Art-Culture-Média
La grande finale de Miss littérature Afrique 2025 s’est tenue le 26 juillet à Cotonou, au Bénin, marquant un tournant majeur dans la célébration de l’intelligence féminine et de la culture africaine. Suivi par des milliers de spectateurs en ligne, l’événement a consacré la Camerounaise Lorena Nolwen Lekeufack Kamaha comme lauréate de cette deuxième édition.
Placée sur le thème « Faire de la littérature à l’ère de l’intelligence artificielle », cette édition réunissait neuf candidates âgées de 18 à 24 ans, originaires de neuf pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal, Tchad et Togo.
Venue pour la première fois du Cameroun au Bénin, Lorena s’est imposée avec calme et conviction. « Je n’ai pas voulu me mettre la pression, j’ai juste laissé parler mon cœur », a-t-elle confié à ... Lire la suite
La scène africaine de la danse contemporaine compte désormais une nouvelle diplômée de prestige. La Congolaise Sabrina Bitsangou, alias Sam BB, vient de décrocher son diplôme à l’issue de la formation professionnelle Afrique diaspora organisée par l’École des sables, au Sénégal. Unique représentante du Congo au sein de cette promotion 100 % africaine, elle a inscrit son nom parmi les figures montantes du mouvement chorégraphique continental.
Âgée de 31 ans, Sam BB est bien connue des milieux artistiques de Brazzaville. Danseuse, performeuse et chorégraphe engagée, elle est membre du centre d’art contemporain Les ateliers Sahm depuis 2017. Lauréate du programme Visa pour la création de l’Institut français en 2021, elle a reçu plusieurs distinctions, dont la prestigieuse bourse suisse Garage Aarau et le Prix Prince Claus 2024. Son travail, à la croisée ... Lire la suite
Sorti en 2025, «28 ans plus tard » est le troisième volet de la célèbre saga d’horreur commencée en 2002 avec vingt-huit jours plus tard. Réalisé par Danny Boyle, ce film marque le retour d’un virus terrifiant qui transforme les humains en créatures violentes et incontrôlables.
Vingt-huit ans après l’épidémie qui a ravagé l’Angleterre, le pays tente de se reconstruire. Une nouvelle génération a grandi dans un monde brisé, sans connaître la vie d’avant. Mais un jour, un incident remet tout en cause : le virus revient, plus dangereux que jamais.
Le film suit plusieurs jeunes qui découvrent peu à peu les secrets du passé. Ils vont devoir fuir, se défendre et faire des choix difficiles pour survivre. Entre zones protégées par l’armée, villes en ruines et campagnes abandonnées, la tension est constante.
Danny Boyle retrouve ici son style rapide ... Lire la suite
La première femme d’Afrique subsaharienne à réaliser un film de cinéma s’appelait Safi Faye. Elle était sénégalaise, et à une époque où les femmes africaines étaient presque absentes du monde du cinéma, elle osait briser les codes, en filmant la réalité pour la rendre visible au monde.
Née en 1943 dans un village sérère du Sénégal, Safi Faye commence sa carrière comme institutrice. Mais en 1966, elle est repérée par le réalisateur français Jean Rouch, qui l’encourage à se former au cinéma. Elle part alors pour Paris étudier l'ethnologie et le cinéma à la Sorbonne et à l’école Louis Lumière.
En 1975, elle réalise "Kaddu Beykat" (La voix des paysans), un documentaire-fiction tourné dans son propre village natal. Le film donne la parole aux paysans sur leurs conditions de vie, leurs luttes, leurs espoirs. Un geste fort à l’époque, dans un ... Lire la suite
La salle de conférences du rectorat de l’Université Marien-Ngouabi a accueilli, le 30 juillet, le déroulement des épreuves de la deuxième édition du concours littéraire "Miss mayele", un événement entièrement dédié à la valorisation de la langue française et à l’émancipation intellectuelle des femmes.
Initié par la Congolaise Sylvia Djouob, autrefois enseignante à l’Université Marien-Ngouabi et actuellement professeure de lettres à Paris, le concours vise à rappeler que « le cerveau n’a pas de sexe » et que la maîtrise de la langue de travail est une clé essentielle pour l’autonomie et l’épanouissement professionnel.
Axée sur les questions à choix multiples de grammaire, la deuxième édition du concours littéraire « Miss mayele » a rassemblé une vingtaine de participantes issues de différents horizons : élèves, étudiantes, ... Lire la suite
Dans une volonté de joindre divertissement et valorisation culturelle, le spectacle « Vive les cacances » réunira, le 2 août à Brazzaville, les figures montantes de la comédie congolaise. En cette période estivale propice aux rassemblements, ce show s’inscrit dans une dynamique sociale et artistique visant à offrir au public une expérience conviviale et mémorable.
Au-delà du simple divertissement, « Vive les vacances » s’impose comme un espace de dialogue social par le biais de l’humour. L’objectif est double, à savoir permettre aux spectateurs de relâcher la pression du quotidien tout en encourageant la scène comique locale. En célébrant les spécificités du rire congolais, le spectacle ambitionne également de fédérer les publics autour de thèmes universels traités avec finesse.
Le spectacle réunira une sélection exceptionnelle d’humoristes ... Lire la suite
Le célèbre chanteur congolais Bozi Boziana investira la scène de Brazzaville le 23 août. À travers le concert poignant intitulé « À mes amis disparus », il exprimera sa volonté de célébrer la mémoire des grandes figures de la rumba congolaise, dont l’héritage musical continue d’influencer des générations entières. L’événement promet d’être un moment fort de recueillement artistique, mêlant nostalgie et reconnaissance.
Le concert s’inscrira dans une démarche sincère d’hommage. Bozi Boziana souhaite, par la musique, rappeler l’importance de ceux qui ont façonné l’identité culturelle du Congo. Il se propose de réunir le public dans une atmosphère empreinte de respect et de partage, tout en ravivant les valeurs musicales portées par des artistes légendaires.
À cette occasion, le chanteur interprétera plusieurs morceaux qui ont marqué sa ... Lire la suite
Le 1er août, la musique franchira une frontière inédite avec la sortie de The World Album International Artists Project, œuvre monumentale qui unit le monde à travers la voix de 200 artistes. Parmi eux, une étoile brille avec intensité : Fanie Fayar, ambassadrice vibrante de la culture congolaise, propulse le Congo Brazzaville au cœur d’une aventure sonore planétaire.
Imaginé par le producteur américain Brandon Beckwith, The world album rassemble des voix issues des quatre coins du globe. En 93 langues et à travers 121 genres et sous-genres musicaux, il dessine une fresque audacieuse de 12,5 heures, reflet de la pluralité culturelle de l’humanité.
Fanie Fayar y livre bien plus qu’une performance. En effet, sa voix, profonde et nuancée, tisse un lien entre traditions congolaises et innovations contemporaines, dressant un pont puissant entre racines et ... Lire la suite
La capitale congolaise s’apprête à vivre un moment d’anthologie avec la troisième édition du festival humoristique « Seka na yo». Prévu pour le 17 août, l’événement mettra en scène un duel comique inédit entre deux figures emblématiques de la scène congolaise : Maman Kalunga, venue de Kinshasa, et Loukoulas, enfant de Brazzaville. Ce face-à-face, baptisé " Le derby du rire", promet une soirée explosive, entre satire sociale, punchlines affûtées et éclats de rire partagés.
Depuis sa création, « Seka na yo » s’est imposé comme un rendez-vous incontournable de l’humour en Afrique centrale. Porté par Loum’s Médias et soutenu par plusieurs partenaires culturels, le festival vise à promouvoir les talents comiques des deux rives du fleuve Congo, tout en offrant au public un espace de détente, de réflexion et de célébration identitaire. ... Lire la suite
Dans son nouveau single de 6 minutes intitulé « Gastronomie africaine », l’artiste slameur Black Panther mêle poésie, identité et mémoire culinaire. Un clip sensoriel et vibrant à découvrir sur YouTube, premier extrait de son futur album « La force des mots ». Les Dépêches de Brazzaville l’ont rencontré.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Ce projet « Gastronomie africaine », que représente-t-il pour vous ?
Black Panther (B.P.) : Ce clip est une lettre ouverte à l’Afrique. Il représente le retour aux sources, l’hommage aux ancêtres et à notre quotidien trop souvent invisible. En tant qu’artiste, c’est ma façon de dire que la culture passe aussi par la cuisine. Et en tant qu’Africain, c’est un cri d’amour, un plaidoyer pour la valorisation de nos racines.
L.D.B. : Pourquoi avoir choisi de diffuser des capsules sur la toile avant le ... Lire la suite