Chronique : les banques face à l’urgence climatique

Jeudi 5 Août 2021 - 20:00

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Avec l’émergence d’une économie axée sur le développement durable et les nouvelles opportunités commerciales qui l’accompagnent, les plus sceptiques ont fini par comprendre la réalité de la situation climatique que nous vivons et l’urgence d’agir pour sauver la planète. C’est certainement pour cela que dans un élan sans précédent pour l’action climatique et la durabilité, une centaine de grandes banques et les Nations Unies ont lancé il y a deux ans à New York, un programme appelé : « Principes pour un secteur bancaire responsable ». 

Les principes pour un secteur bancaire responsable réunissent 130 banques signataires détenant un ensemble d’actifs d’une valeur de 47 000 milliards de dollars, soit un tiers du secteur bancaire mondial. Selon ces principes, les banques s’engagent à aligner stratégiquement leurs activités sur les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et les Objectifs de développement durable, et à renforcer massivement leur contribution à la réalisation de ces deux objectifs. En adhérant aux principes, les banques ont déclaré qu’elles pensaient que seule une société inclusive fondée sur la dignité humaine, l’égalité et l’utilisation durable des ressources naturelles permettrait à leurs clients et leurs marchés de prospérer.

Les principes sont soutenus par un cadre de mise en œuvre solide qui définit clairement les responsabilités et oblige chaque banque à définir, publier et travailler à des objectifs ambitieux. En créant un cadre commun guidant les banques dans la croissance de leurs activités et dans la réduction des risques en soutenant la transformation économique et sociale nécessaire à un avenir durable, les principes ouvrent la voie à la transformation en un secteur bancaire durable.

Tout le monde sait que les forêts du Bassin du Congo sont d’immenses réservoirs de carbone. Les arbres et la végétation absorbent et en stockent des quantités massives. Adopter des économies sobres en carbone et résilientes au changement climatique qui soutiennent les objectifs de l’Accord de Paris nécessite un investissement d’au moins 60 000 milliards de dollars d’ici à 2050.

Même si les mesures prises pour lutter contre les changements climatiques se multiplient, celles-ci ne sont pas encore suffisantes pour atteindre l’objectif des 1,5 ° C de l’Accord de Paris. Cependant toutes ces annonces et ces promesses de financements climatiques sont des signes positifs qui donnent un espoir sur une prise de conscience mondiale pour l’action climatique.

Boris Kharl Ebaka

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