Afrique-Monde
Les militaires français engagés en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris, portent des « blessures invisibles », notamment des syndromes de stress post-traumatique, à en croire, un rapport d’information publié par deux députés français.
Ce type de choc remarquable pendant la Première guerre mondiale, n’a été reconnu qu’en 1992 en France comme blessure de guerre. En 2011, suite à l’engagement militaire français en Afghanistan et son impact sur l’opinion publique, des centres d’accompagnement des blessés psychiques ont vu le jour, notamment à Chypre et à Dakar.
Par contre, pour l’opération Sangaris 1 lancée en décembre 2013, aucune structure équivalente n’était prévue, « alors que les opérations dans ce pays étaient particulièrement éprouvantes », ont regretté les deux auteurs du rapport, les élus Olivier Audibert- ... Lire la suite
Les représentants du gouvernement et des six groupes armés du Nord vont se retrouver, le 11 février, dans la capitale algérienne pour tenter d’obtenir un accord de paix.
« Nous y allons dans un état d’esprit toujours confiant mais en même temps conscient de la gravité de la situation sur le terrain », a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères Abdulaye Diop. Le chef de la délégation du gouvernement malien a ajouté par ailleurs qu’avant leur départ pour Alger, « les autorités de Bamako ont échangé avec la classe politique et la société civile sur le projet de préaccord ».
Depuis juillet 2014, le pouvoir de Bamako et les six mouvements armés du Nord ont mené quatre rounds de discussions dans la capitale Alger afin de ramener la paix dans le nord du Mali. La dernière session des négociations qui s’était achevée en novembre dernier a ... Lire la suite
L’ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Michael S. Hoza, a déclaré le 9 février que la tête du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a été mise à prix pour 3,5 milliards de FCFA, soit plus de 5,3 millions d’euros.
Pour le diplomate américain, les États-Unis ont mis à prix la tête du chef rebelle parce que la secte islamiste est devenue « synonyme de terrorisme planétaire et d’islamisme fanatisé et barbare ». « En dehors des manifestations et de violence physique, a poursuivi l’ambassadeur, les djihadistes nigérians encouragent aussi la violence morale, en demandant aux peuples de renoncer à leur identité. Or, en se portant garant des vérités religieuses contre des innocents, Boko Haram exige ouvertement l’intolérance à travers un Islam frelaté. Cela est impardonnable ».
Pour faire face aux violences de Boko Haram, le président camerounais ... Lire la suite
Le 8 février, l’enlèvement de plus de 200 lycéennes nigérianes de Chibok par Boko Haram a fait 300 jours. Le même jour, la jeune pakistanaise prix Nobel de la paix, qui avait très tôt condamné le rapt des jeunes filles par la secte islamiste, a appelé à une action urgente pour les libérer.
« Alors que nous marquons l’anniversaire tragique du 300e jour de captivité de ces centaines de lycéennes kidnappées, j’appelle le monde entier à demander avec moi à ce qu’on agisse d’urgence pour libérer ces jeunes filles héroïques », a déclaré Malala Yousafzai dans un communiqué.
La jeune pakistanaise a souhaité que la communauté internationale conjugue des efforts pour libérer ces héroïnes. Estimant que leur enlèvement avait mobilisé les médias du monde entier, Malala Yousafzai a déploré que leur situation tombe maintenant peu à peu dans ... Lire la suite
La capitale de la Suisse abrite depuis le 8 février une réunion des représentants de plus de 190 États pour un projet d'accord climatique.
C'est un long marathon qui s'installe. Il doit conduire à un accord à la fin de l'année 2015 à Paris. Ce sont les seules négociations prévues avant le dépôt des positions nationales attendues avant la fin du mois de mai 2015. La priorité est de faire des trente-neuf pages négociées à Lima (Perou) un texte plus fluide, plus concis et plus cohérent, ont indiqué les deux coprésidents de la conférence annuelle, l'Américain Daniel Reifsnyder et l'Algérien Ahmed Djoghlaf.
Des négociations plus politiques que techniques
Mais ces négociations s'annoncent beaucoup plus politiques que techniques. La France ayant comme premier objectif d'arriver à un vrai texte de négociation « court, bien structuré », assure-t-on du ... Lire la suite
Abordé concomitamment avec son homologue russe à Brazzaville, l’ambassadeur du Congo en Russie a estimé que le business semble être le parent pauvre de la belle épopée des relations Russo-congolaises qui ont célébré, l’année dernière, leur 50e anniversaire.
Les Dépêches de Brazzaville : En tant qu’ambassadeur de la République du Congo en Russie, quel intérêt placez-vous dans cette journée commémorative du 10 février ?
Aimé Clovis Guillond : Je voulais d’abord remercier l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo qui a bien voulu m’associer à cet échange. En effet, nos deux pays entretiennent de parfaites relations aussi bien au plan bilatéral que multilatéral. En ce qui concerne notre coopération militaire, économique et scientifique, les deux pays sont liés par des accords. À un moment où la Russie traverse une période ... Lire la suite
Ce 10 février est célébrée la Journée du diplomate russe. L’ambassadeur de Russie à Brazzaville a énoncé les activités prévues à cet effet au Congo. Valery Mikhaylov revient également sur le bilan de 50 ans des liens diplomatiques entre son pays et le Congo en évoquant les tendances de la coopération bilatérale.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel est le sens de la date du 10 février célébrée en Russie comme Journée du diplomate?
Valery Mikhaylov : Cette commémoration remonte à 1549. C’est à cette date-là qu’on a notamment institué l’ordre des ambassadeurs. L’histoire de la diplomatie russe est beaucoup plus ancienne, au 9è siècle, avec le premier document bilatéral signé entre la Russie et la Byzance (actuelle Turquie). Cet acte diplomatique avait été ratifié en 860 et portait sur la reconnaissance mondiale de la Russie. En effet, les ... Lire la suite
Un groupe d’experts des Nations unies et de l’Union européenne va séjourner du 10 au 14 février dans le pays, afin de faire le point sur la situation humanitaire actuelle.
Ce mardi 10, la Coordinatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Kyung Wha Kang, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits des personnes déplacées dans leur propre pays, M. Chaloka Beyani ainsi que le directeur des opérations du service d’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne, M. Jean-Louis de Brouwer, fouleront le sol centrafricain.
Ces experts entendent mobiliser le soutien mondial pour une réponse humanitaire rapide et, en même temps, promouvoir la paix et la sécurité auprès des acteurs compétents aux niveaux local, régional et international.
Ils examineront également la réponse aux besoins en matière d’aide et de protection des personnes ... Lire la suite
La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-rouge(FICR) ont signé le 6 février à Libreville au Gabon, un protocole d’accord pour une assistance mutuelle à l’élaboration des politiques et de prise de décisions sur les questions humanitaires.
D’après les textes régissant cet accord, la coopération entre les deux institutions sera axée entre autres sur: le développement des programmes de préparation aux catastrophes naturelles (y compris les épidémies), le secours aux personnes sinistrées, la mise en place des communautés plus saines et résistantes; la promotion de l’inclusion sociale et la paix ; le renforcement des capacités régionales en matière de risques de catastrophes ; la coopération en matière des migrations et la sécurité humaine, etc.
Le Secrétaire général ... Lire la suite
Le pape convoque un consistoire et réunit ses cardinaux-conseillers pour discuter des réformes de la curie romaine.
Le pape François entend aller au bout des réformes qu’il a entamées. Plus que jamais, il veut aérer l’Église catholique, la rendre moins formelle et plus proche des fidèles. Et il veut le faire en partant d’un principe de base qui lui est cher : l’écoute de la diversité, parfois divergente, qui remonte des paroisses et des diocèses du monde. La tâche n’est pas facile mais le Souverain pontife ne semble animé d’aucun doute particulier pour y arriver. « C’est la mission que m’ont confiée les cardinaux quand ils m’ont choisi », ne cesse-t-il de répéter.
Cette semaine, donc, il réunit d’abord son propre conseil des cardinaux. Ils sont 9 « princes de l’Église » siégeant à intervalle régulier au Vatican pour débattre des ... Lire la suite