Musique sacrée : l’album Likambo ya mwasi -Mystère de la femme- présenté au Centre culturel russe

Cet opus produit par la maison PPJ production du Prince Chérubin Mayélélé, est une interpellation que le frère Christian Mabiala fait aux frères religieux. Il contient dix titres, à savoir : Contradiction ; Likambo ya mwasi ; Mwana mpaté ; Ngolu ; Nzela ekulusu ; Nzambé ya balongi ; Obobo ; Sanzola ; Telema ; Tout va changer.

Au cours de cette présentation, Christian Mabiala a parlé du contenu de chacune de ses chansons.  Likambo ya mwasi- Mystère de la femme, est la chanson dans laquelle le chantre a voulu présenter la femme par rapport à la pensée du Seigneur. Dans la Bible, dit-il, le Seigneur à trois pensées : la pensée doctrinale, la pensée prophétique et la pensée évangélique. Il a expliqué la femme par rapport à toutes ces trois pensées.  A propos de la première, il dit que celui qui sert la femme sera également servi par la femme, mais celui qui se sert de la femme, la femme également se servira de lui. Il a cité l'exemple d'un homme plus sage dans la Bible qui s’appelait Salomon. Il était tellement sage que le monde venait de partout pour le consulter. Mais à la fin de son ministère il a adoré les statuts, sous l'influence de la femme. Or, le cœur d’une femme est un océan de secrets, d’où il faut savoir comment l'utiliser. Jacob quant à lui avait travaillé pendant 14 ans pour avoir une femme.

Dans Contradiction, il a fait l’analyse selon laquelle la religion la plus contradictoire c’est le christianisme. Dans l’indouisme et dans l’islam, ce sont les mêmes prédications, alors que chez les chrétiens, les uns disent que la femme a le droit d'enseigner la parole de Dieu, tandis que  d’autres disent le contraire. Mais au-delà de tout cela, ce qui  unit les chrétiens est plus fort que ce qui les divise. Et ce qui les unit c’est la parole de Dieu. A cause de cette parole, ils sont appelés à marcher ensemble, sans tenir compte de leurs divergences. Dans Philippiens 3: 15, il est écrit : " Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus".

Dans Mwana Mpaté, le frère Christian Mabiala présente Jésus-Christ comme l’Agneau immolé qui s’est offert pour nous. Cette question est posée quand Abraham est monté avec son fils Isaac à la montagne. Ce dernier avait dit à Abraham son père : "J'ai tout vu, le couteau et le reste, sauf l’agneau. Où est-il ?".  Son père lui répondit: "Tout sera pourvu à la montagne". Cette question posée dans l’Ancien Testament a finalement trouvé sa réponse chez Jean Baptiste, lorsqu'il dit à ses disciples : « Voici l’Agneau de Dieu, qui hôte le pêché du monde ». Jésus-Christ est cet agneau.

S’agissant de la chanson Ngolu, le chantre montre que c’est bien d’avoir la grâce de Dieu. « Nous avons besoin d’être assis dans la présence de Dieu. Or la présence de Dieu c’est la gloire, or nous avons besoin de la gloire et non seulement la grâce », a-t-il fait remarquer.

Dans Nzela ya ekulusu, le frère Christian Mabiala a parlé des souffrances de Christ pour notre rédemption. Une forte promotion se fait autour de cet album. Quatorze chaines environs des deux Congos diffusent Likambo ya mwasi. Et l’artiste s’apprête à livrer dix spectacles qui partiront du 21 mars au 8 avril, en commençant par Pointe-Noire, le tout sanctionné par un méga concert public à la préfecture de Brazzaville.

Prince Mayélélé, responsable de la maison PPJ production, producteur de l’album Likambo ya Mwasi, dit avoir réalisé une production exclusivement professionnelle par la grâce de Dieu. « Ce n’est pas parce qu’on a produit, qu’automatiquement on doit avoir un retour concret, non ! Dieu nous bénit, parce que tout ce qu’on a investi, c’est lui qui nous le donne et comme il nous bénit, nous aussi nous bénissons son œuvre. C’est un mystère et une folie pour ceux qui n’ont pas Christ », a-t-il enfin déclaré.