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Grand kallé a enchanté les mélomanes de divers horizons avec son titre « indépendance cha-cha ». Cette chanson a accompagné les Congolais de la rive gauche pendant leur quête de liberté, avant qu’elle ne devienne un hymne panafricain.
Le 25 janvier 1960 a lieu en Belgique la Table ronde. Selon certaines sources, avant cet événement, Vicky Longomba est destitué de son poste de président de l’Ok Jazz par l’ensemble de cet orchestre. Il a intégré par la suite l’African Jazz. C’est de cette manière qu’il s'est rendu à Bruxelles avec quelques membres de l’African Jazz tels que Grand Kallé, Nicolas Kassanda « Dr Nico », Roger Izeidi, Muamba Déchaud, Armando Mwangui « Brazzos », et Yatula Bobina Pierre, alias Petit Pierre
Pressé en 78 tours puis en 45 tours, sous la meme référence Aj.1 ce tube porte la marque des éditions Surboum African ... Lire la suite
Après avoir connu des années de gloire avec des cinéastes ayant porté haut son chandelier, le 7e art congolais qui était en perte de vitesse, durant plusieurs décennies, semble prendre un nouvel élan. Un regain d’énergie et de volonté qui laisse présager des lendemains meilleurs pour ce secteur culturel.
Suite à un départ plutôt louable du cinéma congolais dans les années 1960-1970, avec des réalisateurs comme Sébastien Kamba (Kaka yo en 1965) et Jean-Michel Tchissoukou (La chapelle en 1979), le secteur a sombré dans un coma artificiel. Vingt ans après l’indépendance du pays, l’industrie s’effrite et une atmosphère morose se répand sur la chaîne de production, de distribution et de diffusion des films.
« A ce tableau, il faut également ajouter la sphère politique en effervescence, la bêtise humaine et la folie meurtrière des uns et des ... Lire la suite
Fondé en 1959, un an avant la grande vague des indépendances africaines, le groupe aura su traverser le temps en se renouvelant à chaque époque. L’année dernière, les Bantous considéré comme le plus vieil orchestre africain célébraient leurs soixante ans d’existence, l’âge que commémore la Répulique indépendante le 15 août 1960.
L’orchestre est le témoignage émouvant de divers aspects de l’histoire de ce groupe mis en lumière dans un survol de 60 ans de vie musicale glorieuse. Il a tenu sur la barre en réussissant à se renouveler spectaculairement après le départ, provisoire pour certains d'entre eux, de quelques uns de ses plus grandes vedettes.
Aujourd’hui seul dépositaire d’une musique dont la génération actuelle a perdu la clef, l’orchestre Les Bantous de la capitale demeure la source d’inspiration sur les différents rythmes populaires ... Lire la suite
Il y a six décennies, la musique congolaise forgeait sa légende autour de grands noms, comme celui du pionnier Freddy Kebano. Les mythiques chansons orchestrées par ces férus de belles mélodies ont propulsé la musique congolaise sur le devant de la scène internationale. 60 ans après, où en est le succès de la musique congolaise ?
Au début des années 1960, la proclamation des indépendances et l'urbanisation annoncent une ère nouvelle, celles des sociétés en pleine mutation qui veulent rompre définitivement avec le colonialisme en adoptant des modes de vie modernes. La généralisation d'instruments amplifiés et des cuivres, tout comme la naissance de maisons de disques et de producteurs locaux sont les premiers grands signes de cette évolution. « Dans ma passion, je suis content d’avoir été le premier à avoir fait venir un synthétiseur. Le premier ... Lire la suite
Comédien, metteur en scène, dramaturge, conteur, Victor Louya Mpené Malela a tiré sa révérence le 12 août à Brazzaville à l’âge de 75 ans des suites d’une longue maladie.
Victor Louya Mpené Malela et le Rocado Zulu Théâtre de Sony Labou Tansi, c'est une histoire d’amour qui commence dans les années 70-80 quand fut créée cette troupe, véritable creuset du théâtre congolais. Avec le Rocado, Il fera partie de presque tous les voyages à l’étranger, notamment lors du festival des francophonies de Limoges en France en jouant la pièce de théâtre « La tragédie du Roi Christophe » d’Aimé Césaire mise scène par Sony Labou Tansi.
Hormis son talent incontesté sur les tréteaux, Louya Mpené Malela a aussi brillé avec sa plume qui lui a permis d’écrire de nombreuses pièces comme Mea Culpa, qui a connu la promotion de « Première chance sur ... Lire la suite
Des décennies plus tard, après la belle époque où les artistes musiciens se rétribuaient sous la coupe de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) fondée en 1851, la question du droit d’auteur a plutôt sombré. L’une des icônes de la musique congolaise à l’aube des indépendances, Kosmos Mountouari, ne fait pas d’éloges à l’actuel BCDA.
« La Sacem entretenait bien les artistes musiciens contrairement au Bureau congolais de droit d’auteur (BCDA) », a déclaré Kosmos Mountouari, l’artiste septuagénaire, lors de notre entretien à son domicile. Si la musique Congolaise a perdu de son éclat ces dernières années, l’une des raisons, a-t-il estimé, est évidemment la précarité dans laquelle baignent les artistes musiciens.
Kosmos Mountouari fait partie des cinq vivants de la génération des Bantous de la Capitale après son ... Lire la suite
L’ouvrage « L’ombre de la destinée » montre comment se déterminer dans un monde serré, compétitif quand tout semble non acquis dans une famille modeste et soudée. C’est par le travail acharné, dit le préfacier Amon N. Etien, l’abnégation et l’humilité comme sacerdoce qui fondent la personnalité. L’histoire relatée dans ce roman de cent soixante pages est émouvante, touchante et inspire à faire davantage.
Issu d'une famille modeste, Fernand Eba alias Nando grandit et s'épanouit à l'ombre de la protection parentale. A dix-huit ans, il décroche son baccalauréat et bénéficie d’une bourse étrangère qui le conduit aux Etats-Unis pour étudier l’ingénierie économique. Après l’obtention de son diplôme, il décide de travailler afin d’acquérir une certaine expérience professionnelle et de constituer des économies capables de lui ... Lire la suite
Vestes, pantalons, jupes, robes, salopettes, etc., la tendance mode d’aujourd’hui se coïncide fortement avec le style rétro des années soixante. Zoom sur ces articles et styles indémodables qui continuent de faire mouche auprès des adeptes du secteur.
À l’aube des 60 ans d’anniversaire de l’indépendance du Congo, l’heure est à la commémoration. Et qui dit célébration, dit sape. Force est de constater que grâce à l’ingéniosité et au talent des couturiers ainsi que des créateurs, la mode actuelle s’inspire beaucoup de celle des année 1960 pour intégrer des éléments essentiels dans ses collections de vêtements et accessoires de mode.
Durant la période post indépendance, les femmes congolaises avaient un style s'apparentant à celui de l’occident avec des mini-robes en col « Claudine », des jupes « midis », des tops, des hauts dénudés au ... Lire la suite
Cinq ans après son accession à l’indépendance, le Congo Brazzaville était choisi comme pays organisateur des premiers jeux africains en 1965. Ce fut un pari osé que le pays sut relever à l’époque en s’équipant d’infrastructures modernes et d’un comité d’organisation à la hauteur de l’évènement.
Avant la tenue des premiers jeux africains à Brazzaville en 1965, les manifestations sportives africaines précédentes, appelées « Jeux de la communauté », puis « jeux de l’Amitié », s’étaient déroulées à Antananarivo en 1960, à Abidjan en 1961, à Dakar en 1963 et avaient été précédées en 1959 à Bangui des « jeux interafricains ».
Initialement y participaient les seules délégations des pays francophones d’Afrique ainsi que les équipes de la France et celles de ces territoires d’Outre mer. Par la suite, on enregistra la ... Lire la suite
Elle est apparue en Afrique du Sud dans les années 60. Et revient avec de nouvelles ambassadrices à travers le mouvement « Nappy ». Aujourd’hui comme hier, adopter la coupe afro, c'est plus qu'une histoire de cheveux.
La mode des cheveux Afro a été vu au-devant de la scène pour la première fois en 1960, lorsque la célèbre Myriam Makeba en porta dans les pages du magazine Look. Appelé « Bush » à cette époque, la mode des cheveux Afro avait aussi débarqué à Greenwich Village, un quartier bohème de New York (USA), avec la chanteuse américaine Nina Simone, mais aussi avec l’actrice américaine Cicely Tyson.
En 1962, cette tendance a fait naitre le courant « Black is beautiful ». Son symbole : un peigne terminé par un poing noir. Plus tard, vers les années 1966, les dirigeants du mouvement Black Power commencèrent à l’adopter. C’est ainsi que le port ... Lire la suite