Littérature : le roman « Obi Ocha » au centre d’une conférence sur le leadership fémininMardi 9 Juillet 2024 - 22:43 La conférence sur le leadership féminin, à travers le roman de 70 pages « Obi Ocha » de l’écrivaine congolaise Méouka Messonika, paru aux éditions Les Impliqués, a été animée par les Drs Paul Kananura et Modri Delesse Schwisenberg, le week-end dernier à Brazzaville.
Le roman « Obi Ocha », fait savoir le Dr Paul Kananura, se trouve au centre des valeurs des femmes qui déterminent ce qu’elles cherchent à réaliser et atteindre comme actions afin de pouvoir satisfaire les principaux besoins de la société… Le Dr Paul Kananura souligne que la valeur revêt une importance capitale pour le leadership féminin. Sa quête est toujours essentielle pour l’épanouissement et l’aisance de la personne concernée pour donner du sens à l’action formatrice ou transformatrice… Ce roman, dit-il, devient une force motrice qui aide à surmonter les obstacles et à saisir les opportunités qui se présentent pour réaliser nos objectifs et missions, quelle que soit leur envergure. C’est une guidance qui permet de naviguer dans les complexités de la vie avec une sagesse clairvoyante.
« Obi Ocha », un plaidoyer pour des relations saines La cérémonie a été clôturée par le mot du Dr Modri Delesse Schwisenberg, écrivaine, présidente du Cercle des lettres et des avocats francophones, consule à Paris. Elle s’est appesantie sur l’émergence de l’écriture et l'impact du roman dans la promotion du leadership féminin dans une société en mutation. Pour elle, le roman « Obi Ocha » contribue au débat sur les approches de promotion du leadership féminin, de la pensée féminine, de l’influence des femmes à travers l’écriture avec une philosophie centrée sur « des remords que des regrets » de l’inévitable bilan de la vie. Il renouvelle l’engagement avec une audace d’oser faire ce qui est bon pour soi. C’est exactement cette audace, ce charisme, cette détermination rompue à toutes épreuves qu’a incarné Mme Méouka Messonika, a-t-elle dit. Avant d’ajouter que bâtir à tout prix ce lien si solide et fragile à la fois rappelle les sens de l’humain et la vie tout court. C’est justement en cela que s’inscrit le leadership féminin rêvé par Mme Méouka Messonika lorsqu’elle révèle, en page 14 de son roman : « Tu m’as révélé à moi-même. Je ne me savais pas si belle, si extraordinaire, si précieuse. Je ne savais pas si forte, si puissante, si femme ! ».
L’un des moments forts de cette conférence agrémentée sur fond de la musique de l’orchestre symphonique de Brazzaville a été la remise du tableau à l’auteure du roman par le Dr Modri Delesse Schwisenberg. Méouka Messonika est née au Congo. Après avoir suivi des études de droit et de langues étrangères appliquées (spécialité anglais), elle s’est ensuite réorientée vers les sciences politiques et les relations internationales pour se spécialiser dans les affaires internationales et les politiques de développement. Ayant toujours été habitée par l’amour des lettres et des mots, elle a fait le choix de se lancer dans l’écriture de son premier manuscrit, « Obi Ocha ». Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1- Méouka Messonika (en noire), le Dr Paul Kananura et le Dr Modri Delesse Schwisenberg/ DR
2- Les participants à la conférence/ DR
3- L’auteure dédicaçant son ouvrage/ DR
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