Art-Culture-Média
La première du spectacle « Le rêve d’un homme ridicule » a été interprétée par le Théâtre des arts libres de Brazzaville, que dirige Jean Marie Diatsonama, à la Maison russe, à l’occasion du bicentenaire de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski.
Mise en scène par Jean Marie Diatsonama, la représentation théâtrale « Le rêve d’un homme ridicule », texte de l’auteur russe, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, s’est déroulée sous les auspices de la directrice de la Maison russe, Maria Fakhrutdinova.
De quoi parle-t-on dans cette pièce ? Il s’agit d’un monsieur qui, dépassé par les événements de la vie, décide de se suicider. Pour ce faire, il a acheté un revolver. Au moment où il se balade dans la rue, il croise une petite fille de 8 ans qui a un problème avec sa maman et cherche de secours. Malheureusement, il n’a pas aidé l’enfant. Et ... Lire la suite
Fiction romanesque frôlant le surréalisme, publiée le 17 décembre aux éditions MCN, « L’imposture : les pièges de l’amour » aborde une panoplie de questions existentielles comme le destin, l’amour, l’inconnu, la justice, l’égoïsme, la peur et le mensonge.
Avec une maîtrise en théologie sacrée et un doctorat en philosophie, Florent Armel Malembi a plutôt opté pour un thème dont on ne s’y attendait pas pour son tout premier roman. Présenté en 104 pages, « L’imposture : les pièges de l’amour » est une œuvre à mi-chemin entre l’initiation et la formation sur le rôle et la place de la femme dans la société africaine, et plus largement mondiale. A travers son personnage principal, il plonge le lectorat dans un monde à la fois réaliste, merveilleux et fantastique.
« Je suis une femme méchante, une femme à craindre, certains diront une ... Lire la suite
Jorus Mabiala est conteur presque depuis la nuit des temps et du 25 au 26 décembre, il fera la lecture contée de « L’étranger » d’Albert Camus au Centre de ressources du conte de la Côte Matève, à la périphérie de Pointe-Noire.
Si le personnage principal de « L’étranger » d’Albert Camus est algérien, Jorus Mabiala est quant à lui l’étranger venu d’ici, né en République du Congo en 1976 puis exilé à Marseille. Brazzaville est son berceau, il y fait ses études primaires et secondaires, se forme artistiquement à la comédie et à la danse au sein de la compagnie Monama, fuit la capitale congolaise durant la guerre en 1997 et s’installe à Pointe-Noire. La rencontre au Centre culturel français avec Samuel Keller qui dirige l’atelier Omnibus sera déterminante. L’omnibus, parcours imagé d’un bus traversant les quartiers reculés de ... Lire la suite
« Ka lu widiko » est une des œuvres phares chantées à Noël en République du Congo et ailleurs. Son auteur-compositeur, Moïse Baniakina, a enrichi, par ses multiples créations de qualité, le recueil des chants de l’Eglise catholique.
Le titre voit le jour en 1985 à l’Industrie africaine du disque en 33 tours sous la référence TNT 004. C’est un cantique qui annonce la naissance de Jésus. Ici, la tumba exécutée par Mayeliwé et le tambourin de Nathalie Mbaya battent la mesure de ce cantique de Noël. La guitare basse de Didier Diamouangana introduit des intonations que vont reprendre les trompettes de Jackson Babingui, André Louda et Romain Bouesso avant que ne rayonne le lyrisme vocal de Rémy Mouninguissa.
Notons que le passage du refrain au couplet est marqué par un interlude de piano réalisé par Yengo Ignace, alors que celui du couplet au refrain ... Lire la suite
"Dire", c’est le titre du nouvel EP du slameur ponténégrin, reconnu comme étant l'une des grandes figures du slam congolais. L'oeuvre a été lancée sur le marché le 22 décembre.
Disponible sur les plates-formes streaming les plus populaires, « Dire » comporte six titres parmi lesquels "L'art l'élève", "A corps constants", "Dire" (qui a donné le titre à l'œuvre) et "Ma Tété" (futuring avec Mare mots) dont le clip posté sur You tube depuis quelques jours est déjà connu du public. Le nouvel EP de Diofel qui combine poésie et slam est une véritable prise de parole. Comme à l’accoutumée, dans ses six titres, l'artiste nous emporte et nous fait réfléchir avec ses mots et son jeu de mots.
Dans «Dire», Diofel trouve l'occasion de dire les choses qu’on aime et comment on souhaiterait continuer à les vivre. « Dire, nos utopies, nos droits, nos ... Lire la suite
Noël est là et pour faire vivre à chacun ce moment unique de fin d’année. Plusieurs chaînes de télévision et plateformes cinématographiques de streaming proposent des téléfilms qui plongent dans l’ambiance féérique des fêtes. Voici notre sélection à voir ou revoir.
« Mon beau sapin » de David Winning
De son titre original « The tree that saved Christmas », ce téléfilm américain raconte l’histoire d’une enfant, Molly, qui écrivait des histoires dans l'exploitation de sapins de ses parents. Vingt ans plus tard, devenue une jeune femme, elle travaille à New York comme assistante d'édition, mais rêve toujours d'écrire des romans.
Alors que ses parents sont sur le point de revendre leur entreprise, Molly découvre que le sapin de Noël de son patron provient de la ferme familiale. Il se trouve même que c'est celui qu'elle avait sauvé de l'abattage, ... Lire la suite
Sur 330 pages, l’ancien ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, renseigne sur la part active du Congo dans les activités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) depuis le 15 juillet 2009, date de son adhésion, jusqu’au 15 mai 2021.
Préfacé par l’ancien Premier ministre défunt, Clément Mouamba, l’ouvrage « Le Congo et l’Agence internationale de l’énergie atomique de 2009 à 2021 », signé Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, est paru le 16 décembre 2021 à Paris, aux éditions l’Harmattan. L’ouvrage compile les discours prononcés lors des sessions des activités des différentes conférences générales de l’AIEA, dans le cadre des charges ministérielles ainsi que les sessions et conférences…
Au fil des pages, l’auteur amène les lecteurs à ... Lire la suite
La mission est de vous réconcilier avec les sapins verts et les bonnets de père Noël. Si pour certains c’est l’enfer des dîners de famille, pour d’autres Noël c’est le casse-tête des idées de cadeaux. Mais pour Andie, c’est tout simplement la meilleure période de l’année et la fête la plus préférée.
Quand le patriarche de la famille Sullivan propose à Andie de l’embaucher pour recréer l’esprit de Noël dans son foyer et l’initier à toutes les traditions incontournables, elle n’a pas hésité une seconde, sauf que le maître de la famille ne l’a pas précisé que Josh, son fils, la trentaine, est un râleur et hors pair, faisant une crise d’urticaire à la vue de la moindre guirlande et qu’il n’était en aucun cas disposé à lui faciliter la tâche. La mission s’annonce donc un peu plus compliquée que prévu pour l’héroïne. Mais à ... Lire la suite
L’essai qui vient d’être édité en France par Renaissance africaine est dédié, selon son auteur Aubin Banzouzi, à tous ceux qui se soucient de la formation des futurs prêtres et de la formation permanente du clergé en exercice.
« Quand un prêtre joint les mains, le Ciel s'agenouille », écrit Julien Green. Le monde a et aura toujours besoin de prêtre. Mais de quel type de prêtre ? Comment trouve-t-on de vocations sacerdotales ? Et que faire pour avoir ces prêtres-là que chaque époque, chaque société a besoin ? Telles sont les trois principales interrogations ou préoccupations auxquelles le pape Jean-Paul II répond dans son exhortation apostolique post-synodale Pastores Dabo Vobis, qui se traduit « Pasteurs selon mon cœur ».
Le nouvel essai d’Aubin Banzouzi porte, en effet, sur la vocation, l’identité et la mission du prêtre dans le monde ... Lire la suite
La slameuse congolaise Mwassi Moyindo était sur scène, le week-end dernier, pour un spectacle qui a laissé de la saveur au public brazzavillois, passionné de ses mots qu’elle accorde bien en mélodie. Pour l’artiste, l’objectif a été atteint.
Une soirée poétique et musicale en début de week-end dernier, une tenue décontractée dans un cadre ethno-chic, les pieds nus sur le podium avec ses locks qui rappellent bien son amour pour ses origines noires, le sourire aux lèvres et un regain d’énergie, Mwassi Moyindo a opté pour de la simplicité comme à son habitude afin de servir des litres de vers au public venu nombreux, le 17 décembre, au restaurant Bali, pour assister à son spectacle de slam qui a clôturé également son année artistique 2021.
Pour cette soirée, la jeune artiste a eu à colorer différemment son podium, au regard de ce qu’elle fait ... Lire la suite