appelant à une marche de protestation contre le projet de modification de la loi électorale en cours d‘examen dans les deux chambres législatives. L’invitation à la contenance des autorités qui tenaient à déjouer le plan de l’opposition à grand renfort médiatique n’a pas produit l’effet escompté sur une population kinoise visiblement acquise à la cause des anti-révisionnistes. Redoutant le déferlement de la population vers le siège ... Lire la suite
Le Président de la République, Denis Sassou- N’guesso a rendu le 19 janvier à Brazzaville, en présence de tous les corps constitués, un dernier hommage au membre du comité central du Parti congolais du travail, Pascal Mouassiposso Mackongui décédé le 4 janvier dernier en France.
Né le 23 avril 1934 à Itanga dans le district d’Epena, département de la Likouala, ce dernier a fait ses études primaires couronnées par un diplôme d’études primaires indigènes dans cette même localité. Après sa formation en soins infirmiers, Pascal Mouassiposso Mackongui a opté pour le métier des armes en souscrivant un engagement volontaire dans l’armée coloniale notamment la gendarmerie en 1955.
En 1959, il est admis à poursuivre le stage des sous-officiers métropolitains à Fréjus en France. De 1963 à 1964, par voie de concours, il suit une formation ... Lire la suite

Les opposants dénoncent la méthode du gouvernement qu'ils accusent de vouloir faire passer par force ladite loi.
Quelques partis politiques phares de l’opposition dont le MLC, l’UDPS et l’UNC ont appelé le week-end dernier la population à descendre dans la rue et à investir le siège du Parlement pour faire barrage contre la perspective de vote de la loi électoral en examen dans les deux chambres législatives. Dans l’esprit des leaders de l’opposition, il s’agit d’empêcher les députés de l’opposition de mettre en exécution leur projet de vouloir conditionner la tenue de l’élection présidentielle en 2016 aux résultats d’un recensement. Après l’échec de leur manifestation du 12 janvier qui a vu les leaders de l’opposition être tenus en respect par les éléments de la police, ces derniers pensent réitérer leur action ce 19 janvier.
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Le déplacement du débat des plateaux des télévisions vers les artères de la ville de Kinshasa aurait des conséquences fâcheuses sur la suite du processus électoral.
L’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi électorale au Parlement a suscité des réactions au sein de l’opposition politique congolaise. La tendance semble désormais être celle des manifestations hebdomadaires pour crier haut et fort sa désapprobation. C’est sans compter avec la volonté de la majorité présidentielle (MP) d’aller jusqu’au bout de la logique en adoptant la loi électorale revue. Cela, dit-on, apporterait la preuve de l’engagement de la plate-forme présidentielle à respecter la Constitution.
Les débats politiques sont de plus en plus houleux et les quolibets deviennent omniprésents dans les discours. Cela était déjà le cas à l’Assemblée nationale où une ... Lire la suite
Depuis le 15 janvier, les partis politiques, associations et individualités composant la majorité présidentielle sont en conclave au Palais des congrès de Brazzaville.
Cette réunion devait se tenir pendant deux jours. Au regard de la sensibilité du point sur le changement de la Constitution, qui figure parmi les affaires inscrites à l’ordre du jour de ces retrouvailles, les participants sont en train de tourner et retourner dans tous les sens la problématique avant de dégager une position commune.
Selon certaines indiscrétions-puisque les travaux se déroulent à huis clos- certains partis politiques, associations et individualités ne veulent pas rallier la démarche du Parti congolais du travail (PCT) inscrite dans sa déclaration du 31 décembre 2014 relative au changement de la Constitution du 20 janvier 2002.
Le président du Mouvement pour la solidarité et ... Lire la suite

Les Nations unies attendent toujours le feu vert du président Joseph Kabila pour lancer une intervention militaire dans l'est du pays destinée à anéantir les rebelles hutus rwandais disséminés à l’Est de la RDC.
Depuis que l’Organisation des Nations unies, de concert avec les pays de la région des Grands lacs, a pris l’option de neutraliser les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDR), les choses semblent piétiner sur le terrain. L’expiration, le 2 janvier, de l’ultimatum lancé contre ces rebelles hutus rwandais n’a pas donné lieu à une action militaire d’envergure des Fardc avec l’appui de la Monusco comme il a été prévu. Plusieurs jours se sont passés sans que ce projet militaire ne soit mis en exécution au grand dam des populations de l’Est qui attendent beaucoup de ses retombées en termes de pacification de leur territoire. ... Lire la suite
Deux jeunes humanitaires enlevées en juillet dernier à Alep sont revenues au pays vendredi sous les interrogations des conditions de leur libération.
Les deux jeunes femmes ont reçu l’accueil chaleureux de leurs familles et de leurs amis, le 16 janvier, très tôt dans la matinée à l’aéroport militaire de Rome Ciampino. Le ministre des Affaires Paolo Gentiloni a même été le premier à les embrasser devant les caméras de toute l’Italie éveillée. Mais passé le moment de liesse commencent déjà les lourds points d’interrogation : combien a-t-il fallu payer aux terroristes syriens pour la libération de Greta Ramelli (20 ans) et Vanessa Marzullo (21 ans) ? Naturellement la réponse ne peut venir des intéressées qui, dans de circonstances pareilles, sont tenues loin de toutes démarches et tractations. Il est arrivé des cas où ceux-ci ne voyaient la lumière ... Lire la suite
Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala a, le 16 janvier à Brazzaville, lors de la cérémonie de présentation des vœux à la presse congolaise, rassuré la population sur les spéculations faites autour d’un éventuel trouble à l’ordre public en 2016.
« Personne ne la souhaite ; en tout cas pas l’Upads, convaincus, nous sommes, que la guerre n’est pas le moyen de règlement des conflits. Il faut cependant craindre que ceux qui agitent le chiffon rouge ne soient les vrais pyromanes. Le Congo, comme l’a reconnu le président de la République, est un bien si précieux, qu’il n’est dans l’esprit de personne de le replonger dans une guerre absurde, aux conséquences incalculables. Que le peuple congolais se rassure de notre capacité à lui éviter des drames inutiles. Mais, en même temps, qu’il ... Lire la suite
La dynamique pour la convocation du dialogue politique inclusif, composée de partis politiques de diverses obédiences, d’associations, de la société civile et d’individualités a appélé le 16 janvier à Brazzaville, le chef de l’Etat à convoquer une concertation politique sur le changement de la Constitution..
Au cours d'un point de presse organisé par cette dynamique, les tenants de cette initiative se sont dits heureux de constater la convergence de leur approche avec la vision du président de la République qui, lors de son message de vœux à la nation le 31 décembre dernier, a annoncé la tenue d'un dialogue sur la question.
La dynamique s’est, en outre, réjouie de l’adhésion quasi générale de l’ensemble de la classe politique congolaise à l’idée de ce dialogue et en appelle à tous et à toutes, de la conforter dans le strict respect des valeurs ... Lire la suite
C’est toute l’Italie, l’Europe et le Vatican qui ont unanimement salué le sens aigu de l’Etat qui a caractérisé le président italien sortant.
Personnalité peu exposée à la gloire des médias et cantonnée dans le rôle de gardien de la constitution, le président en Italie démontre la nature essentielle de sa fonction pendant les crises politiques. Et l’Italie, en la matière, n’est pas la dernière venue dans un pays où des gouvernements n’ont par exemple duré que le temps de les annoncer. Giorgio Napolitano, communiste, a été appelé à cette fonction en 2006. Et faute de consensus au sein de la gauche, sa classe politique d’appartenance, en 2013, avait accepté de redonner deux années de sa vie à la nation pour que les politiques parviennent à s’entendre.
Le résultat est une entente, impensable il y a seulement quelques années, pour un ... Lire la suite