Biodiversité : vers l’identification et la réévaluation des zones clefs du paysJeudi 13 Octobre 2022 - 18:00 Un atelier de sensibilisation et de formation dans le cadre du projet d’identification des zones clefs pour la biodiversité (Key biodiversity areas) a été ouvert par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, en vue d’identifier et de réévaluer ces zones.
Partenaire clé du gouvernement congolais, WCS a signé avec lui des accords de coopération depuis 1991 qui visent à promouvoir la conservation des forêts. A ce titre, WCS travaille à ses côtés et a conduit certaines études qui ont abouti à la création du Parc national Nouabale-Ndoki, en 1993 ; à la création du Parc national de Ntokou-Pikounda, en 2012 ; à la création du Parc national de l’Ogooué-Leketi (cinquième parc de la République du Congo), en 2018 ; et récemment à la création de deux aires marines protégées à Mvassa et Loango ; et l’extension du Parc national de Conkouati-Douli, dans sa partie marine. « Ceci témoigne de la bonne collaboration qui existe entre le gouvernement congolais et WCS dont j’ai la charge de représenter ici », a souligné le directeur général de cette société au Congo, Richard Malonga. A son tour, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a fait savoir qu’elle ouvre cet atelier national en prélude à la tenue de la quinzième réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique qui se tiendra du 7 au 19 décembre prochain à Montréal, au Canada. Ce projet soutenu par le Fonds Bezos pour la terre, au travers des organisations de conservation comme WCS, est implémenté dans trois pays du Bassin du Congo, dont la République du Congo, a-t-elle indiqué. « En effet, grâce à une politique de gestion durable des ressources naturelles, la République du Congo a réussi à conserver non seulement une abondante et riche biodiversité, mais aussi une très importante zone de tourbières tropicales de 55 000 Km², abritant 10% de la biodiversité mondiale et stockant 11 milliards de tonnes de carbone. C’est ainsi que le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, outil financier de la Commission climat du Bassin du Congo, a été mis en place pour financer les projets concourant à la promotion de l’économie verte et bleue dans chacun des pays du Bassin du Congo. Ceci est la preuve de notre engagement en faveur de la conservation de la biodiversité des écosystèmes terrestres, aquatiques, littoraux et marins de notre pays », a déclaré la ministre.
Bruno Okokana Légendes et crédits photo :1- La ministre ouvrant l’atelier national / MEDDBC
2 -Les participants posant avec la ministre / MEDDBC
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