Gécamines: la société envisage de construire une centrale électrique d’ici 2017

Mercredi 5 Mars 2014 - 16:00

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 L'option envisagerait d’augmenter la production en cuivre de cette entreprise appartenant à l’État congolais.

La Générale des carrières et des mines (Gécamines) tient à réaliser la construction d'une centrale électrique au charbon de 500 mégawatts en 2017. Selon le site Bloomberg, la société étatique a commandé une étude de faisabilité qui prendra fin en septembre. Se référant aux déclarations du président délégué général (PDG) de cette entreprise, Ahmed Kalej Nkand, lors d’une interview au cours de la conférence « Investing in African Mining Indaba » tenue en Afrique du Sud, la source a noté que la construction de cet ouvrage, qui prendrait environ deux ans, pourrait débuter d’ici la fin de cette année ou au début de 2015.

Pour Ahmed Kalej Nkand, cette centrale sera une source de financement pour son entreprise, puisque la Gécamines va seulement utiliser une partie de son électricité et pourrait revendre le reste. Elle pourra également être la première centrale d’électricité continuant à fonctionner sans interruptions. De l’avis du PDG de la Gécamines, cette entreprise tient à favoriser le développement de ses réserves de manière indépendante « En ce moment, nous voulons exploiter nos stocks nous-mêmes », a-t-il affirmé.

Actuellement, la Gécamines s’investit dans la mobilisation du financement pour ce faire. « Nous nous adressons à de nombreux partenaires : banques, institutions financières et même à des entreprises privées de la RDC et d’ailleurs », a soutenu Ahmed Kalej.

Il est noté que la Gécamines, qui était jadis l’un des producteurs de cuivre les plus importants au monde, produisant 476 000 T. en 1986, s’est vue contrainte par un déficit en énergie électrique qui a presque arrêté sa production au début des années 2000. Selon son PDG, cette entreprise n’a produit que 60.000 T de cuivre en 2013 et vise à porter ce chiffre à 100.000 T cette année.  Le site a noté que la société a déclaré en octobre qu’elle pourrait envisager une introduction en bourse dans deux ans, après qu’elle a certifié une quantité suffisante de ses réserves de cuivre.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Construction de la ligne haute tension Inga-Kinshasa