Opinion

  • Éditorial

Equation

Mardi 22 Juin 2021 - 15:07

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Il est évidemment trop tôt, beaucoup trop tôt même, pour dire ou écrire si le nouveau gouvernement est capable de relever les défis qui lui ont été fixés. Mais  il ne l’est pas pour prédire que tout sera mis en œuvre, du haut en bas de la gouvernance publique, afin d’y parvenir dans un délai raisonnable. En témoigne le programme que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a détaillé longuement hier devant les députés à l’Assemblée nationale, en s’engageant notamment à procéder tous les trois mois à une évaluation précise des actions menées dans ce cadre par chacun de ses ministres.

 

Faire en sorte que le programme pour le moins ambitieux sur lequel le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, s’est fait élire le 21 mars dernier pour un nouveau mandat de cinq ans, faire en sorte donc que ce programme soit concrétisé de façon claire dans les mois à venir est d’autant plus important que l’année 2022 sera une nouvelle année décisive sur le plan politique pour le Congo : décisive car elle sera marquée par les élections législatives et locales dont dépend la stabilité de la majorité présidentielle sur le plan national et départemental ; décisive aussi car  elle démontrera, ou infirmera la capacité du nouveau gouvernement à concrétiser les engagements pris envers la société civile dans son ensemble.

 

Les attentes des citoyennes et des citoyens étant particulièrement fortes dans le moment pour le moins difficile que nous traversons, l’exécutif n’a en réalité pas droit à l’erreur. Ou bien il prend, dans les domaines clés dont dépend l’avenir du pays, les décisions qui permettent tout à la fois de résoudre les problèmes présents et de préparer un avenir plus radieux pour chacun de nous, ou bien il n’y parvient pas dans un délai raisonnable et déçoit l’opinion publique dans son ensemble : dans le premier cas il sortira vainqueur des scrutins qui marqueront l’année prochaine et pourra, de ce fait, envisager l’avenir sereinement; dans le second cas il se verra confronté à des tensions sociales qu’il aura le plus grand mal à réduire.

 

Cette équation, le président de la République la connaît d’autant mieux qu’il a dû la résoudre pour lui-même et que, aussitôt élu, il a choisi pour concrétiser le programme du nouveau quinquennat un homme, Anatole Collinet Makosso, dont l’engagement à ses côtés et la volonté de réussir sont affichés clairement depuis fort longtemps.

 

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 29/4/2024 | Rapprocher
▶ 27/4/2024 | Défilé de chefs
▶ 26/4/2024 | Droit social
▶ 25/4/2024 | Bon remède
▶ 23/4/2024 | Employabilité
▶ 22/4/2024 | Satisfait
▶ 20/4/2024 | Image-texte-son
▶ 18/4/2024 | Etats généraux
▶ 15/4/2024 | Faire mieux
▶ 13/4/2024 | C'était chaud !