Reconduction-3 et fin

Nous bouclons à présent la série des observations que nous avions faites à deux reprises, à ce même endroit, sur la persistance, cette nouvelle année, des épreuves que le monde n'avait pu surmonter l'an passé en raison de leur complexité. Nous disions qu’elles impacteraient encore fortement les relations internationales sans cependant être en mesure d’arrêter la roue de l'histoire. 

Selon les rapports des experts relayés par plusieurs médias à travers les cinq continents, l’une de ces épreuves, la crise économique et financière en cours depuis 2014, serait sur le point d'être maîtrisée. Elle a été exacerbée par la pandémie de covid-19, elle aussi en cours de tassement en dépit des appels à la prudence toujours en vigueur.

L'humanité a-t-elle, peut-être, au bout de deux années de souffrances, franchi le cap de l'immunité collective qui représente une parade naturelle aux pandémies de la classe du covid-19 ? Les nouvelles sont donc relativement bonnes sur ce volet socio-économique. Les mesures draconiennes imposées par les circonstances de cette incroyable infortune sont partout en train d’être assouplies.

Ceci dit, dans la quête du bien-être collectif auquel aspirent tous les peuples, il restera à se pencher sur les volets politique et diplomatique des relations internationales. Parce qu'ils engagent les États dans ce qu'ils ont de plus jaloux à préserver, à savoir leur souveraineté, ces deux axes feront encore parler d’eux cette année.

Sera-ce en bien ? Tel est le souhait de tous, mais au vu du climat délétère actuel, l’année qui commence n'aura rien à envier à celle qui l’a précédée. Au contraire, les grandes éclaircies étant rares, 2021 et 2022 pourront faire bloc pour prêter leurs turbulences à leur consœur qui surviendra dans seulement onze mois. Si l’on n’y prend garde !