Politique

Le processus électoral en République démocratique du Congo, quoiqu’irréversible dans le cadre de la consolidation du processus démocratique, bute actuellement à certaines contraintes d'ordre sécuritaire qui mettent en mal son évolution.
Les dernières atteintes portées aux matériels et kits électoraux dans certaines contrées du pays ainsi que les recours aux méthodes de déportation des électeurs sont de nature à entraver la fiabilité du fichier électoral. Il en est de même des pratiques de violence, de stigmatisation, d’exclusion et de discrimination dont seraient victimes certains compatriotes.
Très préoccupé par ces faits déplorables, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, y est longuement revenu au cours du 89e conseil des ministres qu’il avait présidé, en visioconférence, le 3 mars. Tout en exprimant son satisfécit ... Lire la suite

La coalition Lamuka compte déposer, la semaine en cours, une plainte contre l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa. Cette décision relayée dans la presse a été annoncée par l’un des communicateurs de cette plateforme politique de l’opposition, Prince Epenge.
La démarche de la coalition Lamuka, selon Prince Epenge, s’appuie sur les révélations faites par Corneille Nangaa qui avait mentionné, lors de sa dernière sortie médiatique, des tractations politiques ayant conduit aux accords pour l’alternance au sommet de l'État. Il a ajouté que cette plate-forme politique a également été persuadée dans cette démarche après le passage du président français, Emmanuel Macron, en République démocratique du Congo.
Corneille Nangaa, annonçant la création de son propre parti politique, a également ... Lire la suite

Attendu sur les questions sécuritaires à la lumière de la guerre d'agression imposée à la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda par le truchement du groupe terroriste M23, le président français, Emmanuel Macron, en a profité pour éclairer l'opinion congolaise sur le rôle que joue son pays dans cet imbroglio.
Le président Emmanuel Macron a plaidé pour une synergie d'efforts à l'international en vue d'amorcer la désescalade en faveur de la paix tout en exhortant l'Union africaine, l'Union européenne, les organisations sous-régionales, les pays de la région ainsi que les Nations unies à s'impliquer davantage dans la dynamique de paix à l'est de la RDC. "La RDC ne doit pas être un butin de guerre. Le pillage à ciel ouvert de la RDC doit cesser. Ni pillage, ni balkanisation, ni guerre", a-t-il martelé comme pour rassurer une opinion publique ... Lire la suite
Au sortir d’un tête-à-tête de plus d’une heure au Palais du peuple, le 3 mars, les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron ont, lors d’une prise de parole commune, exprimé leur volonté de raffermir les liens de coopération et d’amitié qui unissent le Congo et la France et plaidé en faveur d’initiatives communes sur l’agriculture, la jeunesse, les petites et moyennes entreprises, les forêts, le climat, la mémoire et la sécurité en Afrique.
S’il n’est resté dans l’ancienne capitale de la France libre que quelques heures, le chef de l’Etat français, qui avait un agenda chargé, a été touché par l’accueil chaleureux que lui a réservé son homologue congolais et l’a souligné. La signature des conventions de financement et de prestations de services a couronné les échanges entre les délégations des deux pays.

A son arrivée à Kinshasa, le président français, Emmanuel Macron, a été accueilli au bas de la passerelle par le chef du gouvernement, Sama Lukonde.
C’est le 3 mars autour de 22 h 45 minutes que l’avion transportant le président de la République française, Emmanuel Macron, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de N'Djili. A sa descente d’avion, il a été accueilli par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Celui-ci a été accompagné du vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, du ministre de la Communication et Médias, de quelques membres du comité d’accueil restreint, dont l’ambassadeur de la République française en République démocratique du Congo (RDC), du gouverneur de Kinshasa, du bourgmestre de la commune de N’Sele et d’autres personnalités congolaises et françaises.
Après le passage des ... Lire la suite
Ouvert le 1er mars, le forum sur la revitalisation et la dynamisation de la décentralisation et du développement local s’est achevé le 4 mars, à Brazzaville, sur une note de satisfaction, sanctionné par six accords de partenariats conclus entre quelques villes congolaises et étrangères.
Après de fructueux échanges entre les experts venus d’Afrique et d’Europe, le premier forum sur la revitalisation et la redynamisation de la décentralisation et du développement local au Congo a débouché par la signature de six accords de partenariat. Ils s’inscrivent dans le cadre de l’échange d’expérience en matière de gestion des collectivités locales.
Le premier partenariat concerne la commune de Kintélé, dans le département du Pool, et la ville de Nevers, en France, de plus de 33 000 habitants. Le deuxième accord a été paraphé entre la localité de ... Lire la suite
Sous la modération de la Commission de contrôle et d’évaluation présidée par Jean Bastien Makoundou, l’ancien et le nouveau président de la Fédération du Parti congolais du travail (PCT) Europe se sont retrouvés à Neuilly-sur-Marne afin de procéder à la passation de pouvoirs.
Sur instruction de la direction politique, la Commission de contrôle et d’évaluation du PCT Europe, le 4 mars, un peu avant la mi-journée, à Neuilly-sur-Marne, s’est déroulée la cérémonie de passation de pouvoirs entre Patrick Gabriel Dion et Anatole Guy Elenga . C’est la fin d’une longue attente de l’officialisation des instances en France du parti au pouvoir au Congo. Cette transition dans le respect "cordial et patriotique" entre les deux membres du Comité central de leur parti ponctue une période marquée par une regrettable animosité ambiante au sein des militants.
Le ... Lire la suite

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de la République démocratique du Congo (RDC), Paul Nsaapu Mukulu, assisté de la vice-présidente de cette institution citoyenne, Joëlle Mbamba Kona, s’est entretenu, le 3 février dans son cabinet de travail, à Gombe, avec une délégation du Centre Carter composée de Cyril Kulenovic (vote registration expert), Andrieu Sola Martin (electoral and political expert) et Francis Buhendwa (analyste juridique et politique).
L'entretien entre les deux parties a principalement tourné autour du processus électoral en cours dans le pays. Le Centre Carter, qui exploite la thématique élection et éducation civique, a présenté ses préoccupations à la CNDH concernant ce processus électoral en cours. Ces dernières ont trait notamment au calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale ... Lire la suite

La République du Burundi, par l'intermédiaire de son chef des forces de défense, a confirmé le 4 mars, le déploiement de ses troupes au sein de la Force régionale d'Afrique de l'Est dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). conformément à la feuille de route établie par les chefs des forces de défense/états-majors de la communauté d’Afrique de l’Est (CAE) (CDF/CDS) le 9 février 2023, à Nairobi, au Kenya. Tous les autres États partenaires contributeurs de troupes de l'EAC se déploieront prochainement dans les délais convenus, indique un communiqué de la communauté d’Afrique de l’Est, publié le vendredi 3 mars.
Le déploiement des troupes burundaises, a indiqué la Communiqué d'Afrique de l'Est (CAE), s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du 20e sommet extraordinaire des chefs d'État de cette organisation, qui ... Lire la suite
Au deuxième jour du forum sur la revitalisation et la redynamisation de la décentralisation et le développement local au Congo, le 2 mars, les débats en plénière focalisés autour de la fonction publique territoriale. Il ressort des experts que celle-ci constitue un tournant majeur dans le développement du Congo.
Au titre du deuxième jour des assises, cinq panels ont fait l’objet des débats, dont celui co-animé par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, et un expert africain, a porté sur le thème « La fonction publique d’Etat à la fonction publique territoriale, quels enjeux pour la décentralisation ? ».
Développant la thématique, le ministre d'Etat a défini la décentralisation comme étant le « partage du pouvoir entre l’administration centrale et le pouvoir local », que sont ... Lire la suite