Art-Culture-Média
Avec une voix angélique, des textes truffés de sagesse, Vadio Mambenga a marqué l’écosystème musical rd-congolais. Son titre « Tambula Malembé » est compté parmi ses œuvres majeures.
La première version de ce titre est sortie en 1975 sur disque microsillon 45 tours. C’est grâce au producteur Camille Malonga, originaire du Congo Brazzaville que cette belle œuvre musicale paraîtra de nouveau en 1982 au studio Vévé (8 pistes). C’est ici le lieu de saluer le courage, l’initiative et l’intuition qu’eut cet impresario Brazzavillois en osant remettre cet artiste de talent sur orbite en lui offrant la chance de mettre sur pied un album 33 tours.
« Tambula Malembé » veut dire littéralement « marche lentement ». C’est une philosophie qui enseigne aux humains de suivre lentement leurs parcours sur terre sans vouloir s’embarquer dans la course effrénée ... Lire la suite
« Djoli », caricature de la société congolaise est une incursion dans le monde sans merci d’une organisation secrète. Entre ivresse, amour, renommée et plaisir, les nouveaux adhérents sont prêts à tout pour faire partie de ce club. Un film de 1h40, où le réalisateur ouvre des pans d’histoires et invite le spectateur à faire une analyse du monde dans lequel nous vivons et aussi sur les choix de vie qui déterminent le plus souvent notre destinée.
Sur un fond de musique, plusieurs vies se juxtaposent, pleines de sentiments, de déceptions, de souvenirs, ou les mots cruels dans leur banalité font pressentir le drame qui peut surgir à tout moment. Ainsi Maille, personnage idéaliste, se voit-elle implacablement contraint de prendre conscience de la réalité de sa vie. Ce soir, elle ne dormira pas auprès de sa fille. Commence alors une vie de débauche pour ... Lire la suite
La poupée qui marche, c’est l’histoire de l’enfance de Laila dans un presque bout du monde, à Mossaka. Quelques décennies plus tard elle devient chanson, devient « La poupée de Mossaka » portée par la voix de Laila et de l’ancien combattant Casimir. Il était une fois...
Dans l’avion qui la conduit en décembre 2020 en Tanzanie, Laila n’a guère autre chose à faire qu’à contempler les nuages et habiller silencieusement ses pensées de son album « Constellation » attendu pour juillet. La musique est son autre voyage. Survolant l’Afrique de l’Est, elle semble poursuivie par une nouvelle mélodie, un air qu’elle crée en haute altitude et qu’elle enregistre, pour ne pas l’oublier, sur son téléphone Android à peine débarquée à l’aéroport Abeid Amani Karume de Zanzibar. Dès la 1ère répétition, à son retour au Congo, cet air là est ... Lire la suite
En résidence dans la salle Tchicaya-U Tam'Si de l'Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire, Oupta et ses musiciens vous fixent rendez-vous en soirée pour que la chanteuse brazzavilloise parle de son grand retour sur scène. Plus qu’en soirée, c’est au cœur de la nuit à 1 heure du matin, une heure peu conforme pour une interview de l’une des plus belles voix congolaises.
Disparue des radars pendant quatre longues années, Oupta est donc de retour sous les projecteurs ce vendredi 5 mars. « J’avais besoin de faire ce break, de me recentrer sur moi-même et sur l’orientation de ma carrière artistique. C’était un choix personnel et assumé et d’autant plus que dans cet intervalle j’ai donné naissance à des jumeaux pour lesquels je voulais me consacrer à mon rôle de mère à temps plein. Ce retour n’est pas un nouveau départ, il est dans la ... Lire la suite
Son audace et son anticonformisme l’emmène à interpréter des textes les plus saugrenus et engagés des auteurs qui sont parfois très controversés. Connue aussi pour son franc-parlé, elle ne met pas de gants pour évoquer les problèmes sociaux de son pays d’origine (Le Congo) de même qu’elle le fait pour sa nationalité d’adoption (France) avec une thématique qui revient souvent : l’exil. De plus, ses avis bien tranchés sur les sujets qui lui tiennent à cœur ne lui ont valu pas que des amis. Alvie est également une musicienne à part entière, elle écrit et interprète ses compositions.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Pouvez-vous vous présenter ?
Alvie Bitemo : Je me nomme Alvie Bitemo, mais je suis plus connue sous le nom d'Alvie Bee dans le monde de l'art ou j’ai plusieurs casquettes, chanteuse, comédienne, costumière et de temps en temps ... Lire la suite
Sorti en 2010, le long-métrage est un hommage à toutes ces femmes ayant révolutionné les normes dans le domaine professionnel grâce à leur témérité.
Inspiré d’une histoire vraie, « We want sex equality » est un choix raisonnable pour se remémorer l’intérêt de la journée du 8 mars qui sera célébrée mondialement le lundi prochain. Au Congo, le thème retenu est « Femme congolaise, la paix et le processus électoral dans le contexte de covid-19 ». En effet pour celles qui l’auront oublié, le mois de mars et cette journée du 8 ne sont pas consacrés à la femme en tant que tel mais plutôt à la lutte pour ses droits afin qu’elle bénéficie d’une meilleure autonomie et d’un plein épanouissement dans la société.
C’est bel et bien ce que partage ce long-métrage de Nigel Cole qui dure environ 1h 53 min. Au printemps 1968, une ouvrière de ... Lire la suite
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale pour les droits des femmes commémorée le 8 mars de chaque année, l’Institut français du Congo (IFC) initiera du 6 au 27 mars à Brazzaville la campagne « Tosala » en collaboration avec plusieurs femmes artistes du Congo.
L’évènement vise à sensibiliser la population congolaise aux différentes formes de violences faites aux femmes ainsi qu’au leadership féminin. Au programme de cette campagne : quatre rencontres-débats dans divers lieux, quatre expositions à l’IFC, une table ronde, un documentaire.
Toujours dans le même cadre, quatre programmes audiovisuels seront proposés tout au long de ce mois dédié aux droits des femmes. Il s’agira notamment d’un évènement au Congo, une chanson originale écrite par les artistes femmes les plus connues du pays, à savoir des slammeuses, rappeuses et ... Lire la suite
Court-métrage réalisé par le Congolais Dinel Desouza, « Paradoxe » dénonce l’exploitation de la femme. A l’occasion d’un entretien exclusif accordé aux Dépêches de Brazzaville, le réalisateur congolais fait un zoom sur son parcours, tout en évoquant quelques aspects liés aux films.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.C.) : Pouvez-vous vous faire connaître à nos lecteurs ?
Dinel Desouza (D.D.) : Giorvani Dinel Dzalamou à l’état civil, je suis un acteur, réalisateur et producteur cinématographique congolais. Cela fait 10 ans que j’évolue dans cet univers.
L.D.B.C. : Tout vous prédestinait au cinéma ?
D.D. : Pas du tout. A la base, mon rêve de gosse était le football dont j’ai pratiqué durant quelques années. A un stade de la vie, je voulais dénoncer de nombreux maux qui minent notre société à travers la musique mais je n’étais pas ... Lire la suite
Dans les 128 pages de sa pièce de théâtre en quatre actes, l’auteur montre les difficultés d'un couple mixte à se faire accepter dans une société africaine encore marquée par la colonisation et les traditions.
Certes, l’amour triomphe toujours du mariage concocté par les parents et la famille. Jean-Romuald Mambou, dans sa pièce de théâtre parue le lundi 1er mars dernier aux Editions Jets d’encre, revient sur l’ambiguïté d’une telle union. Sous le couvert de la tradition, les parents reprennent le rôle de garants des us et coutumes et tentent d’ignorer le mariage mixte de leur fils Médard.
Quand ils apprennent que leur fils revient au village, ils n'ont qu'une hâte : le marier à celle qui lui est promise depuis des années. Leur rêve s'effondre quand il leur présente Mireille, une Blanche qu'il a épousée en France.
Sans laisser au jeune couple le temps ... Lire la suite

Organisée autour de la représentation de la pièce cinquantenaire d’Aimé Césaire offerte par le Théâtre national au Palais du Peuple, la soirée du 27 février a marqué l’ouverture solennelle des activités culturelles qui émailleront l’année de la présidence de Félix-Antoine Tshisekedi placée sous le signe de la culture.
Comme souligné par le Pr Isidore Ndaywel è Nziem à la conférence de presse tenue au Musée national à quelques heures de la cérémonie, soit le 25 février, c’est suivant l’esprit de sa mandature que le chef de l’État a procédé à son ouverture samedi. Il en sera de même pour les activités à venir qui surferont sur le thème central « Arts, culture et patrimoine, leviers pour l’édification de l’Afrique que nous voulons ».
Mise en scène par Viminde Segbia, Une saison au Congo, était l’un des trois temps forts, plutôt ... Lire la suite