Art-Culture-Média
Dans le cadre de leur tournée africaine « Stand-up au Féminin », Norma, Sylvanie et Prissy la dégammeuse ont livré un spectacle d’humour, le 18 février, à l’Institut français du Congo, avec en première partie un show hilarant assuré par cinq jeunes demoiselles qu’elles ont eu à former durant quatre jours seulement.
Pour s’être illustrées, du 14 au 18 février, pendant la formation en stand-up, Jackie Michelle, Riri nationale, Nesta Queen, Nuneize M’vata et Idéale sont les cinq jeunes femmes congolaises qui ont animé la première partie de la soirée humoristique, riche en ambiance et en rire. Avec un talent brut et un style propre, chacune d’elle s’est exprimée aisément à la grande surprise du public qui n’a pas tari d’éloges leurs différentes prestations. Leurs sketchs portaient respectivement sur les réalités ambiguës de voisinage, la ... Lire la suite
Le Festival international de films sur la musique (FAME) s’est tenu à la Gaîté Lyrique de Paris du 16 au 20 février. Pour la célébration de la rumba congolaise après son accession au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco, pas moins de trois films en compétition, une table ronde, "des DJ sets " et de nombreuses personnes ont été invitées à ce festival.
À l’heure où le documentaire musical connaît un engouement sans précédent, FAME s’affirme toujours davantage comme le rendez-vous incontournable du genre.
Pour sa huitième édition, les projections d’une vingtaine de films sur la musique ont fait la part belle aux figures singulières, aux odyssées électroniques, aux cultures souterraines ou extra-occidentales.
Parmi cette vingtaine de films projetés à la Gaîté Lyrique, quatre racontent des aventures musicales congolaises, qui ... Lire la suite
La formation est donnée aux enfants par les Ateliers Ntsimou de Rufine Woté, danseuse et coach sportive, venue droit de France pour monter un projet culturel d’échange et de partage sur la danse dans des écoles.
Très attachée à la culture de son pays d’origine, Rufine Woté a initié une formation d’une semaine en raison d’une heure et demie par jour, à l’endroit des enfants des classes de CE2, CM1 et CM2 des établissements scolaires de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Il s’agit des établissements ci-après : École Angélique-Massé ex Moundongo (une école des sœurs), complexe scolaire Père Lucien-Yhuel ex Moussakanda, et Auguste-Bitsindou. « J’ai choisi les petits de l’école primaire de CE2 jusqu’au CM2 pour un premier projet, parce qu’ils sont du niveau intermédiaire, pas trop petits, pas trop grands. C’est un ... Lire la suite
La célébration qui s'étale tout au long de ce mois s’est déroulée, à Brazzaville, en différé le 14 février au salon Simon-Bolivar-Hugo Chavez dans l’enceinte du lycée Chaminade, en présence de l’ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela, Anibal José Marquez Munoz.
« Aujourd’hui est un jour particulier. Nous commémorons un jour spécial, non seulement pour le peuple du Venezuela mais aussi pour tous ceux et toutes celles qui luttent pour l’égalité des peuples, la dignité de ceux qui mènent ce combat », a déclaré Gloryck Makaya, enseignant d’espagnol au Salon Simon-Bolivar-Hugo-Chavez.
Considéré comme étant le jour de la dignité nationale, a poursuivi Gloryck Makaya, le 4 février a marqué le début d’une nouvelle ère en ouvrant la porte aux grands changements qu’a connus le Venezuela, notamment le retour à la dignité ... Lire la suite
Seuls les romans publiés entre 2020 et 2021 par les auteurs congolais résidant sur le territoire national obtiendront le prix littéraire lors de la cérémonie d’ouverture du festival international du livre qui se tiendra du 3 au 8mars, à Brazzaville.
La saison des lettres congolaises est organisée par Maha Lee Cassy, écrivain et promoteur de la maison de publication « Les Editions+ ». C’est un rendez-vous littéraire visant à mettre en avant l’écrivain et à valoriser ses œuvres.
Cette année, le prix Camara-Laye l ’enfant noir concerne uniquement les romans qui ont été édités en 2020 et 2021 par les écrivains congolais vivant au Congo. Les œuvres sélectionnées sont « Cave 72 » de Fann Attiki ; « Et les portes sont des bouches » de Richard Ali ; « Cadenas » de Ferréol Gassackys ; « Le miraculé du vol 352 » d'Henri Djombo ; « Le tribunal ... Lire la suite
Situé à Moungali dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, le siège de Leadership pour le Congo (LeadCo) qui abrite le Centre culturel Zola (CCZ) a servi de cadre au lancement de la saison culturelle 2022 en présence de plusieurs personnalités.
Dans son adresse, le président Christel Diatha a indiqué que LeadCo est un rêve devenu une réalité tangible, c’est le rêve d’impulser un leadership, un état d’esprit nouveau, une nouvelle façon de penser et d’agir auprès de la jeunesse, qui est la composante la plus importante de la population congolaise. « La transformation de notre environnement de vie et de notre société passe nécessairement par le renouvellement de l’intelligence des hommes et femmes de notre pays. Dans une certaine mesure, nous sommes à l’image de ce que nous pensons et nous serons ce que nous projetons de devenir... », a-t-il ... Lire la suite
Sous la direction de Dominique Oba, maître de conférences (Cames) à l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville, Ove Varvel Allanghah, titulaire d'un master histoire et civilisations africaines, a présenté et soutenu publiquement sa thèse sur "L'Alima-Léfini 1878-1960" pour l’obtention du diplôme de doctorat unique, à l’auditorium du rectorat de cette université.
La thèse soutenue publiquement montre comment l’Alima-Léfini a été plus ou moins abandonnée pendant la période coloniale. Peu d’études y ont été menées. D’où, de nombreuses zones d’ombre qui y demeurent encore. Le mérite de l’étude d’Ove Varvel Allanghah est surtout de relever le contact et le rapport entre l’explorateur, le conquérant Pierre Savorgnan de Brazza, et la population de la circonscription de l’Alima-Léfini ainsi que la place qu’occupait celle-ci lors ... Lire la suite
Angelou Chevauchet est incontestablement l’une des voix irrésistibles de la musique congolaise. Pour s’en convaincre, il faut écouter « Ziana », son plus grand succès.
"Ziana" est le titre phare du long play gravé et pressé à l’IAD (Industrie africaine du disque), en 1987. Indexé IAD/S 084, cet album compte quatre titres dont trois d’Angelou Chévauchet et un de Pizo. Sur la pochette, il est mentionné : "Angelou Chevauchet le yaya et son orchestre Viva Chawa Star". La conception de cette pochette et la direction artistique de ce 33 tours sont les œuvres de Luc Russel Ntsongola. De son côté, Chairman Jacques Koyo, alors imprésario de cet orchestre, assura la promotion de cet album. Une promotion réussie au regard de la gloire dont a été couronnée cet opus mixé par Martin Bakala.
Les paroles de cette œuvre musicale sont celles d’une jeune fille dont ... Lire la suite
Entre fiction et réalité, le premier roman de Dellaise Dzouolo est un tableau qui dépeint une société bâtie sur des principes religieuse et traditionnelle. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C) : Vous venez de publier, dans les éditions Front Littéraire, votre premier roman d’enquête policière intitulé "Charme fatal”. Quel est le message que vous souhaitez faire passer à travers ce livre ?
Dellaise Dzouolo (D.D) : Dans ce premier roman, j'avais envie de raconter une histoire haletante, à partir des processus fondamentaux qui sous-tendent notre société, à savoir la tradition et la religion. Je voulais également créer une fresque qui montre la possibilité pour chacun de se libérer de ses déterminismes et obsessions, à travers le caractère de “Jeanne”. C'est elle qui nous prouve que nous pouvons toujours nous dépasser et transcender ... Lire la suite
Le festival ImageSingulières, en partenariat avec le journal d’information Mediapart et l’ETPA, école de photographie et de game design installée à Toulouse, a lancé l’appel à candidatures pour les Prix ISEM de la photographie documentaire. La date limite pour postuler est le 31 mars.
C’est depuis 2018 que les trois institutions, à savoir le festival ImageSingulières, le journal d’information Mediapart et l’ETPA, se sont engagées pour accompagner la photographie documentaire, un genre peu connu du grand public. Selon les organisateurs, « combien de photographes au talent certain, en France ou ailleurs, manquent de moyens pour achever un sujet ? Combien, après quelques mois passés à documenter un sujet, arrêtent ? Parce que leur sujet est plus complexe qu’ils ou elles ne l’avaient envisagé, qu’il demande plus de temps qu’imaginé. Les photographes ... Lire la suite