Gare aux ragots de la rue !

Et si l’on est conscient de cela, on ne tomberait pas dans le piège des vrais-faux informateurs. Sans gêne aucune, ces vrais-faux informateurs  n’ont jamais eu de honte lorsqu’ils déversent dans l’opinion des ragots qui sont sans fondement informatif. Et pourtant ces mensonges sont toujours maintes fois arrêtés par la réalité des faits. Et si hier nous interpellions les internautes spécialistes des « morceaux » d’informations qui ont pour but de déstabiliser la quiétude à travers leurs réseaux sociaux bizarres; aujourd’hui, nous interpellons des spécialistes des informations de la rue communément appelées « ragots » afin que cela cesse ou tout de même les gens arrêtent de mentir dans les rues. 

Où les trouver ces vrais faux informateurs ? C’est quand même bizarre, car ils sont  enfouis dans la masse et se font distinguer à peine, car ils sont capables de faire le jeu du Caméléon. On les trouve dans la rue, dans les places publiques, dans les marchés, dans les transports en commun, dans les quartiers populaires, au milieu des débits de boisson et même dans les administrations. Ils inventent des faits diffus, les propagent dans l’opinion pour créer le sensationnel, la psychose et la peur. Et à la fin, ces mêmes informations sont battues en brèche par l’actualité officielle. Tenez ! Prenez seulement ce seul exemple, lorsqu’il est 19 heures ou 20 heures, heures locales, et certaines gens, sans gêne, sont dans des coins de rue pour dérouler leur « journal à eux », celui des faits inventés sur toute la ligne alors qu’au même temps, l’actualité officielle est en train de passer. Quel comportement !

Ces informations à eux, faites d’incohérence et d’idées insoutenables, encore appelées par des « ragots de la rue », sont inventées et imaginées de toute pièce pour jeter le flou dans l’opinion. Où allons-nous avec cette façon de faire qui n’honore nullement les spécialistes et les créateurs de ces faits qui n’ont ni tête ni queue. Ces faux informateurs-là, spécialistes des ragots courent toutes nos agglomérations et nos départements. Ils trouvent toujours quelque chose à « fabriquer » lorsqu’ils savent pertinemment qu’ils mentent. Généralement, ils travaillent en réseaux et se servent de certains jeunes immatures pour mentir puisque ces jeunes ne prennent pas de la peine d’écouter des informations de la radio et de suivre celles de la télévision, encore qu’ils lisent rarement des bulletins et dépêches d’agence de presse dignes de ce nom. Et entre autres milieu récepteur de leurs mensonges, c’est le milieu des analphabètes. Ici, ces menteurs et spécialistes des ragots déversent tout et rien, car là dedans, il y a de la diffamation, du dénigrement, de la diabolisation, de la chosification et autres.

Deux questions suffisent pour lire les ragots et les mensonges de ceux-là. « De qui aviez-vous reçu ces informations ?», « Quel est l’arrêté qui a institué ce que vous dites ?». Leur réponse balbutiante et vague est la suivante : « On nous a dit », terminologie beaucoup usitée par des menteurs. Ce sont donc des virus sociaux, capables d’incendier le tissu social de la même manière qu’une tige d’allumette pourrait incendier une maison. Gare à eux ! Ainsi ils causent beaucoup du tort à tous ceux qui prennent comme vrais ces « insanités » autrement dit ces ragots qu’ils déversent à longueur des journées dans l’opinion. Ils partent de leur maison sans informations, arrivent dans les arrêts de bus, inventent un fait, et une fois dans le bus, ils créent une discussion autour du fait imaginé, et lorsqu’ils descendent du bus, ils font croire que ce fait inventé est une réalité, alors qu’il n’en est rien de tout cela.

Et lorsqu’ils arrivent dans un marché ou au travail ou encore lorsqu’ils reviennent au quartier, ils alimentent d’autres discussions et causeries par des mêmes faits qui n’ont pas de fondements. Ils ne s’arrêtent pas là, ils vont des quartiers en quartiers, de débits de boissons en débits de boissons pour divulguer ces faits diffus qui n’ont ni tête ni queue et ayant un seul but, créer de la confusion.

Comme on le voit, les ragots de la rue sont un moyen usé par des gros menteurs et désinformateurs pour déverser dans l’opinion des « insanités sociales » afin de créer du sensationnel. Arrêtez d’agir de la sorte, car cela ne vous honore pas. Et vouloir persister dans ce mensonge, c’est accepter de naviguer à contre courant de la République.