Art-Culture-Média
Le phénomène "Nguembos" fit son apparition au lendemain de la création des orchestres au cours des années 1950, 1960 et 1970 et désigne tous ceux qui écoutent un concert à l’extérieur des bars dancing. Pour mieux profiter du spectacle qui s’y déroule, ils escaladent les murs et s’y installent. Ces badauds étaient appelés "Nguembos" ou "vampires" en français.
Les décennies 1950, 1960 et19 70 furent marquées par la naissance de plusieurs orchestres sur les deux rives du fleuve Congo. C’est l’ère moderne de la musique congolaise, en raison des instruments occidentaux qui sont utilisés (guitares électriques, batterie…) De nombreux musiciens arrivent sur la scène musicale, entre autres, Kallé, Essous, Rosignol, Rochereau, Edo Ganga, Célestin Kouka, Franco, Vicky Longomba, etc… Une ère très importante de l’explosion musicale avec des ... Lire la suite
Lussialala de la poussière s'est servi des ailes du "ngofi" pour voyager à travers le monde. Figure tutélaire de la musique traditionnelle congolaise, il est auteur de la chanson « La mort n’a pas les yeux ».
Titre phare de l’album solo de l’artiste, « La mort n’a pas les yeux » a vu le jour en 1986 sous la bannière du label « Editions fétiche ». Ce microsillon de six titres, paru en format 33 tours dont la référence est EF 8601, a connu un énorme succès. Il a été enregistré à l’Industrie africaine du disque de Brazzaville et Martin Bakala en a assuré la prise de son ainsi que le mixage.
A travers ce titre, Lussialala commence par indexer les orgueilleux qui pensent qu’ils sont plus importants que les autres. Il leur ramène à la raison en leur rappelant que la mort ne favorise pas les nantis, elle les frappe au même titre que les démunis. ... Lire la suite
Les agences universitaires de la francophonie (AUF) de l’Afrique centrale et des Grands Lacs, de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique australe et de l’Océan indien invitent les étudiants des différentes universités installées dans ses différentes régions de présenter leurs candidatures, avant le 31 mars, en vue de prendre part à la deuxième édition du concours inter-régional « Mon idée, mon entreprise ».
Le concours vise non seulement à promouvoir et à susciter l’esprit d’entrepreneuriat en milieu universitaire, mais aussi et surtout à offrir aux étudiants des universités membres de l’AUF l’opportunité et les moyens de transformer leurs idées en projet d’entreprise.
Il permet également d’atteindre une poignée d’objectifs, à savoir susciter et encourager l’esprit entrepreneurial des étudiants, diffuser la culture entrepreneuriale dans ... Lire la suite
Rufin Boumba Boussoukou organisera bientôt son premier spectacle sous forme de comédie musicale au Centre culturel zola de Brazzaville, en vue de faire découvrir son talent à la population congolaise.
Dans une interview accordée à l’Agence congolaise d’information, l’artiste a expliqué la façon dont se déroulera son spectacle. « Je pratique de la comédie musicale, c’est-à-dire je ferai passer l’instrumental d’une chanson assez familière à l’ensemble des mes compatriotes. Pendant que cette mélodie passera, je me mettrai à chanter en remplaçant les paroles originales de la chanson par des paroles drôles que j’invente », a-t-il indiqué.
Pendant le spectacle qui durera deux heures environs, une poignée de chansons de différents artistes fera l’objet d’interprétation et de manipulation. Il s’agit, entre autres, des titres comme « Bloqué » ... Lire la suite
Figure incontournable de la vie culturelle à Brazzaville, Me Muleck c’est avant tout un nom qui précède un visage. Chorégraphe, percussionniste, conteur, danseur, Me Muleck, c’est un tourbillon d’énergie sur pied, ce sont des vibrations, une envie de croquer la vie et la transmission d’une passion qui court depuis l’âge de 6 ans.
Alexandre Mikouiza dit Me Muleck est le genre de personnes dont on dit qu’elles sont la chance du commun, la valeur ajoutée de la communauté sans jamais qu’elles ne le réalisent vraiment. Elles permettent l’émulation de l’égrégore mais restent souvent si simples, humbles et accessibles qu’on douterait qu’elles soient bel et bien l’œil du cyclone, le point G du succès général.
Ayant vu le jour il y a 48 saisons de pluie, « Mwana Leke » ou « Mwana Moke » (Petit enfant en français) est ce petit garçon de 6 ans ... Lire la suite
On pense vivre l’enfer, jusqu’à ce qu’on écoute certains témoignages comme celui de Johanna C.L. qui font froid dans le dos. Un calvaire intense que l’écrivaine retrace dans son livre « Renaissance » en vue de redonner espoir et courage à d’autres femmes dans la même situation à aller de l’avant.
Publié certes en 2019, « Renaissance » aborde un sujet qui reste d’actualité : la violence faite à la femme. Une violence consentie non seulement par les hommes mais également par les femmes elles-mêmes. Triste à dire, surtout quand cela vient des personnes proches de son entourage comme cela a été le cas pour Johanna C.L.
Dernière d’une famille de six enfants, Johanna est née à l’île Maurice. Aimée de sa mère, cette dernière n’était malheureusement pas bien accueillie par ses frères et sœurs du fait que vivant déjà dans la ... Lire la suite
Le café littéraire consacré aux trois recueils de poèmes « La colère du fleuve » ; « Mélodie des larmes » ; et « Entre les lignes du silence » du poète et nouvelliste Prince Arnie Matoko a été organisé, le 6 mars à Brazzaville, par les éditions Alliance Koongo.
Le café littéraire a débuté par l'examen de « Entre les lignes du silence » fait par l’éditeur, l'écrivain et critique littéraire Ramsès Bongolo, qui a indiqué que Prince Arnie Matoko est un poète à la pensée lumineuse et à la plume savoureuse. Âme nostalgique au cœur pacifique, adorateur du verbe éclatant et des arguments étincelants, passionné du tambour poétique et du discours rythmique, pianiste des «Mélodies des larmes» et forgeron de «La colère du fleuve», Prince Arnie Matoko, grand cuisinier des mots, sert dans « Entre les lignes du silence », son ... Lire la suite
Le contrat de production et de management signé par l’orchestre de Kévin Mbouandé et le groupe de médias TPT Plus, le 6 mars à Brazzaville, a une validité de trois ans renouvelable avec deux albums.
La directrice de TPT Plus, Prisca Chella Oko, a indiqué pour la circonstance que c’est au sortir des événements tragiques que le pays a connus en 1997 que le peuple congolais, en quête d’espérance, a découvert l’orchestre Patrouille des stars à travers sa danse "Obus kanga bissaka". Elle a ajouté que Patrouille des stars est un patrimoine commun, un patrimoine congolais. « En relançant son projet de TPT production, le groupe de médias TPT Plus lance à ce jour un projet qui consiste à créer un écosystème autour de la culture, l’idée étant de s’investir réellement dans la promotion de notre culture. Ce premier contrat que nous signons ... Lire la suite
Des femmes ont fait valoir leur savoir-faire lors d’une exposition–vente organisée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, à l’Institut français du Congo.
De nombreux articles de mode, cosmétiques, des produits bio, entre autres, des sacs, ceintures, habits, éventail, sandale, bracelets, sièges pliables pour enfants, réalisés avec du tissu, du raphia et du pagne africain montrent comment les femmes congolaises sont engagées, contribuent à la bonne marche de la société. Elles refusent de croiser les bras, ne veulant pas rester en marge de la mondialisation.
Les exposantes ont présenté également au public « Elengi », une boisson 100% naturelle fabriquée à base du gingembre, de la citronnelle, du moringa, du bissap menthe moringa, bissap gingembre, tout comme des huiles essentielles, des crèmes, de laits ... Lire la suite
Actuellement en studio, l’artiste musicien Charles de l’Amour, qui vient d’intégrer le label MB Production, veut donner une nouvelle impulsion à sa carrière.
Né à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), dans les années 1980, Charles de l’Amour est dès sa tendre enfance bercé par les sons de la musique. Son attrait pour les sonorités est arrivé presque naturellement, aime-t-il répéter.
L’artiste excelle dans la rumba et a commencé véritablement sa carrière au sein de l’orchestre 5e génération, un des jeunes ensembles prometteurs en RDC à l'époque. A la dislocation de cet ensemble, Charles de l’Amour intègre d’autres groupes mais ne trouve pas chaussure à son pied et décide de se lancer dans une carrière solo.
En 2017, il lance sur le marché le titre « Face au maître » et quatre ans plus, le titre « Kinshasa makambo ».
... Lire la suite