Art-Culture-Média
Rencontres internationales de la photographie d'auteur de Brazzaville, Kokutan’Art, devenu, en deux éditions livrées, un rendez-vous incontournable de vie culturelle de Brazzaville, hisse plus haut son étendard en présentant, avec le soutien de l’Institut français de Paris et en partenariat avec l’Institut français du Congo, du 9 mai au 19 juin, la grand-messe de la photographie sur le thème « Nocturnes ». Lumière !
Organisé par le Mbongui Art Photo, Kokutan’Art donne rendez-vous depuis trois ans aux passionnés de la photographie, profossionnels et amateurs ou amoureux de l‘art dans toutes les expressions. Trois ans que le Mbongui Art Photo, sous la direction du photographe Lebon Chansard Zed, conte en grand l’histoire de la photographie à Brazzaville, l‘histoire de la photographie du Congo ouverte et interagissant avec le monde.
En effet, bien que la ... Lire la suite
Les souvenirs de la musique congolaise: naissance, évolution et disparition de l’orchestre Aéro Ndos
Les années 1970 et 1980 furent celles de l’explosion musicale liée à une multiplicité des orchestres dans la sphère musicale congolaise. Hormis les orchestres professionnels et industriels, entre autres, Bantous de la capitale, Super boboto, le Peuple du trio Cepakos, ATC music, Mairie music, etc., l’on assista également à l’émergence des orchestres de la Force publique dont Aéro Ndos, groupe musical constitué essentiellement des éléments du groupement aéroporté (parachutistes commandos) de l’Armée populaire nationale (APN).
Créé en 1975 sur initiative du colonel Emmanuel Elenga, chef de corps du groupement aéroporté et des adjudants chefs César Nitoumbi et Joseph Akouala, l’orchestre Aéro Ndos ( Aéro tiré du nom aéroporté, et Ndos tiré des quatre dernières lettres du mot commandos), symbole de combativité, de courage et d’endurance du ... Lire la suite
Paru aux éditions Kemet et publié en septembre 2022, à Brazzaville, « Saveur de mes larmes », un recueil de poèmes de 70 pages structuré en 50 poèmes, a été présenté au public, le 3 mai.
Traitant des questions existentielles telles la tristesse, l’isolement, l’amour, le désespoir, l’errance, la mort, la quête de l’identité et l’espérance, l’ouvrage colore de douleur et d’allégresse le visage de son auteur. Le recueil poétique est illuminé par la force évocatrice du style fertile comme la métaphore et l’anaphore.
« Saveur de mes larmes » se présente comme une poétisation de l’écriture lyrique et raffinée qui emprunte au lexique quelques mots savants où se joue le partage des sens et de la construction de la signification. Merveille Mbip s’expose tout en amenant le lecteur à comprendre sa part d’émotion et lui permettre de ... Lire la suite
La dixième édition de la Nollywood week festival va se dérouler du 11 au 14 mai, au cinéma l’Arlequin, à Paris. Rendez-vous majeur pour les cinéphiles et les amateurs de culture africaine, le festival vibrera au rythme des projections cinématographiques de longs et courts métrages.
Cette année, l’événement permettra au public de découvrir les nouveautés du cinéma nigérian et africain ainsi que celles des diasporas africaines très présentes à travers des courts métrages et des séances spéciales. Pendant quatre jours, le public assistera à des avant-premières mondiales, des projections de longs et courts métrages, des rencontres, des sessions de pitch, des ateliers, des tables rondes, des happy hours, des soirées Afrobeats et des sessions de networking. Une variété de programmes qui permettra à chacun d’en apprendre davantage sur l’industrie du ... Lire la suite
"Saveurs des larmes", "Le rêve d’un autodidacte", "Chroniques de l’école sous les tropiques" et enfin "Tremblement de terre au ministère des affaires alimentaires" sont les quatre ouvrages que propose l’Institut français du Congo (IFC), dans le cadre de ses rencontres littéraires de mai et juin.
Comme tous les mois, l’IFC de Brazzaville concocte un agenda littéraire pour mettre en lumière les auteurs congolais, mais aussi emmener le public brazzavillois à discuter avec les auteurs autour de leurs œuvres. Un riche moment de partage qui contribue, en parallèle, à promouvoir la lecture et la passion pour le livre.
L’agenda de mai a été lancé par Merveille Mbip avec son recueil de poèmes « Saveur des larmes ». Le 3 mai dernier, l’autrice était face au public pour échanger sur cette œuvre qui présente la vie comme un théâtre où amertume et ... Lire la suite
Long métrage congolais écrit par Estelle Ndinga et réalisé par Joy Christ, « Dabie » est une invite à la prise de conscience et à la résilience, particulièrement à l’endroit de la jeunesse en proie à plusieurs vices dans l’adolescence.
« Dabie», c’est l’histoire d’une jeune femme pour qui l’amour rime avec l’apparence et l’argent. Dans ses différentes quêtes, son chemin croise, un jour, celui de Jordy, manager musical. Alors qu’elle croit avoir trouvé le vrai amour, Dabie est loin d’imaginer ce qui l’attend. Infidélité, rejet, trahison.
Par ce film, Estelle Ndinga invite la gent féminine, avide d’argent, à être plus sage dans le choix des partenaires car en voulant trop gagner, on finit par perdre. Chercher le confort financier est un fait, mais en faire le seul critère de choix est une grave erreur que commettent plusieurs jeunes ... Lire la suite
Dans le cadre du projet la Route de l'artiste en Afrique centrale (RAAC), un appel à candidatures a été lancé à l’endroit des artistes et créateurs désireux de circuler au sein de la sous-région pour la concrétisation de leurs projets. Date limite de candidatures, le 16 mai.
La RAAC est le fruit d’une collaboration entre l'espace culturel Yaro (Congo), Our children our future (Cameroun) et le Réseau culturel et artistique pour la formation et la francophonie (Tchad). Un projet financé par le programme ACP-UE Culture : « Créer en Afrique centrale ». Pour sa mise en œuvre, les initiateurs ont entrepris, en avril dernier, une opération de collecte de données des acteurs impliqués dans la diffusion artistique et sur les circuits routiers en Afrique centrale. Le but étant d'alimenter une cartographie susceptible d’aider les artistes, notamment à travers un ... Lire la suite
La RDC qui compte parmi les vingt et un pays participants à la deuxième édition aligne les réalisations Recréer mon environnement (Remaking My Environment) de Sawasawa Elise, Vision Verte (Green Vision) de Christ Eale et Les héros de la nature (Nature’s Heroes) de Gael Bolila sur les cinquante-quatre que la rencontre a mis en consultation gratuite en ligne à dater du 3 mai.
Le Mobile Film Festival fait savoir que « les résultats de l’appel à films ont largement dépassé ceux de l’édition précédente ». En effet, en faisant bien le compte se basant sur les 886 films réceptionnés de 40 pays africains cette année contre les 497 films envoyés par 38 pays pour la première édition, cela équivaut à « plus de 78% ! », nous renseigne l’enthousiaste communiqué de presse reçu par Le Courrier de Kinshasa tôt ce matin. Et qui plus est, le plus réjouissant, ... Lire la suite
Poulain de bronze du film documentaire au dernier Fespaco, en mars, le court métrage de Fransix Tenda, Kelasi, est en compétition ce mois de mai, à la fois au Stlouis’Docs au Sénégal, au festival Cinémas d’Afrique d’Angers, en France, et au Fifeq, au Canada.
Kelasi est en « compétition officielle court et moyen métrage » au 14e festival international du film documentaire de Saint-Louis, le Stlouis’Docs. L’événement dont la soirée d’ouverture tenue le 2 mai a eu pour cadre l’Institut français du Sénégal à Saint-Louis se poursuit jusqu’au 6 mai. Le documentaire du jeune réalisateur congolais a été programmé, le 3 mai, à 16h00 à la Salle de cinéma de l’Institut français avec Mkawda de Saoud Douibi (Algérie) et Domy+Ailucha, d’Ico Costa (Mozambique/ Portugal). Après le Sénégal, Kelasi va quitter le continent pour l’Europe où il est ... Lire la suite
Tous les ingrédients du conte y sont joyeusement convoqués : rires, danses, acclamations, chants et apprentissage assuré. Des contes revisités à la baguette magique de Gisèle Tchicaya, 64 ans, conteuse avertie qui entraîne le public dans des folles aventures chaque samedi à l'Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire.
Entre récits intrigants, tristes, truculents et cocasses, Gisèle embarque les enfants. A peine les passagers à bord, la conteuse vogue vers des contrées lointaines avec pour armes sa bonne humeur, ses chants, des cris et danses. On voyage d'un village à un autre, d'un pays à autre avec pour une seule destination l'évasion.
Les enfants adhèrent puisque dans la pièce, on peut entendre des rires, des applaudissements et des cris de joie. " C'est un moment que les enfants apprécient et je pense que c'est aussi thérapeutique car ils y sortent ... Lire la suite
