Art-Culture-Média
CEO de 97 Popular Company, une agence de communication congolaise qui se veut panafricaine, Rama Kongo Aba fait une autopsie des marchés africains et congolais de la communication, qu’il partage avec nous à travers cet intretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C) : L’agence 97 Popular Company dont vous êtes le promoteur et que vous dirigez se veut panafricaine. Pouvez-vous nous en parlez ?
Rama Kongo Aba (R.K.A) : Notre agence se veut panafricaine simplement parce que nous avons une vision à l’échelle continentale, et nous avons commencé à la matérialiser. Créée le 9 Juillet 2015, nous avons aujourd’hui deux représentations actives dont l’une à Abidjan en Côte d’ivoire et l'autre à Kinshasa en RD Congo. Nous sommes actuellement en train de mettre en place une troisième représentation à Tunis. Nous sommes également correspondant de la chaine ... Lire la suite
Le prix de médaille de messager de paix pour les droits humains a été décerné à Léonidas Carel Mottom Mamoni, promoteur de « Djoka Pe Ouesso », par l’association Nations unies réalités, perspectives, paix, démocratie et droits humains (UN-R2PDH), la soirée du 23 novembre à Brazzaville.
Ce prix lui a été remis à l’occasion de la septième édition de la soirée culturelle et de promotion des droits humains et des libertés, tenue sur le thème : « Sensibiliser sur les recommandations de l’examen périodique universel du Congo sur les violences faites aux femmes : intensifier les efforts visant à prévenir et à combattre les violences faites aux femmes et les violences conjugales, et fournir des services adéquats aux victimes ».
En effet, en mars 2019, le Congo acceptait et s’engageait à mettre en œuvre cent quatre-huit des cent ... Lire la suite
« Un poète est un monde enfermé dans un homme », affirmait Victor Hugo. L’illustre poète congolais confirme cette norme, en embarquant le lecteur dans un périple fantasmagorique pour immortaliser les souvenirs de sa terre natale.
Sous-titré « Dialogue d’Ampili et Pampou », ce recueil poétique décrit la fibre culturelle de Gabriel Okoundji, dont les caractéristiques principales demeurent l’oralité et la sagesse ancestrale. La fidélité à ce style dans l’ensemble de ses œuvres, révèle la verve négro-africaine du poète et en même temps son anticonformisme.
Ici sur chaque ligne, à chaque page, le lecteur s’abreuve d’une parole tutélaire qui résonne comme un oracle. C’est que le scripteur de ces vers magiques et sublimes, a passé plus de la moitié de sa vie en France, loin de son terroir auquel il reste très attaché. A l’image de Tagore, de ... Lire la suite
Africa no Filter (ANF) a lancé une série d’appels à candidatures aux artistes et organisations culturelles de l'Afrique qui évoluent dans le secteur des arts, de la culture et des médias en vue d’obtenir des subventions.
L'ANF soutient le développement d'initiatives qui modifient les récits stéréotypés sur l'Afrique à travers la recherche, l'octroi de subventions et le plaidoyer. Ces subventions dont les dates limites sont en cours vont être octroyées par catégorie (subventions de soutien opérationnel, subventions de soutien de projet, Fonds KEKERE). Elles vont de 2000 à 50.000 dollars. Elles s’élèvent à 2000 dollars (Fonds kerere) pour les artistes émergents exceptionnels du continent qui font un travail révolutionnaire et défient de manière créative les récits nuisibles au sein de leurs communautés locales et numériques. Cette bourse sera ... Lire la suite
Film drame d’environ 1h 35 min, réalisé par Idrissa Ouedraogo et sorti en 2003, « La colère des dieux » est une leçon de bon sens sur les échecs et malheurs que peuvent s’attirer les hommes à cause de leur insouciance.
Ecrit par Idrissa Ouedraogo et Olivier Lorelle, « La colère des dieux » projette le téléspectateur au milieu du XIXe siècle, au cœur du royaume de Mossi, ancêtre du Burkina Faso. Sur son lit de mort, le roi réunit autour de lui les notables et fait prévenir son fils Tanga, ainsi que son frère Halyare, pour ses dernières recommandations. A la mort de l'empereur, le prince organise un coup d’Etat afin d'accéder au pouvoir et ce, malgré les mises en garde de son père.
Le jeune homme se fait couronner roi et s'octroie le droit de vie et de mort sur tous les sujets du royaume. Autoritaire et insoucieux du bien-être de sa communauté, Tanga ... Lire la suite
Maxi single de quatre titres, « Obongui » est une ode à Dieu, qui mêle divers styles musicaux, notamment le gospel, slow, RNB, la rumba et le folklore congolais.
Chanteur et compositeur congolais, le frère Steven Clinton veut par ses cantiques célébrer les bienfaits du Seigneur et propager la bonne nouvelle de Jésus Christ. « Dieu apporte du réconfort à ceux qui sont désespérés. Il n'abandonne jamais ceux qui le regardent », a déclaré le chanteur.
Sous ses rythmes enchantés, « Obongui » fait la part belle à la louange et à l’adoration plutôt qu’aux lamentations. « Pendant longtemps, j'ai déploré le fait que notre musique est beaucoup plus basée sur des lamentations. Les gens se plaignent constamment, oublions quelquefois que Dieu attend aussi qu'on le loue et qu'on l'adore. Voilà pourquoi personnellement je mets beaucoup plus l'accent sur ... Lire la suite
“Ange & démon”, c'est le nom de l’album présenté le week-end dernier à Brazzaville par le nouvel adepte de la rumba, Patrick Barezo alias Tembé na ba maîtres.
Produit par Nguimbi Innocent Desnate (NID production) l'opus de Patrick Barezo est constitué de sept titres dont quatre rumba, deux génériques et un instrumental. “La Remontada”, “Cent paroles”, “La théorie des jeux”, et “Tu me manques” sont des chansons de la rumba. Alors que le titre phare de l’album “Ange & démon”, ainsi que la chanson “En cas de…” sont des génériques. La septième chanson “La théorie des jeux” qui est à la fois une rumba a été reprise en instrumental.
L’album arrangé dans un studio de la ville océane Pointe-Noire avant la touche finale au studio DM Record à Brazzaville, sort sur le marché avec trois clips promotionnels, tous tournés dans ... Lire la suite
L’espace culturel Yaro, organisateur de ce grand rendez-vous international des musiques et des arts, a opté cette année pour ce format réduit en raison de la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement dans le monde. La 16e édition du Festival N’sangu Ndji-Ndji organisée avec le soutien de Music in Africa sera marquée par un concert live en ligne qui réunira, le 28 novembre, trois groupes de la place.
Les groupes BNG Band, Les Bons Bergers et Berléa BILEM presteront en direct sur internet pour 30 minutes chacun. Leurs prestations se dérouleront dans des conditions logistiques et techniques professionnelles afin de leur permettre de présenter leurs dernières créations à un large public. La 16e édition du Festival N’sangu Ndji-Ndji prévue du 3 au 7 juillet dernier avait été annulée. Mais elle se tiendra finalement grâce au soutien de Music In Africa, ... Lire la suite
Inspiré par le quotidien, le peintre congolais met en exergue l'art national à travers chaque thème abordé dans ses toiles.
Le peintre appréhende le monde à travers une vision qui définit le bien-être et l’intérêt commun. La paix et la béatitude sont des caractéristiques au moyen desquelles l’artiste perçoit l’univers. En mettant l’accent sur les couleurs froides dans ses toiles, il suscite le plaisir, le calme, la tranquillité et la paix. Ses toiles donnent du goût aux yeux du public qui ne peut se lasser d’en explorer la qualité. « L’art est un moyen d’expression capable d’établir un dialogue entre le public spectateur et les œuvres. Par-là, ce public peut être amené à découvrir le côté sensible de ma passion car mes œuvres en elles-mêmes sont le reflet de certains sentiments intimes que je ne puis traduire par la parole. De ses créations ... Lire la suite
Publié en octobre dernier par Les Editions +, le recueil de poèmes « Ombre, silence et poème » a fait l’objet d’une présentation et discussion avec les internautes, le 22 novembre. Le livre évoque différentes couches obscures qui couvrent l’histoire du malheur et des atrocités observées dans la société actuelle, tout en positivant sur le lendemain.
Ecrivain engagé par le biais de sa plume de poète, Fidèle Mabanza reste toujours dans le sillage de la dénonciation et du réconfort à travers son recueil « Ombre, silence et poème ». « Dans la réalité, il me semble que l'écriture a une part importante dans les actions humaines. Il y a d'une part, une sorte de compte rendu sur ce dont je me sens témoin, et de l'autre, l'espoir de pouvoir atteindre, par l'écriture, l'homme afin de le conscientiser. Dans mon désespoir, il y a l'expression de mon dégoût ... Lire la suite