Art-Culture-Média
À l'initiative de l'association Agora et de l'écrivain congolais Aimé Eyengué, la dernière manifestation marquant le soixantenaire de la littérature congolaise à Paris a eu lieu le 10 décembre à la Librairie-Galerie Congo. Les écrivains congolais de la nouvelle génération — Obambe Ngakosso, Itoua Ndinga, Virginie Mouanda — et le critique littéraire Zacarie Acafou sont revenus, sous la modération de Martin Lemotieu, sur les figures tutélaires de la littérature congolaise. La deuxième partie de la soirée a été dédiée à cette autre forme d'écriture qu'est la musique avec Nzongo Soul, Soum Carol et Armand Mandziono
L'esprit du proverbe malgache « honte à celui qui ne fait pas mieux que son père » a plané sur la soirée dédiée aux soixante ans de la littérature congolaise organisée à la Librairie-Galerie Congo. En quoi peut-on appeler certains ... Lire la suite
Le décès du roi de la rumba africaine, Pascal Tabu Ley, n’a pas laissé insensible le président de la République du Congo, protecteur des arts et des lettres. C’est ainsi qu’il a chargé Jean-Claude Gakosso de se joindre aux frères de la RD-Congo, à l’ensemble de la communauté des artistes musiciens de ce grand pays ainsi qu’à la famille biologique de l’illustre disparu pour porter témoignage de la profonde compassion et de la solidarité fraternelle du peuple congolais
« Va ton chemin, cher ami, toi qui avais reçu des muses enchantées le divin secret de sublimer le vrai et le beau ! Va ton chemin, artiste émérite, toi qui étais finalement venu au monde pour donner du bonheur à tes semblables ! Adieu, Tabu Ley ! Au nom de tous tes frères et sœurs de Brazzaville, adieu ! » C’est par ces mots que Jean-Claude Gakosso a donné son témoignage au nom ... Lire la suite
Destiné à promouvoir le cinéma dans le pays, le Festival international du cinéma congolais (Ficc) a lancé sa première édition le 12 décembre à l’espace culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard
La manifestation prend fin ce 13 décembre. Il a réuni des cinéastes amateurs et professionnels du Congo, du Burkina Faso et de France. Ceux-ci concouraient pour décrocher les prix du meilleur film, meilleur documentaire, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur cadrage, meilleur acteur ainsi que le prix du public qui se fait par vote.
Léonard Boumbat Ibouagad, directeur départemental des Arts et Lettres de Pointe-Noire, a présidé la cérémonie d’ouverture du Ficc avec, à ses côtés, le colonel Jérôme Magnokou, directeur départemental des Droits humains de la ville.
Le festival a débuté par la projection d’un film hors compétition, un court-métrage ... Lire la suite
L’auteur de Soundjata, la gloire du Mali est décédé le 10 décembre à Paris à l’âge de 78 ans. Sociologue, ethnologue, chercheur au CNRS et ancien professeur à la Sorbonne, Youssouf Tata Cissé laisse une œuvre importante consacrée aux traditions orales en Afrique de l’Ouest. Attaché aux cultures ancestrales, il a consacré une partie de sa vie à la préservation de l’oralité dans la société africaine contemporaine. On luit doit notamment La Grande Geste du Mali, des origines à la fondation de l'empire (1988) et Soundjata, la gloire du Mali, publiés aux Éditions Karthala.
Âgé de 60 ans, l'auteur de Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer a été élu à l'Académie française dès le premier tour avec treize voix sur vingt-trois, devenant ainsi le plus jeune membre à siéger au sein de l’institution.
La secrétaire perpétuelle de l'Académie française, l'historienne Hélène Carrère-d'Encausse, avait personnellement sollicité la candidature de l'écrivain, qui faisait figure de favori pour l'homme de lettres français Bernard Pivot, selon Radio Canada. D’origine haïtienne, il réside depuis plusieurs années à Montréal. Il n'est ni français, ni parisien, et son élection confirme que plus que la nationalité, c’est la langue et la francophonie qui sont célébrées à l’Académie, dont les statuts sont ouverts à toutes les nationalités. Il occupera le fauteuil numéro deux, succédant à Montesquieu, Alexandre ... Lire la suite
Paris. Rencontres : Dans le cadre de son exposition Initiés, Bassin du Congo, le Musée Dapper organise de nombreuses activités. Cette semaine : deux projections, le film Kinshasa Kids de Marc-Henri Wajnberg le samedi 14 décembre à 14h30 et le film Bonobos d’Alain Tixier le mercredi 18 décembre à 14h30 ainsi que Mousi Mousi, le nouveau spectacle de contes du Congolais Jorus Mabiala le dimanche 15 décembre à 15h (7 €) : ne le ratez pas, c’est sa dernière représentation ! 35 bis, rue Paul-Valéry, Paris XVI, plus d’info sur www.dapper.fr
Paris. Rencontre : Hommage à Nelson Mandela organisé par l’Irea-Maison de l’Afrique à La Bellevilloise le mercredi 18 décembre. Au programme : lecture de textes de Mandela, projection de films et concert acoustique ; avec la participation de nombreuses personnalités et musiciens. 19h30, 19-21 rue Boyer, Paris XX, ... Lire la suite
Les questions de coopération et d’amitié ont été les sujets de l’entretien que le ministre des Arts et de la Culture a eu avec l’ambassadeur de la République de Corée du Nord au Congo. Avec le dramaturge congolais, il a été question du Festival Mantsina sur scène, qui aura lieu à Brazzaville du 17 au 30 décembre, et de sa participation, l’été dernier, au Festival d’Avignon, en France
En octobre dernier, le ministre congolais de la Culture et des Arts, Jean-Claude Gakosso, s’est rendu pour une visite officielle en République populaire de Corée. Ce fut l’occasion de raffermir les relations d’amitié et de coopération existant entre les deux pays, en particulier dans le domaine de la culture et des arts.
Au sortir de cet entretien, l'ambassadeur nord-coréen a indiqué : « Nous avons parlé concrètement de la coopération, dans le domaine de la culture ... Lire la suite
Le nouvel ambassadeur d’Allemagne en République du Congo, Thomas Strieder, a rencontré la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa, pour évoquer une page d’histoire presque oubliée aussi bien par la France que l’Allemagne et le Congo
Pendant la Première Guerre mondiale, Mbirou, petit village situé au nord du pays, dans le département de la Sangha, a été le théâtre de combats entre soldats français et allemands. Une stèle en leur mémoire est érigée depuis 1915 sur le lieu même où ils sont tombés.
« Quand je suis arrivé ici, il y a quelques semaines, on m’a indiqué que Bélinda Ayessa, à l’époque où elle était directrice-rédactrice en chef aux Dépêches de Brazzaville, avait signé un article très intéressant, en septembre 2004, sur cette page de notre histoire commune, à l’époque des empires coloniaux. ... Lire la suite
Ancien sociétaire de l’African Fiesta National, il dit avoir gardé un très bon souvenir de son « grand frère » Rochereau. Alors recruté comme guitariste, Guvano dit avoir « appris beaucoup » au côté de celui qu’il tient pour un « baobab » et dont la mort l’a rendu « très triste », comme il l’a dit aux Dépêches de Brazzaville
Les Dépêches de Brazzaville : Quel a été l'apport deTabu Ley dans votre parcours ?
GMV : J’ai beaucoup appris à côté de Tabu Ley. Je lui dois ma notoriété. Si je n’étais pas passé à ses côtés, je crois que je serais resté dans l’anonymat. C’est grâce à lui que Guvano est connu.
LDB : Quel est le plus beau souvenir que vous gardez de Rochereau ?
GMV : Le premier souvenir, parce que j’en ai deux, c’est celui que je viens d’évoquer. Le fait d’avoir évolué à ses côtés. Et, le second c’est que ... Lire la suite
Papa Wemba avait intégré le groupe Afrisa International de 1979 à 1980, une collaboration temporaire souhaitée par les deux artistes. Lors des obsèques de Tabu Ley, Ekumani nous a dit en quelques mots ce que son idole de toujours représentait à ses yeux. Sous le coup de l’émotion, il s’est montré peu bavard…
Les Dépêches de Brazzaville : Est-il vrai que Tabu Ley avait une grande influence sur vous ?
Papa Wemba : Oui, J’avais toujours à cœur et fournissais tous les efforts possibles pour lui ressembler en tous points. Je m’efforçais toujours d’imiter Rochereau, faire comme lui et surtout chanter comme lui. L’image la plus forte que nous gardons de lui, c’est celle du grand chanteur.
LDB : Que diriez-vous de son répertoire ?
Papa Wemba : Ses œuvres sont un véritable patrimoine, elles nous ont enchantés et elles nous survivront bien longtemps, je ... Lire la suite