Afrique centrale : un partenariat « fort » pour accélérer la transformation industrielle

Mercredi 15 Décembre 2021 - 11:42

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Tenue du 6 au 10 décembre dernier à Brazzaville, la 37e session du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale a mis à jour la question de la diversification des économies très dépendantes du pétrole. Les participants ont appelé à un partenariat fort entre les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile.  

La problématique de la diversification économique en Afrique centrale a été au centre de la rencontre des hauts fonctionnaires et experts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEAC) organisée par le gouvernement congolais et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA). Les participants ont passé en revue l'engagement des pays dans la transformation industrielle et tenté d’identifier les lacunes des systèmes existants.

Peu diversifiées et tributaires des matières premières (pétrole et mines), les économies de l’Afrique centrale sont moins résilientes face au choc extérieur. Il faut donc un leadership sociétal engagé pour la mise en œuvre de la stratégie de la diversification économique au sein de la sous-région, a recommandé Jean-Luc Mastaki, le chargé de bureau Afrique centrale de la CEA.

« Il faut un partenariat fort entre le secteur privé, le secteur public et la société civile pour porter les ambitions clairement soulignées par l’espace communautaire en matière de diversification économique et de l’industrialisation qui soient inclusives et durables. L’autre conclusion de la rencontre porte sur le leadership engagé dont a besoin la communauté », a lancé cet expert.   

Le renforcement des économies de la sous-région implique, a soutenu Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la CEA, des engagements politiques des États à créer les meilleures conditions pour l’industrialisation et la participation des acteurs de la société civile. Malgré les avancées enregistrées au cours de ces dernières années en Afrique, les économies demeurent fragiles.

La commission CEEAC, quant elle, a suggéré la valorisation des ressources forestières et hydrographiques. Pour cela, le commissaire à l’environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural de la Commission CEEAC, Honoré Tabuna, a évoqué le projet d’élaboration d’un programme de développement de l’économie verte. « Mettre en valeur les riches ressources forestières et hydrographiques dont dispose la sous-région. Les pays doivent rapidement comptabiliser les résultats pour bâtir un programme de diversification économique », a-t- il martelé.   

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la clôture de la rencontre

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