Art-Culture-Média
L'ouvrage à suspens, publié aux éditions Paari, est une dénonciation du racisme que l’auteur a vécu pendant sa formation universitaire dans l’ancienne Russie. Une Russie qui n’est plus tout à fait la même.
Nelson Mandela déclarait, au temps de l’apartheid, « La Haine n’est pas innée…Les Hommes apprennent à haïr, et s’ils peuvent apprendre la haine, alors on peut leur enseigner l’Amour, car l’Amour gagne plus naturellement ». C’est dans cette logique que s’inscrit la plume engagée de Zounga Bongolo.
L’année 1974, en Russie, marque une période caractérisée par un rigorisme sévère encouragé par un régime athée et hostile aux valeurs exotiques. Elle enseigne des règles d’un vivre ensemble entiché d’uniformisme où le mariage entre Russe et Noir est à peine toléré.
Tel est le contexte dans lequel sont racontées les différentes ... Lire la suite
A l’occasion de la Journée mondiale du théâtre et de l’Année du théâtre en Russie, le Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville a abrité la représentation de la pièce d’Anton Tchekhoff, le week-end dernier.
La pièce a été jouée par le Théâtre des arts libres, sous la direction de Jean-Marie Samedy Diatsonama (mettre en scène), en présence des ambassadeurs et diplomates accrédités au Congo, ainsi que de nombreux amateurs de cet art.
La comédie en un acte a mis en scène Elena Ivanovna Popova, « une petite veuve avec des fossettes aux joues, propriétaire terrienne », Grigori Stépanovitch Smirnov, « un homme encore jeune, propriétaire terrien » et Louka, le vieux valet d’Elena.
Veuve depuis sept mois, Popova s’est retirée du monde et refuse de recevoir Smirnov, un exploitant à qui on devait de l’argent et qui vient, lui-même, tenu par ... Lire la suite
Le prix a été décerné au romancier et dramaturge congolais, à Paris (France), pour l’ensemble de son œuvre littéraire, à l’occasion du Salon du livre, par l'Association pour le développement et la formation en Haïti (Adfh), en partenariat avec l’association Renaissance des Caraïbes et l’université des Caraïbes.
De retour au pays, après avoir hissé haut la littérature congolaise, l’heureux récipiendaire a organisé une cérémonie de restitution dans la salle « Les verts » du ministère de l’Economie forestière, en présence de ses homologues ministres de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, et de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.
Ayant exploité toute son œuvre composée de six romans, huit pièces de théâtre et un essai historique, le jury s'est fait l’honneur d’octroyer ... Lire la suite
Qualifié par les mélomanes à la fois de poète, chroniqueur social, journaliste, historien ou philosophe, l'artiste musicien, Massiya Lutumba Ndomanueno, alias Simaro, nous a quittés le 30 mars à Paris, à l'âge de 81 ans. En septembre 2016, il avait effectué le déplacement de Kinshasa à Brazzaville pour rendre hommage à son ami Célio, décédé, comme lui, à l'âge de 81 ans.
Du compositeur prolixe né le 19 mars 1938, fidèle compagnon de Franco Luambo, décédé, lui, le 12 octobre 1989, l'on retiendra les talents de guitariste, en même temps que de compositeur de chansons poétiques et pleines de spiritualité, souvent en rapport avec la mort. Des œuvres cultes laissées à la postérité, véhiculant des messages qui traversent les générations : "Verre cassé" ; "Faute ya commerçant" ou "Maya".
Pour lui, traiter du trépas ou de la moralisation relevait de sa ... Lire la suite

Le sculpteur a tiré sa révérence, le 1er avril à Vienne, ont confirmé par plusieurs sources concordantes.
Artiste-sculpteur de renommée internationale, Alfred Liyolo souffrait depuis plusieurs mois. D’où ses contrôles médicaux incessants à l’étranger, notamment en Autriche où il réside avec sa famille. Le 1er avril, d’aucuns ont mis du temps avant de créditer la nouvelle de son décès qu’ils ont vite assimilée à un poisson d’avril. Mais face à la réalité implacable et surtout à l'évidence, ils ont fini par assumer cette fatalité, à savoir que le sculpteur avait bel et bien quitté la terre des hommes.
Connu pour ses monuments historiques qui ornent plusieurs places publiques tant à Kinshasa qu’ailleurs, dans l'arrière-pays, Me Liyolo reste une référence dans son domaine et un repère pour la nouvelle génération artistique. La place ... Lire la suite

Pour le peintre Henri Kalama, directeur général à la même institution où enseignait de son vivant l’illustre disparu, le charisme du regretté sculpteur est indéniable. Il fait sans nul doute figure de pionnier et a autant suscité plusieurs talents que son exemple a fait des émules dans la pratique des arts plastiques.
Le buste féminin bien en vue au début du jardin situé en face de l’entrée du bâtiment administratif de l’Académie des beaux-arts (ABA) est désormais orphelin de son géniteur. Les étudiants n’ont pu s’empêcher de considérer avec plus de respect l’œuvre qui trône à ce bel endroit, posée sur la pelouse verdoyante depuis le quatorzième sommet de la francophonie, en octobre 2012. Le directeur général de l'ABA, Henri Kalama, est pour « une franche reconnaissance de M. Liyolo dans la société congolaise où il semblait un peu sombrer ... Lire la suite
Après son come-back réussi en juillet dernier, à Marseille où il a fait tabac, l'artiste s’apprête à faire une tournée dans plusieurs villes françaises.
Victime d’un accident cardio-vasculaire, il y a trois ans à Pointe-Noire, Kaly Djatou a recouvré sa santé après des soins médicaux intensifs en France où il a été évacué. Le compositeur de "Premier salaire" a renoué depuis près d’un an avec la scène. C’était à Marseille, la ville phocéenne, où il a enregistré son dernier album produit par la compagnie de conte Africa Graffitis en 2010.
Aujourd’hui, presque remis de sa maladie, l’artiste musicien s’apprête à monter à nouveau sur scène après l’enregistrement de sa première émission télévisée dans une chaîne française. L’émission a lieu le 18 mars. Le 18 mai, il va participer au festival CAP Couleurs de Nantes; le 25, il ... Lire la suite

Le Cartel et Team seven, respectivement premier et deuxième, ont remporté haut la main la troisième édition de l’épreuve annuelle du Campus du nouvel espace universitaire francophone (Cneuf), le 29 mars, à la Halle de la Gombe.
Cette année, disons-le, les concurrents ont placé la barre bien haut. Heal the world, de l’Université libre de Kinshasa, dixième et dernier, a obtenu 151/200 points. Et un écart flagrant de trente points sépare les deux premiers, à savoir le Cartel et Team seven. Le premier a glané 198/200 points après avoir en plus décrypté tous les énigmes qui l’ont conduit à parcourir tous les dix sites de la troisième édition.
Sur les cinquante-deux équipes d’étudiants en lice, dont cinq de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville, issues de quinze universités des deux rives du fleuve Congo, le Cartel a fait « un parcours presque ... Lire la suite
La troisième édition de la manifestation se déroule du 2 au 6 avril dans l’enceinte de l’Institut français du Congo de Brazzaville. Grâce à une programmation riche en couleurs, tout est prêt pour accueillir le grand public.
C’est autour du thème « Migrances et voix d’exils » que les acteurs de la culture se réuniront pour le Festival international du livre et des arts francophones (Filaf). Durant quatre jours de célébration des arts et cultures francophones, le public baignera dans diverses activités, à savoir des conférences et tables rondes, séminaires pédagogiques, spectacles, concours, cinéma et expositions.
Parmi les invités, on compte les écrivains Jean Bofane Inkoli (République démocratique du Congo), Jean-Luc Raharimanana (Madagascar), Véronique Tadjo (Côte d’Ivoire) et Armand Patrick Gbaka-Brédé dit Gauz (Côte ... Lire la suite
Sous la direction de la slameuse Mariusca Moukengué, cinq jeunes femmes avec un vécu douloureux ont livré, pour la toute première fois en public, le 28 mars à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, des messages forts pour évoquer toutes formes d’agressions commises à l’égard de la femme.
Derrière le thème évocateur du spectacle « Slamunité des power-women : des mots sur les maux », cinq jeunes femmes de moins de 30 ans aux visages masqués, habillées en jeans et tee-shirt blanc, sont montées sur les planches de l’IFC. Elles ont surmonté leur passé douloureux grâce à une thérapie par les mots ayant duré quatre mois, racontant les agressions dont elles ont été victimes en slam. Moment émouvant pour le public. Pour l’une d'entre elles, c’était dans une ruelle obscure en plein soir avec un proche, pour l’autre droguée dans la ... Lire la suite