Opinion
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CalmeMardi 23 Février 2016 - 11:00 Il ne faut jamais jurer de rien, mais reconnaissons que le scrutin du 20 mars se prépare dans le calme. Alors que certains prédisaient sinon le pire, du moins une certaine effervescence dès le début de la campagne électorale celle-ci semble devoir se dérouler sereinement : les administrations concernées sont à l’œuvre pour faire en sorte que tout soit prêt le jour venu, les formations politiques s’organisent pour occuper le terrain sitôt le coup d’envoi de la compétition donné officiellement, quant aux citoyens ils vaquent à leurs occupations sans donner le moindre signe d’agitation. La suite des évènements démentira peut-être ce pronostic mais tout indique aujourd’hui que ce premier tour de l’élection présidentielle confirmera la volonté du peuple congolais de se prononcer dans la sérénité, en toute liberté. Et si c’est bien le cas les oiseaux de mauvais augure, qui n’ont pas cessé de prédire le pire dès la tenue du référendum constitutionnel il y a cinq mois, n’auront plus qu’à replier leurs ailes afin d’y cacher leur long bec. Car le Congo aura démontré de façon claire et définitive qu’il a fait siens les principes de la démocratie, qu’il n’entend se laisser dicter ses décisions par personne, qu’il choisit librement ses dirigeants. Au-delà, cependant, du climat général dans lequel se déroulera l’élection présidentielle ce qu’il convient d’observer avec la plus grande attention est la préparation du scrutin dans l’environnement immédiat des citoyens. Compte tenu de ce qui précède rien, en effet, ne serait pire que la réédition des défaillances matérielles qui ont marqué dans le passé certaines échéances électorales, provoquant parfois une abstention massive dont les retombées négatives demeurent présentes dans tous les esprits. S’il est un devoir que la dizaine de candidats qui s’apprête à solliciter les suffrages des citoyens sur toute l’étendue du territoire doit s’imposer, c’est bien celui de faire vérifier par leurs fidèles que les listes électorales seront prêtes le jour venu, que les bulletins de vote seront disponibles partout, que les urnes seront acheminées à temps, que les responsables des bureaux de vote seront compétents, bref que chacun pourra voter. À un peu moins de quatre semaines du scrutin il n’est pas trop tard pour rappeler cette évidence.
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