Biodiversité en RDC : des experts en atelier sur l’identification des critères des zones-clés

Mardi 23 Août 2022 - 19:00

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Les travaux ambitionnent de donner aux participants les moyens techniques et scientifiques pour mener à bien le processus d’identification des zones-clés de la biodiversité dans le pays, qui est un projet implémenté par le Fonds mondial de la nature (WWF), une ONG internationale active dans la conservation.

Le WWF et ses partenaires Birdlife international et Key Biodiversity Area organisent, du 23 au 25 août, au centre Saint-Pierre-Claver à Kinshasa un atelier de formation sur les critères d’identification des zones-clés de la biodiversité en République démocratique du Congo (RDC). Ces assises permettent aux experts intéressés par la biodiversité dont des chercheurs, des enseignants, etc., de réfléchir sur des voies et moyens de « sortir des sentiers battus, qui ont montré leurs limites, en vue de commencer une nouvelle ère et faire de la conservation un outil de développement ».

Pour le directeur national par intérim de WWF-RDC, Terrence Ekanje, cet atelier, qui a été repoussé depuis plus de trois mois par manque de formateurs, ambitionne de donner aux participants les moyens techniques et scientifiques pour mener à bien ce processus d’identification des zones-clés de la biodiversité dans le pays, qui est un projet implémenté par cette ONG internationale active dans la conservation. Le directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Olivier Mushete, a, lui, souhaité la réplique de ce genre de formation dans les autres parties du pays.

Le conseiller chargé de la Conservation de la nature au sein du ministère chargé de l’Environnement et Conservation de la nature et représentant de la vice-Premier ministre, Benjamin Kubu, qui salue l’organisation de cet atelier, a indiqué que la RDC doit se prévaloir de ses atouts en tant que pays solution. Mais aussi, a-t-il fait savoir, le Congo doit également être actif dans les négociations qui se tiennent à travers le monde dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Pour lui, ces critères des zones-clés doivent être clairement mentionnés afin de permettre au pays de se positionner lors de ces dites négociations.

Le secrétaire général à l’Environnement et au Développement durable, Benjamin Toirambe, a, quant à lui, regretté la mauvaise gestion des zones-clés de la biodiversité que le pays possède déjà. Il fustige le fait que derrière chaque action contre la biodiversité, l’on trouve la main des intellectuels. Pour lui, ces assises devraient donc permettre de former la conscience. « S’il y a formation, c’est la conscience que l’on doit former parce que les critères, nous les connaissons mais, lorsque l’on est sur le terrain, nous faisons autre chose », a-t-il affirmé. Pour le numéro un de l’administration de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, la présence de ces experts en atelier est une opportunité pour démontrer que l’on peut vivre en harmonie avec la nature. « C’est pour cela que les critères d’identification des zones-clés de la biodiversité s’avèrent importants dans le contexte actuel », a-t-il dit. Et de souligner que la biodiversité reste la réponse à plusieurs projets de développement durable. A l’en croire, si la localisation des aires protégées est mieux faites, on aura la possibilité d’avoir jusqu’à trente pour cent de conservation.

Pendant les trois jours, les participants vont suivre des exposés et vont discuter en vue d’identifier clairement ces critères qui permettront à la RDC d’identifier des zonés-clés de la biodiversité afin de continuer à jouer son rôle dans le domaine de la conservation et être le pays solution, comme le soutient la vice-Premier ministre chargé de ce secteur.

 

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

1: La salle, lors du lancement de l'atelier/Adiac 2: Photo de famille des participants/Adiac

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