Politique

La rencontre entre les deux personnalités, le 19 mars, au Palais de la nation à Kinshasa, montre combien le chef de l'État tient à l'alliance scellée avec son partenaire, surtout avec le principe du seuil retenu dans la nouvelle loi électorale.
Il n’y a pas péril en la demeure. Le partenariat politique scellé depuis 2006 entre le Parti lumumbiste unifié (Palu) et la Majorité présidentielle (MP) tient encore le bon bout. Le mauvais vent qui a failli le secouer vient de passer. Sentant le danger venir, Antoine Gizenga a vite fait d’extirper le mal incarné alors par le tandem Lugi Gizenga-Adolphe Muzito en l'écartant simplement du directoire du parti. C’est fort de ce geste qui a rassuré plus d’un au sein de la MP où l’on ne jure plus que par la continuité de cette alliance que le sexagénaire a été reçu par Joseph Kabila Kabange, autorité morale de ce ... Lire la suite

Les Nations unies ont donné l'information dans un rapport dont l'AFP a obtenu, le 19 mars, une copie.
"Entre le 1er janvier 2017 et le 31 janvier 2018, au moins quarante-sept personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tués" par les forces de sécurité et de défense, lors de la répression des manifestations, ont écrit Zeid Ra'ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, et Leila Zerrougui, cheffe de la mission de l'ONU en RDC(Monusco).
"Le recours excessif à la force - y compris la force létale - par les autorités était donc illégal, injustifié et disproportionné.", ont-ils souligné dans ce rapport présenté à la session annuelle des droits de l'Homme de l'ONU à Genève. Selon le rapport, "la répression systématique" par le régime contre les manifestants peut "constituer une menace du processus électoral" en RDC. Prévue fin ... Lire la suite

La province qui a sombré dans la violence entre fin 2016 et mi-2017 constitue un des innombrables défis des Nations unies qui s'apprêtent à renouveler leur présence en République démocratique du Congo (RDC).
A Tshikapa, capitale de la province du Kasaï, dans les locaux d'une association, des jeunes gens, filles et garçons, apprennent la couture pour oublier leur passé dans les milices. Subitement, un homme d'un certain âge vient réclamer sa femme et ses enfants enlevés par une milice. "Ils sont détenus par les milices Bana Mura, je dois les récupérer, aidez-moi.", supplie cet homme. "Nous recevons régulièrement des gens qui viennent réclamer leurs proches encore détenus par les miliciens.", explique à l'AFP Philomène Muamba, responsable de l'Association de défense des droits des femmes, enfants et opprimés (Adedefo).
"Il faut une opération conjointe force de ... Lire la suite
L'ouvrage de 358 pages est une compilation des dépêches de l’"Agence congolaise d’information" publiées pendant le temps qu’a duré la Conférence nationale souveraine, du 25 février au 10 juin 1991.
L’auteur a affirmé que la complexité des sujets abordés ainsi que les péripéties connues au cours des retrouvailles nationales justifient le titre de l'ouvrage. Par ailleurs, Mfumu Di Fua Di Sassa a indiqué que du multipartisme, il ne retient que la liberté de la presse.
Selon lui, cinq mois d’échange sur la vie du Congo pendant la conférence nationale souveraine ont été un échec. « Au fond, au vu des acteurs présents dans la salle, la conférence nationale, cette montagne d’illusions et de prétentions, allait accoucher d’une souris. La moisson fut maigre. », écrit l’auteur.
En outre, Mfumu s’interroge sur les avancées positives enregistrées ... Lire la suite

Les villages Lemba Lemba et Mupompa sont en proie à des tourmentes avec la présence accrue des hommes en uniforme. Le cri d’alarme est donné ici par l’interfédérale du Kasaï/Kabeya Kamuanga du parti Union pour le développement social et communautaire (Udesc) d'Isaac Muamba Kalonji, actuellement en séjour aux États-Unis d’Amérique.
Bien avant le SOS de l' Udesc, le chef coutumier Lemba Lemba Kela dénonçait, sur "Radio Okapi" et sur "Top Congo FM", l’insécurité grandissante dans son village de Lemba Lemba, des morts d’hommes et l’errance de la population cherchant refuge dans la forêt. L’Udesc s’est aussi référée aux dénonciations de l’ONGDH Cefop/DH du 16 août 2017 qui exigeait une enquête sur des incidents, tout en condamnant l’usage disproportionné de la force par les policiers à l’encontre de la population.
La députée Eugénie Tshika wa ... Lire la suite

Le collectif à l'origine des marches contre le président Joseph Kabila a demandé, le 18 mars, au patron des Nations unies de "renforcer" le rôle de son institution dans l'organisation des élections prévues le 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC).
Le comité laïc de coordination (CLC), proche de l'épiscopat, demande "plus de moyens à la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) pour la protection des civils pendant la période pré-électorale et post-électorale", dans une lettre à Antonio Guterres distribuée à la presse. Le mandat de la Monusco doit être renouvelé le 27 mars par une nouvelle résolution du Conseil de sécurité. Le CLC propose à Antonio Guterres de faire du 30 avril "la date ultime" pour la mise en oeuvre par le régime Kabila des mesures de "décrispation politique": "libération des prisonniers politiques" et "annulation des ... Lire la suite
Le 41e anniversaire de la mort de l'ancien président du Congo a été célébré, le 18 mars à Pointe-Noire, sur le thème « Marien Ngouabi, un exemple de modestie, de conviction et de détermination dans la lutte contre les antivaleurs ».
L'activité a été placée sous la houlette de Victore Foudi, président de la fédération du Parti congolais du travail (PCT) de Pointe-Noire. C’est exactement à 14 h 30 que l’alarme marquant l’heure de l’assassinat du président Marien Ngouabi, fondateur du PCT, a retenti dans l’enceinte du siège de cette formation politique de la ville océane, suivie par le dépôt de la gerbe de fleurs sur la stèle érigée à son image par Victor Foudi. L'on a appris de l’évocation du thème faite à cette occasion que le fondateur du PCT était un homme d’une modestie et d’une sobriété légendaires. Il saluait toutes ... Lire la suite

Au Grand marché de Kinshasa, coeur battant de la plus grande ville francophone du monde, le percepteur des taxes fait appliquer des règlements officiels écrits en français auprès des commerçants avec qui il communique en lingala.
Sur le papier, la République démocratique du Congo (70 à 90 milllions d'habitants) est le plus grand pays francophone du monde, devant la France (67 millions). Au quotidien, la réalité linguistique est plus complexe dans l'ex-colonie belge où le français, unique langue officielle selon la Constitution, côtoie quatre langues nationales: le lingala à Kinshasa et dans l'ouest, le swahili dans l'est, le tshiluba dans les provinces du Kasaï (centre) et le kikongo.
Des centaines de dialectes ont aussi cours sur toute l'étendue du géant d'Afrique centrale (2,3 millions de km2, neuf frontières) entouré de pays francophones, anglophones et lusophone ... Lire la suite
Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo, accompagné des membres du secrétariat permanent, a déposé, le 18 mars à Brazzaville, une gerbe de fleurs sur la tombe du fondateur de leur parti et ancien chef de l'Etat, à l'occasion du 41e anniversaire de sa disparition.
Evoquant la mémoire de l’homme, Pierre Ngolo a rappelé « qu’il s’agit de faire que l’esprit de Marien Ngouabi reste toujours vivant, présent chez les membres et sympathisants du PCT. Marien Ngouabi est resté l’exemple, la source intarissable. Et sa mémoire doit être pérennisée. Aujourd’hui, on la pérennise à travers ce geste. Marien Ngouabi est immortel pour les membres du PCT. Ses enseignements restent. Il est pour nous une ressource inépuisable ».
Pour sa part, le membre du PCT, Guy Marius Okana, a souligné que« c’était un homme d’action, un chef ... Lire la suite

L'exercice que propose l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) aurait l’avantage de jauger des idées contenues dans les projets de société des partis ou regroupements politiques ainsi que les programmes d’action des candidats, tout en facilitant l'émergence des meilleurs.
Dans un appel du 17 mars, l’IRDH a invité la société civile à soumettre au "vetting", autrement dit à une sélection, tous les candidats aux élections présidentielle, législatives, sénatoriales, provinciales et locales prévues au 23 décembre de cette année. L'association à but non lucratif estime que cet exercice permettra à la RDC de parvenir à une vie digne et respectueuse des droits humains.
Notant que le vetting est un processus légitime d’examen de la vie des candidats à la gestion de la chose publique, visant à permettre aux meilleurs prétendants de servir le ... Lire la suite