Art-Culture-Média
Ouvertes le 1er août, les inscriptions pour participer à ce workshop créatif de réalisation de court métrage, qui sera animé par le réalisateur sénégalais Gaï Ramaka, seront clôturées le 31 août.
L’activité entre dans le cadre de la semaine du documentaire que l’Institut français du Congo (IFC) à Pointe-Noire organisera du 9 au 14 novembre prochain en collaboration avec l’association sénégalaise Gorée Cinéma Lab. L’évènement se déroulera sur le thème «Filmer la ville et les gens». Le workshop créatif a pour objectif d’inciter dix jeunes créateurs à poser une réflexion filmique sur le milieu urbain et les différents enjeux sociétaux qui y surgissent. Elle consistera en la production de courts métrages documentaires de 5 à 10 minutes centrés sur des sujets pris dans l'environnement particulier de Pointe-Noire.
L’atelier créatif qui sera ... Lire la suite
Jean Divassa Nyama est né en 1962 à Souangui à Moabi dans la province de la Nyanga au Sud du Gabon dans une famille de quatorze enfants. Il est enseignant d’anglais et travaille à Libreville. Il a été Secrétaire de la Fondation Raponda Walker, consultant littéraire à Gabon Télévision, président de la résidence d’écriture Missonu. Grand prix littéraire d’Afrique Noire 2008 décerné par l’Adélf (Association des écrivains de langue française) dirigée par le Pr Jacques Chevrier. Grand prix du président de la République Gabonaise 2013, grand prix Ahmed Baba de Bamako 2016.
Jean Divassa Nyama a écrit tous ces livres pour informer son frère jumeau décédé à la naissance pour qu’il soit au courant des réalités vécues en Afrique. « Oncle Mâ » (Ed. La pensée Universelle 1991 Paris, 157 pages). C’est une tautologie faite par un enfant qui ne savait ... Lire la suite
Sélectionné par le jury du Prix de la presse africaine en France, “Du miel sous les galettes” est un récit très personnel d’une petite fille confrontée à l’univers des hommes.
A travers 270 pages, pour son premier roman paru aux Éditions Slatkine & Cie, l’actrice burkinabè dresse une combinaison de critiques sur les déviances de la justice et les péripéties de la lutte acharnée livrée par une mère qui croit mordicus à l’innocence de son mari et se bat pour sa libération.
De sa plume, légère et nostalgique, elle raconte avec tendresse et humour ses années d’enfance, son pays, ses écrasantes sécheresses et ses pluies diluviennes, la chaleur de ses habitants, la corruption et la misère. Elle raconte sa famille, sa fratrie, ses parents, l’injustice qui les frappe avec l’arrestation de son père. Mais, surtout, elle raconte sa mère. Cette femme, ... Lire la suite
Avec des morceaux comme « Kibokolo », « Zuwa » et « Milinga likolo » qui ont bien tourné, Gaz Mawete se dit prêt à offrir à ses mélomanes un nouvel opus. « Je me bats pour avoir un album de qualité », a confié l'artiste. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Quel bilan faites vous de votre collaboration avec Bomaye Musik ?
Gaz Mawete: Un bilan positif. J’ai bien évolué avec Bomaye Musik. Je me suis familiarisé avec tout le monde. Nous avons réalisé des choses extraordinaires en 3 ans (des tournées, des nominations à des prestigieux awards et tant d’autres). Je suis le premier artiste congolais évoluant au pays à être signé chez Bomaye Musik. Le résultat est plutôt satisfaisant.
LDBC : Que ressentez vous avec l'accumulation de plus d’un million de streams sur toutes les plateformes digitales engendrés par Tshunga avant l’album?
GM: De la ... Lire la suite

Créé à Kinshasa le 4 août 1985, une période où le chant choral se pratiquait essentiellement dans les églises, le groupe musical passe ses trente-cinq ans à se remémorer son lot de souvenirs accumulés le long de son parcours exceptionnel.
Diasonama Ndungidi, Landu Wazolua, Mundele Pedro et Ambroise Kua-Nzambi Toko, quatre jeunes amis chefs de chœur se décident à fonder Chœur la Grâce alors qu’ils sont à leur première année universitaire. Ils sont bien loin d’imaginer, le 4 août 1985, qu’il deviendrait un chœur emblématique, le plus significatif de la RDC. Pour avoir presté dans cent villes du monde en Afrique, en Asie et en Europe, il est à ce titre le plus connu du pays à travers le globe. En effet, avec les 278 prestations internationales à son actif, Chœur la Grâce s’est taillé une solide réputation et s’est affirmé comme un groupe modèle ... Lire la suite
Initié par Canal+ Congo sur la toile, Digital comedy show est un plateau d’humour qui accueille à chaque occasion deux humoristes pour permettre aux professionnels de cet art de s’exprimer à distance. Pour sa première édition tenue le week-end dernier, le rendez-vous a mis à l’honneur Weilfar Kaya et Juste Parfait.
Reconnus sur la scène nationale et internationale, Weilfar Kaya et Juste Parfait sont deux talentueux humoristes congolais qui ont eu le privilège d’ouvrir le bal du Digital comedy show que vient de lancer Canal+ Congo sur sa page Facebook. Décoller dans une sphère de très haute de la comédie congolaise et soutenir ces humoristes qui, depuis un certain temps, ne peuvent se produire sur scène, tels sont les enjeux du rendez-vous.
« Depuis un moment, les salles sont fermées, nous n’avons plus droit aux spectacles. Alors, nous nous sommes dits ... Lire la suite
Nouveau visage féminin du rap congolais, à l’apparence timide et réservée, Nestelia Forest, la trentaine, est une vraie bulle de bonheur et possède un humour en or. Avec elle, on prend un soupçon de magie, une once de féerie et une part d’enfance. Zoom sur la nouvelle diva qui colore les scènes congolaises avec son rap singulier au son et rythme de son terroir.
Gracieuse, altière et sensuelle, Nestelia se révèle envoûtante et provocatrice sur la scène. De plus, ses déhanchements déchaînent cris, sifflements admiratifs et applaudissements de la part de son public. Mais l’apothéose est sans contexte le moment où le public se moule au rythme de l’artiste et chante à tue-tête dans une ambiance bon enfant.
Décidément, l’auteur de « Cocorico », titre qui l’a fait connaître du public en 2012, est devenue une véritable source d’inspiration pour ... Lire la suite
La chanson sud-africaine a atteint sa destination géographique : Jérusalem, Israël. Et a traversé les frontières.
Des jeunes danseurs angolais, aux soignants français, en passant par des religieux en Italie et les groupes familiaux à des fans israéliens dansant depuis la ville dont il est question, la fameuse prière du DJ sud-africain, Master KG et de sa compatriote Nomcebo Zikode a fait sauter les barrières raciales.
Sur le continent africain, elle fait danser depuis sa sortie en décembre 2019. Ces dernières semaines, « Jerusalema » bat les records sur la scène internationale. Plus de 58 millions de vues sur YouTube. Le clip figure actuellement dans le top 5 mondial de Shazam.
Le « #JerusalemaDanceChallenge »
Angola, Kenya, Rwanda, Portugal, Etats-Unis, Italie, Espagne…, le titre afro-pop envoûtant s'est offert une nouvelle jeunesse grâce à une ... Lire la suite

En marge de la célébration du 31 juillet, la librairie Mabiki a mis en vedette le roman de Magloire Mpembi Nkosi proche de la réalité historique sur la base de divers travaux portant sur « La Jeanne d’Arc congolaise ».
Un petit passage du cours d’histoire de la RDC est consacré à Dona Beatriz ou Ndona Béatrice, c’est selon, Kimpa Vita ou Kimpa Mvita ou bien encore Tchimpa Vita. Elle naquit à Mbanza Kongo, territoire de l’actuel Angola en 1684 et mourut à Evolulu, toujours en Angola, le 2 juillet 1706. Plusieurs sources écrites journaux, rapports et lettres de quatre missionnaires capucins italiens actifs dans la région (Luca da Caltanisetta, Marcellino d’Atri, Bernardo da Gallo et Lorenzo da Lucca) parlent de cette femme à l’histoire fascinante. Mais le plus souvent ce que les élèves en retiennent, c’est sa condamnation au bûcher pour hérésie comme ... Lire la suite

En quatre minutes le slameur raconte la réalité vécue par le Congolais lambda lors de la crise du corona. C’est une histoire qui relève aussi son pari, proposer un titre accrocheur en lingala. Dans cet entretien exclusif avec Le Courrier de Kinshasa, le Poetic soldier évoque les contours de l’écriture de cet air où il est question de son ressenti personnel face à la crise qu’il a éprouvée à l’instar de tous les Kinois.
Le Courrier de Kinshasa (LCK) : Quelle était la première idée à germer dans votre esprit, le déclic pour l’écriture de Mpiak’corona ?
Yekima De Bel Art : Je crois que c’était le besoin d’écrire ce texte en lingala, je vais appeler cela la petite rampe de lancement. En amont, j’avais déjà écrit un texte en français pour la BBC qui m’avait contacté pour ce faire. Je n’étais pas en bonne santé sur le moment, donc je ... Lire la suite