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Jeudi 14 Avril 2016 - 19:05

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Demain, 16 avril 2016, s'écrira une nouvelle page de notre Histoire avec la prestation de serment du président Denis Sassou N'Guesso. Et simultanément se fermera la page, ou plutôt les pages de cette même Histoire qui virent se reconstruire en un peu plus de quinze ans une nation dévastée par les querelles politiciennes et par les guerres civiles.

Disons-le sans l'ombre d'un doute cet évènement sera vécu par la grande majorité des Congolais comme un moment de joie, mais aussi d'espoir car la voie à parcourir pour que notre pays bénéficie dans son ensemble des progrès générés par sa lente reconstruction est désormais largement ouverte. Même si, en effet, l'environnement économique dans lequel nous évoluons aujourd'hui ne semble guère favorable aux avancées sociales, les engagements pris de façon solennelle par le premier président de la Nouvelle République tout au long de sa campagne électorale témoignent d'une volonté de progrès que rien ne devrait arrêter, ni même freiner. Et l’on a vu, partout où il est passé, combien est grande l’attente de nos concitoyens dans ce domaine ?

Nous saurons certainement très vite à quoi nous en tenir sur la stratégie que suivra le chef de l’Etat pour tenir ses promesses: d'abord avec  la désignation d'un Premier ministre à qui incombera la tâche de traduire en termes concrets les idées généreuses émises lors de cette campagne ; ensuite avec  la formation d'un gouvernement capable de mener à bien rapidement les actions annoncées ; enfin, du moins espérons-le, avec la mise en ordre des administrations qui composent l'Etat et dont beaucoup souffrent d'un mal-être évident.

La partie qui se jouera dans les mois à venir sera à tous égards décisive pour le Congo. Mais quelle que soit la volonté du chef de l'Etat, elle ne sera gagnée que si l'équipe qui l’entoure joue, comme on dit, en "team", c'est-à-dire de façon cohérente, en rangs serrés, avec des femmes et des hommes qui partagent les mêmes convictions, visent les mêmes objectifs, ambitionnent les mêmes résultats. Alors et alors seulement la société civile aura la confirmation qu’elle a eu raison de se prononcer comme elle l’a fait le 20 mars.

 

 

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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