Circulation : le business sur les ponts de fortune en temps de pluieVendredi 1 Février 2019 - 12:19
Les petits ruisseaux sortent de leurs lits, les ponts sont noyés. Une occasion pour eux de se faire les poches. Ils érigent des barricades en exigeant aux passants de payer avant de traverser. Un pot ou un sceau est souvent placé juste à côté, qui paie passe. « Nous prenons le temps d’aménager pour faciliter le ruissellement des eaux, de sorte que les passants traversent sans problème », indiquent-ils pour justifier l’argent récolté. Seulement, le constat est que parmi les jeunes qui prennent ces initiatives, il y a ceux qui ne font absolument rien pour aménager les zones inondées. Un petit bâton suffit pour barrer la route et exiger le paiement avant de passer. D’autres par contre le font pour le bien de la communauté. L’argent récolté permet d’acheter les sacs remplis de sable pour endiguer les eaux. En plus, sur certains ponts, les écoliers ne paient pas ainsi que les personnes du troisième âge. En clair, là où les pouvoirs publics ne jouent pas pleinement leur rôle, les jeunes prennent des initiatives en bien ou en mal. Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Un pont de fortune sur la rivière Tsiémé, à Talangaï Notification:Non |