Afrique-Monde
Aucune date précise n’a été choisie mais la Cour constitutionnelle a indiqué le 2 février que l’élection présidentielle doit être ouverte 75 jours au plus tôt et 60 jours au plus tard avant la fin du mandat présidentiel en cours.
« Le mandat du président de la République ayant débuté le 4 mai 2010, date de prestation de serment, il prend fin le dimanche 3 mai 2015. En conséquence, le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral au plus tôt le 17 février 2015 et au plus tard le 5 mars 2015 », précise la cour constitutionnelle dans un communiqué.
Pour l’heure l’on sait que la Commission électorale indépendante (Céni) effectue la révision des listes électorales depuis le 20 janvier. Cette opération prendra fin le 23 février. Et si tout va bien, le gouvernement devra convoquer le corps électoral sur proposition de la Céni, chargée ... Lire la suite
Marie Thérèse Kéita Bocoum, l’experte indépendante des Nations unies sur les droits humains en Centrafrique doit se rendre mardi dans ce pays. Elle estime qu’en dépit des progrès, la situation sécuritaire reste « très précaire » parce que les menaces et exactions y persistent.
Selon un communiqué, du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, cette visite, la quatrième du genre que Marie-Thérèse Bocoum effectue en Centrafrique va porter sur l’examen de l’évolution de la situation des droits humains à travers le pays. L’occasion permettra également de s’enquérir sur la mise en œuvre de ses recommandations, précise la source.
« La situation en République centrafricaine semble être à la croisée des chemins, avec des initiatives positives, comme le lancement des consultations nationales pour préparer le forum de Bangui sur la ... Lire la suite
La mobilisation des financements pour la lutte contre le réchauffement climatique rencontre peu d'adhésion. Or ces financements sont déterminants pour l'accord pour la COP 21.
Selon certaines estimations, le coût de la réduction des gaz à effet de serre oscillerait entre 500 milliards et 1500 milliards d'euros. Paris doit accueillir la conférence COP 21 en décembre prochain, avec pour impératif la signature d'un accord mondial visant à limiter le réchauffement climatique après 2020 à 2°C. À ce jour, les moyens financiers pour y faire face sont insignifiants et les besoins pressants.
Dans les accords de Copenhague et de Cancun, les pays occidentaux s'étaient engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an de financement publics et privés pour la période pré 2020, seul espoir pour les pays en développement pour planifier leur politique d'adaptation aux effets ... Lire la suite
Après l’élection de M. Sergio Mattarella, journalistes et observateurs sont dans l’attente des signaux sur la politique italienne en Afrique.
Il y aura à scruter dans l’action du nouveau président italien Sergio Mattarella la place qu’il réservera à l’Afrique dans son action. Les présidents en Italie disposent certes d’un pouvoir plutôt honorifique, mais il n’empêche que le président Giorgio Napolitano, son prédécesseur, a su ajouter à son humanisme communiste athé une vision africaine où le mot ‘solidarité’ a su constamment trouver sa place. À plusieurs reprises, il a pris position en faveur de l’Afrique, n’hésitant pas à la désigner comme terre d’espoir pour les investisseurs.
Ainsi, en novembre 2010, Giorgio Napolitano soutenait, à un moment où l’opinion n’était pas encore acquise à l’idée que le continent noir, continent de ... Lire la suite
Le Forum africain des éditeurs (TAEF) a ouvert sa sixième assemblée générale, le 2 février, à N'Djamena, en présence du Premier ministre du Tchad, Kalzeubé Payimi Deubet, représentant le président de la République, Idriss Deby Itno. Pendant trois jours, éditeurs, responsables des médias, journalistes et experts venus de plusieurs pays africains débattront du thème « Les médias et les crises en Afrique : insécurité et épidémies ».
À l'ouverture des travaux, le Premier ministre tchadien, a annoncé le soutien de son pays à la promotion d'une presse africaine forte et dynamique, aux mains de professionnels chevronnés disposant de moyens modernes pour son épanouissement. " Le Tchad se veut un exemple de liberté de presse", a t-il martelé, expliquant le rôle que les médias ont à jouer au regard des défis d'un genre nouveau qui frappent l'Afrique, à ... Lire la suite
Après l’avoir manifestement ignorée au cours des quatre dernières années, les pays de l’Union africaine remettent la crise libyenne au goût du jour. Cette fois, l’Afrique revient sur ce dossier en ayant le vent en poupe.
En effet, le 28 janvier dernier à Addis-Abeba en Ethiopie, dans le contexte du 24e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), les représentants d’une vingtaine de pays et organisations réunis au sein du Groupe international de contact pour la Libye se sont accordés sur une évidence que la communauté internationale a feint d’ignorer pendant longtemps.
Ils ont reconnu unanimement « qu’il ne peut y avoir de solution militaire à la crise actuelle en Libye, et que seul le dialogue permettra de promouvoir durablement la paix, la sécurité, la stabilité et la réconciliation ». Comprise comme telle par des ... Lire la suite
Les élections présidentielle et législatives sont prévues le 14 février 2015 au Nigéria. Cependant dans le nord-est du pays, notamment à Gombe, Potiskum, Gambonu et Maiduguri, les islamiques de Boko Haram sont sur tous les fronts, combattant les soldats nigérians et tchadiens. Ce qui constitue, au regard de ces faits, un véritable obstacle au bon déroulement du scrutin à venir.
La Commission électorale a maintenu la date de l’élection présidentielle et des législatives au Nigeria, le 14 février prochain. Mais les attaques récurrentes du groupe Boko Haram, pourraient affecter profondément l'environnement politique du Nigeria et le déroulement du scrutin du 14 février 2015. Le conflit pourrait empêcher une population découragée d’aller voter, et l'instabilité pourrait tout simplement rendre logistiquement impossible pour les fonctionnaires électoraux ... Lire la suite
En marge des travaux du sommet de l’Union africaine (UA), à Addis Abeba, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a chargé son premier ministre, Abdelmalek Sellal, de remettre des lettres aux chefs d’Etat des pays membres de l’Association des producteurs de pétrole africains (APPA) afin de se concerter.
Ces lettres ont été remises aux présidents du Gabon, de l’Angola, de la République du Congo, de la Guinée-équatoriale et du Nigeria, au cours d’une réunion tenue en marge des travaux de la 26è session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine,
A cette occasion, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’APPA ont insisté sur la nécessité de stabiliser le marché pétrolier afin d’assurer des prix rémunérateurs aux producteurs et des prix équitables pour les consommateurs et l’économie mondiale.
Les ministres, qui ont ... Lire la suite
Dans le but d’inciter les pays africains à s’impliquer massivement dans le secteur agricole, en mettant en œuvre des politiques efficaces, pouvant renforcer la lutte contre la faim, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu public le week-end dernier un rapport.
Dans ce rapport, la FAO souligne que l’agriculture pourrait être une solution capable de régler la question de la faim en 2025. Mais cet axe peut devenir un élément-clé pour résoudre le problème de la faim dans le continent si les États donnent aux petits producteurs agricoles la capacité d’accéder aux crédits et développent des stratégies en leur faveur. « Les pays africains ont fait des efforts significatifs vers la victoire sur la faim. En 2025, le continent africain pourrait redoubler ces efforts et régler de manière définitive la question de la ... Lire la suite
« L'intégration économique est la clé de l'Afrique. Le processus doit être accéléré. On l'a vu dans d'autres régions : les taux de croissance évoluent rapidement s'il y a intégration. Il est urgent de diversifier notre économie, et nos marchés d'exportation », a déclaré le commissaire aux Affaires économiques de l'Union africaine (UA), Anthony Mothae Maruping.
Ajoutant : « la crise de 2008, qui avait entraîné récession et envolée des prix des matières premières, a démontré la vulnérabilité de l'économie du continent africain, dépendante de ses ventes vers l'Europe, l'Amérique et l'Asie. Or les Nations unies estiment qu'au cours de la période comprise entre 2007 et 2011, la part des exportations intra-africaines était en moyenne de 11 %, contre 70 % en Europe ».
L'African Free Trade Zone (AFTZ) serait une solution pour réduire la fragilité ... Lire la suite