Art-Culture-Média
Second single pour le jeune artiste Skipp Narko avec le titre « Kossa Nga ».
Gag-Bonardin Ibala est né à 7 kilomètres de la frontière qui sépare la République du Congo du Gabon, à Mbinda dans le département du Niari. C’est à Dolisie qu’il grandit, qu’il étudie, passant des louanges des enfants de chœurs à l’église aux free-styles des rues de Dol City aux couleurs ocre-orangées. C’est avec son premier groupe, Kamikaze Crew, et alors qu’il est au lycée que le public le découvre, un public enthousiaste et sensible à son flow d’adolescent.
C’est à Brazzaville, après avoir obtenu son baccalauréat, qu’il adoptera le pseudonyme de Skipp Narco et qu’il se fera véritablement remarquer en sortant son 1er single « Give Up ». Actuellement en collaboration avec Bazooka Empire, le jeune artiste a sorti fin 2020 son second opus « Kossa Nga » ... Lire la suite
Rendez-vous sur Messenger à 22 heures. Pas une seule seconde de perdue. 22:00 ! Richi Mbelele est là, pile à l’heure : « C'est mon truc, la ponctualité », lâche-t-il ponctuant sa phrase d’un émoticône rieur. Ce qui est encore plus agréable avec Richi est qu’il parle sans concession de sa passion, de son métier : le cinéma !
Que fais-tu actuellement ?
Je ne fais rien, je suis à la maison à me faire « chier », attendant que la vie reprenne son cours normal afin que je puisse par exemple assister à une activité culturelle comme dans la vie d’avant. Je comble ce vide à peaufiner mes scenarii. Comme la plupart des réalisateurs, j’ai un projet de long métrage avec l’espoir de le tourner avant la fin de l’année.
Le cinéma est-il au fond de l'abîme avec la Covid-19 ?
Le cinéma congolais et l'art en général se trouvent dans une impasse ... Lire la suite

Organisée par le média en ligne www.arts.cd, sous le thème : « Les priorités africaines de Felix Tshisekedi à la tête de l’Union africaine », la conférence annoncée ce jeudi 4 février 2021 sera animée par sept journalistes.
Concernés en premier par le sujet de la rencontre, les trois journalistes congolais, en l’occurrence, le responsable éditorial de www.arts.cd, Onassis Mutombo, Jordache Diala (Journal La Prospérité) et Yves Kalwira (Journaliste et Manager de Zik+) sont au nombre des sept orateurs de la rencontre en ligne. Ils l’animeront pendant une heure conjointement avec quatre de leurs confrères de la sphère médiatique culturelle du continent. Il s’agit du Malien Mory Touré (promoteur et animateur de la Radio Africa), le Brazzavillois Laudes Martial (Promoteur de www.nouvellesducongo.info et correspondant de RFI, AFP), le Nigérien Souley Moutari ... Lire la suite
Sous la direction d’Emilienne Raoul, cette étude publiée en septembre 2020 à L’Harmattan (Paris) est l’œuvre collective de vingt-neuf universitaires. Elle rend compte de la colossale activité éducationnelle menée par les prêtres, frères et sœurs religieux catholiques au Congo pendant la colonisation jusqu’à la nationalisation de l’éducation en 1965.
1880 à 1965 représente, pour beaucoup d’observateurs, la période d’or de l’éducation au Congo-Brazzaville. En raison de sa doctrine sociale qui vise le relèvement de tout homme et son mieux-être, l’église catholique s’est rendue disponible pour aider la nation congolaise naissante dans l’érection des écoles et la formation éducative du peuple, selon les attentes de la société et l’éthique chrétienne.
Au bénéfice d’un colloque sur l’éducation en terre congolaise, organisé par les ... Lire la suite
Publié aux éditions Le Lys Bleu à Paris, ce recueil de poésie inaugure la plume de son auteure. A l’image d’un nouveau-né, cette poésie exprime les larmes d’une mère congolaise qui s’inquiète sur le devenir de l’Enfant africain, en disant stop à tous les chantiers de la mort.
L’avènement des femmes dans l’écriture au Congo-Brazzaville est un signe probant de l’évolution de la question du genre dans une société traditionnellement marquée par la phallocratie.
Aujourd’hui, grâce à Marie-Léontine Tsibinda et Amélia Néné, pour ne citer que ces deux pionnières de la littérature congolaise au féminin, auxquelles s’ajoute Calissa Ikama, la benjamine des écrivains congolais – d’heureuse mémoire – qui a publié son premier livre à l’âge de 14 ans, la poétesse Rosine Biala fait désormais partie de cette liste qui ne fait que s’allonger.
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Après sa sortie en 1987, « La vie est belle » semble ne pas avoir pris une ride. Avec son scénario hilarant centré sur le personnage de « Kourou » qui rêve de devenir un grand musicien, ce film a de quoi tenir le téléspectateur en haleine jusqu'à la fin de son temps initial d’environ 1h 27 min.
Sur la base d’un récit soigneusement ficelé par Dieudonné Mweze Ngangura, Maryse Leon et Benoît Lamy, « La vie est belle » se positionne comme l’un des classiques du cinéma africain. Réalisé dans une période où le secteur tentait de poser ses bases, le film présente les aventures de divers personnages dans la ville agitée de Kinshasa, en plein cœur de la République démocratique du Congo (RDC), à l’époque Zaïre.
« Moi aussi un jour je ferai de la musique électronique » lance la trame du scénario dont l’histoire se centre sur la chanson ... Lire la suite

En cours jusqu’au vendredi 5 février, l’appel à candidatures en ligne lancé par l’association Scène d’ébène aux chanteuses de tous les genres musicaux (Afro-fusion, Rap, Afrotrap, Rumba, Bikutsi, Makossa, Slam, etc.) confirme la tenue de la quatrième édition de l’événement international à Kinshasa du 21 au 24 juillet.
Iyenga, chanteuse prometteuse de talent de la jeune génération congolaise fait l’affiche de l’événement qui se tiendra dans la capitale de la RDC dans six mois. Seize artistes ou groupes sont attendus à la rencontre musicale après sélection d’un jury international composé de professionnels du secteur musical de plusieurs pays du monde. Ils vont participer aux showcases de la quatrième édition du Salon Escale Bantoo. Les chanteuses intéressées de ces cinq pays d’Afrique centrale, à savoir le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le ... Lire la suite
Une structure dénommée « Le Mbongui » a été mise en place, le 30 janvier à Brazzaville, par les cinéastes congolais en vue de rendre le cinéma national plus compétitif.
Le Mbongui est une association regroupant des acteurs du secteur de la cinématographie du Congo. Sa sortie officielle aura lieu dans les prochains jours. Cette organisation a pour but de soutenir l’œuvre cinématographique, de défendre les intérêts des cinéastes auprès des pouvoirs publics, de contribuer à la formation des cinéastes, de produire et garantir la qualité de l’œuvre cinématographique.
« Ensemble nous pouvons trouver des outils pour favoriser les productions lourdes et compétitives. Nous allons nous battre à relancer l’industrie qui existe déjà mais qui n’est pas au niveau que nous aimerions qu’elle soit. Nous devons porter le cinéma congolais à un niveau ... Lire la suite
Collaboration inédite, entre la slameuse Mariusca Moukengue et l’artiste-musicienne Spirita Nanda, « Mwana mbanda » dénonce avec force la cruauté de certaines mères à l’égard des enfants de leurs rivales. Sorti le 31 janvier, le single est disponible sur différents supports de téléchargement légal et sur YouTube.
Les mélomanes l’attendaient depuis quelques semaines et c’est finalement dans la soirée du 1er février que le clip vidéo de « Mwana mbanda » a été rendu disponible sur YouTube. De sa traduction en français, « L’enfant de la rivale », le single met à nue la souffrance des enfants vivant au sein des familles recomposées. Selon Mariusca Moukengue, ce sujet est une réalité avec laquelle les Africains, en général et les congolais en particulier, vivent au quotidien.
« J’y pensais depuis un moment, mais l'élément déclencheur a ... Lire la suite
L’essayiste congolais érige un pont à partir des travaux de recherches croisés concernant les échanges commerciaux des femmes commerçantes de Brazzaville, rive droite du fleuve Congo, et Kinshasa, la rive gauche.
Dans ses travaux consignés dans son nouvel ouvrage, Gaston M’Bemba-Ndoumba reproduit le constat naturel faisant de Brazzaville et Kinshasa, deux capitales les plus rapprochées du monde. Seul le fleuve Congo les sépare sur cinq kilomètres. De part et d’autre, un seul et même peuple qui vibre au son de la musique congolaise, apprécie la S.A.P.E., parle des langues sœurs et doit l’essentiel de ses échanges à des femmes qui franchissent le fleuve chaque jour, chargées de leurs marchandises.
Ce livre, "Femmes et petits commerces du fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa", est consacré à ces commerçantes qui travaillent sans compter et font face à ... Lire la suite