Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
ReportéJeudi 4 Juin 2020 - 18:56 Annulé, reporté… Chaque jour s’allonge la liste des festivals baissant le rideau sur cette saison sèche 2020. Rassemblements interdits jusqu’en fin juin, ou presque, mais l’incertitude demeure également au-delà, car la grande scène de la covid-19 est encore sous les projecteurs. Comment garantir encore le programme, la date et l’heure lorsqu’il n’y a plus aucun calendrier tangible ? Les organisateurs et mécènes sont dans l’embarras. Il faut pourtant décider. Sacrifier, suspendre ou reporter le travail d’une année dans l’espoir de sauver le rendez-vous pour les événements à venir. A Pointe-Noire, le célèbre Festival international des musiques et des arts N’Sangu Ndji-Ndji, programmé du 3 au 7 juin, va devoir repenser son organisation pour l’année prochaine. Des centaines d’acteurs culturels au chômage donc et des artistes en provenance de plusieurs pays en déroute. Dans cet horizon incertain, le Festival panafricain de musique annoncé en juillet risque de subir un second affront après l’annulation de l’édition 2017 pour des « impératifs insurmontables d’agenda ». Fragile par essence, le spectacle vivant se bat désormais pour sa survie. Même autorisé, difficile de s’engager si l’on pense que les recettes ne seront pas au rendez-vous, faute de public. Et si l’on annule, comment récupérer les réalisations déjà consenties ?
Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |