Politique

Un nouveau massacre a frappé l'Ituri mardi, faisant au moins trente morts dans cette région du nord-est de la République démocratique du Congo où le porte-parole des députés prévient que ces violences ne doivent pas servir de prétexte à un nouveau report des élections.
Civils massacrés, villages incendiés, population déplacée: face aux tourmentes qui prévalent depuis décembre, des habitants s'interrogent sur le rôle des forces de sécurité alors que le ministre de l'Intérieur se trouvait dans la région lundi. Comme les deux précédentes (début et fin février), la nouvelle tuerie a visé des villages du territoire de Djugu, au nord du chef-lieu Bunia, dans cette province entourée par le Soudan du Sud, l'Ouganda, le lac Albert et le Nord-Kivu, à 2 000 km de la capitale Kinshasa.
D'autres corps
"On a compté trente morts. Il y a certainement d'autres corps dans ... Lire la suite

Un haut responsable des Nations unies s'est engagé, mardi à Kinshasa ,à tout faire pour recueillir 1,7 milliard de dollars pendant la prochaine conférence internationale des donateurs pour répondre aux besoins humanitaires du pays.
"Nous allons travailler dur pour atteindre cet objectif" d'ici à la conférence ministérielle de Genève du 13 avril, a déclaré à l'AFP le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence, Mark Lowcock, au terme d'une visite de deux jours en République démocratique du Congo (RDC). Depuis quelques mois, l'ONU, ses agences et les ONG multiplient les communiqués alarmistes au sujet de la situation en RDC, où, d'après elles, 4,5 millions de personnes sont des déplacés qui ont fui leur lieu de vie en raison des conflits qui traversent le pays (Kivu, Tanganyika, Kasaï et tout ... Lire la suite
L'association a organisé, le 14 mars dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, une rencontre citoyenne en vue de conscientiser les jeunes à faire bon usage de l'internet.
L'activité fait suite au message audio posté, il y a quelques jours, par un certain "caporal-chef" Ferdinand Masson qui habiterait le quartier Talangaï, sur les réseaux sociaux, appelant la population des quartiers nord de Brazzaville à une désobéissance civile, le 10 mars dernier. Cette pire intox, qui n’avait pas été suivie d'effet, a créé tout de même une psychose dans cet arrondissement.
Ainsi, pour éviter ce genre de trouble social dans la ville, surtout dans la cinquième circonscription électorale de Talangaï, notamment au quartier 68 (Maman Mboualé), le président du ‘’Club Claudia Solution’’, Isidore Lenga, qui est aussi suppléant de la députée ... Lire la suite

Au marché central de Bunia, les effets des violences dans le territoire de Djugu, considéré comme le grenier de la province, commencent déjà à se ressentir.
La situation en Ituri n’a pas beaucoup évolué. Contrairement aux allégations des autorités de la province évoquant une maîtrise de la situation, les nouvelles en provenance de ce coin du pays ne sont guère rassurantes. Ce qui est présenté, à tort ou à raison, comme le fait d’un conflit intercommunautaire entre les agriculteurs Lendu et les éleveurs Hema a atteint aujourd’hui des cimes inespérées avec, à la clé, de nombreuses victimes d’une violence sans nom. Une centaine de morts, plus de deux mille cases incendiées et des déplacements de la population. Le bilan dressé le 14 mars par le vice-gouverneur de la province, Pacifique Keta, traduit la hauteur du cynisme et de la barbarie qui a cours dans ... Lire la suite
Crise du Pool : la sortie des ninjas ne peut être possible sans la commission ad hoc mixte paritaire
Le président de la cellule de sensibilisation et communication de la commission ad hoc mixte paritaire, Franck Euloge Mpassi, a laissé entendre, dans un entretien exclusif avec Les Dépêches de Brazzaville, le 14 mars, qu’aucun ninja proche du pasteur Ntoumi n’est encore sorti des forêts.
« Nous attendons le déclic de toutes les opérations. Et cette sortie des ninjas ainsi que celle du pasteur Ntoumi qui, au passage, choisira le village de son choix pour habiter, est conditionnée par la levée du mandat d’arrêt. Ce qui a été arrêté par la commission ad hoc paritaire dans les discussions selon l’accord du 23 décembre 2017, qui dit que le pasteur Ntoumi doit retrouver ses droits.», a déclaré Franck Euloge Mpassi.
Il a également rappelé qu’après la signature de l'accord, le climat s’est apaisé avec le gel des positions de la Force publique et des ... Lire la suite

La dépouille continue d’être gardée au frais, à la morgue de l'hôpital général de référence de Kinshasa.
Annoncée initialement pour ce 15 mars, la levée de corps de Rossy Mukendi est reportée à une date ultérieure. Ce qui remet à plus tard, sans aucune précision sur la date, les obsèques de cet activiste des droits de l’homme, au grand dam de ses proches. Dans la commune de Lemba où le défunt a évolué, c’est un peu la consternation. L’attente se fait longue. Après la messe de suffrage du 6 mars organisée par les mouvements citoyens en hommage à l'un des leurs abattu le 25 février dernier par un élément de la police à la suite d’une marche initiée par les laïcs catholiques, d’aucuns ont cru que les choses pouvaient aller très vite. Que non ! On en est encore à tergiverser sur la question d’autopsie.
Après une première, l’auditorat ... Lire la suite

La fin du premier trimestre 2018 est dominée par un intérêt de plus en plus croissant des états-majors des partis politiques vis-à-vis du calendrier électoral. Les uns et les autres prennent conscience des enjeux électoraux à plus ou moins trois mois de la convocation de l’électorat alors que la Céni s’apprête à lancer à grande échelle la campagne de sensibilisation de la population à la machine à voter, laquelle fait objet des critiques dans certains milieux politique et au sein de la société civile proche de l’opposition.Cette période est également marquée par des alliances contre nature tant dans l’opposition que dans la majorité, sans prise en compte du vrai poids politique de chacun dans sa base électorale. Le temps semble propice à une enquête par sondage pour récolter les premières intentions de vote au cas où la présidentielle aurait eu lieu ... Lire la suite

Un an après le meurtre des deux fonctionnaires onsusiens, la sécurité reste précaire au Kasaï dans le centre de la République démocratique du Congo, où les militaires ont tué lundi deux personnes en traquant un milicien selon des sources locales.
Le 12 mars 2017, la Suédo-Chilienne Zaida Catalan et l'Américain Michael Sharp ont été tués au cours de leur enquête sur des fosses communes dans cette région en proie à des troubles depuis septembre 2016. Un an après, les audiences du procès de leurs assassins présumés devant un tribunal militaire sont suspendues depuis le 22 octobre, à la grande surprise des avocats. Les autorités congolaises affirment que les deux experts ont été tués par des "terroristes" du mouvement Kamuina Nsapu, entrés en rébellion après la mort de leur chef traditionnel dans un assaut de l'armée en août 2016.
Une enquête de Radio France ... Lire la suite

En lançant sa propre plate-forme électorale, l’ex-gouverneur du Katanga vient d’hypothéquer les chances de survie de la coalition créée à Genval (Bruxelles). Il a rappelé à lui tous ses affidés, au grand dam de son alter égo, Félix Tshisekedi, obligé de faire avec cette nouvelle donne.
Les grandes manœuvres politiques ont commencé dans l’opposition congolaise à près de dix mois des élections prévues d’ici à décembre. Une sorte de branle-bas est en train de s’observer au sein des partis politiques qui cherchent, d’ores et déjà, à mieux se positionner pour affronter les prochaines joutes électorales. L’heure est désormais aux alliances de toute sorte, même au-delà des bases idéologiques. Tout ce qui importe, c’est gagner ensemble les élections pour espérer avoir droit de cité au moment de la redistribution des cartes. ... Lire la suite

Le Parti Lumumbiste unifié (Palu) a amorcé, via ses cadres, une série des rencontres avec quelques partis de l’opposition dont le MLC et l’UNC dans la perspective de la création d’une nouvelle plate-forme politique en prévision des prochains scrutins, scellant de fait sa rupture avec la coalition au pouvoir.
Hier partenaire incontournable de la majorité présidentielle (MP) aux élections de 2006 ayant conduit à la victoire de Joseph Kabila face à Jean-Pierre Bemba, le Palu croit le moment venu de prendre ses distances par rapport à la coalition au pouvoir. Le deuxième acte de ce partenariat politique s’étant joué en 2011 sur fond d’une baisse sensible des sièges remportés aux législatives, le Palu ne constituait plus un allié de taille pour la MP. Toute la trame de la déception du parti d’Antoine Gizenga trouve son fondement dans cette déconvenue ... Lire la suite