Art-Culture-Média

Doyenne des douze artistes plasticiens en résidence depuis le 26 mars au quatrième étage en chantier de l’immeuble Matrix, dans le cadre de la Saison 4 de la saga artistique de Bracongo, Evelyne Masamba est aussi l’unique dame dans la compétition.
Initiée à l’art pictural par son défunt mari, Evelyne Masamba fait partie des rares peintres populaires féminins qui s’affichent à Kinshasa. Dans ses tableaux, la sexagénaire propose ce qui lui reste « des souvenirs du village de son enfance et de surprenantes compositions abstraites », a-t-on souligné dans sa présentation. Lors du lancement de la résidence, on l’a vue décomplexée au milieu des autres participants dont la moyenne d’âge oscille entre 20 et 30 ans, manifestant autant d’entrain que chacun d’eux sélectionnés par un jury indépendant d’artistes.
Les douze concurrents ont été choisis sur la ... Lire la suite
Sorti officiellement à la soixante-huitième édition du festival international du film de Berlin, en février 2018, le premier long-métrage de Machérie Ekwa Bahango, une réalisatrice de 24 ans du Congo-Kinshasa, s’articule autour de la délinquance juvénile, le vol, la pauvreté, la prostitution et les violences faites à la femme.
"Maki'la", réalisé en lingala et sous-titré en anglais, a pour héroïne Maki. Retrouvée dans la rue à l’âge de 13 ans, elle est accueillie par Jonathan Kuba, un chef de gang, surnommé « Mbingazor ». Au départ, Mbingazor se montre comme son protecteur, en lui fournissant de quoi survivre. Au fil du temps, il l’a initiée à la vie de rue en l’incitant au vol, à la prostitution, à la drogue, etc.
N’ayant pas d’autres choix, Maki lui obéit et finit par devenir sa femme quelques temps après. Elle arrête ainsi de se ... Lire la suite
Slameuse, critique d’art, comédienne et dramaturge, Mariusca Moukengue fait partie des jeunes élites qui font vivre l’art et la culture dans le pays. Après avoir réussi le pari du spectacle « Slamunité des power-women : des mots sur les maux », la jeune artiste nous fait un flash-back des différents moments qui ont concouru à la bonne tenue de cet événement.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Racontez-nous les débuts du projet de spectacle avec les power-women ?
Mariusca Moukengue (M.M.) : C’est à l’occasion de la quinzaine des droits de l’Homme, en novembre 2018, qu’ont été lancés par la délégation de l’Union européenne au Congo, les ateliers Slamunité des power-women. A travers ce projet, il était question de se servir du slam comme thérapie pour permettre à ces filles victimes de violences de se reconstruire et de s’exprimer. ... Lire la suite
Bourses de doctorat pour femmes scientifiques des pays les moins avancés en sciences et technologie
Date limite de présentation des candidatures : 30 mai 2019.
La langue officielle de l’appel à candidatures est l’anglais.
Le programme de bourses est accessible aux femmes scientifiques des pays les moins avancés en sciences et technologie (STLCs) afin de développer un projet de recherche doctorale en sciences naturelles, ingénierie et technologie de l’information auprès d’un institut d’accueil dans le sud du monde.
Objectif
Le programme de bourses est géré grâce aux fonds généreusement alloués par l’Agence suédoise de coopération au développement international (ASDI) et grâce aux partenariats établis avec des instituts d’accueil situés dans des pays en développement.
L’objectif général du programme de bourses est de favoriser l’émancipation ... Lire la suite
Le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, a patronné, le 3 avril, la cérémonie d’ouverture de la réunion du comité scientifique et technique de l’Académie africaine des langues (Acalan), institution spécialisée de l’organisation panafricaine.
Durant trois jours, l'institution chargée de promouvoir et valoriser les langues africaines, dans le but de les utiliser dans toutes les sphères de la société, va mener une fois de plus une réflexion approfondie sur la problématique de ces langues pour en faire de puissants moyens de communication et surtout des facteurs de développement.
« Nous voilà encore à Brazzaville pour la réunion du Comité scientifique et technique de l’Académie africaine des langues dont les objectifs fondamentaux sont : examiner les activités de l’Acalan, en tenant compte de son plan stratégique 2019-2029 ; ... Lire la suite
Burning Spear, de son vrai nom Winston Rodney, entretient soigneusement le mystère qui entoure son enfance. Né à St Ann’s Bay, la patrie de Marcus Garvey, au milieu des années 1940, il a vécu, comme beaucoup de jeunes jamaïcains, avec ses parents dans des conditions très pauvres où la survie dépend de la capacité des enfants à faire toutes sortes de petits boulots (ramassage du bois, lessives pour les gens du quartier...) pour aider les familles à subvenir à leurs besoins.
Burning Spear rêve de vivre de la musique. C'est Bob Marley, rencontré au hasard sur une route de campagne en 1969 qui, à l'époque étant sous l'aile protectrice de Coxsone Dodd, l'introduit vers Studio One (1968-1969). La machine est en marche. Le premier morceau de Spear produit par Coxsone est "Door Peeper". Ce single sous le légendaire label Studio One sera suivi d’une quinzaine ... Lire la suite
L’artiste de scène et promotrice culturelle organise, après son passage à Kinshasa, une soirée Bimoko, ce 6 avril, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi à Brazzaville. Entrée gratuite.
Bimoko est un festival initié par l’association culturel Minawa Arts, dans le but de revaloriser et de promouvoir la culture et les traditions ancestrales oubliées. « Cette année, nous réservons, pour la soirée Bimoko qui aura lieu ce samedi 6 avril de 18h à 21h, beaucoup de surprises agréables à tous les amoureux de la saine culture. Venez vivre les charmes de la remontée du temps », a lancé l'artiste congolaise Lyna de Pepito.
En dehors de ces surprises qu’elle n’a pas voulu révéler, il est prévu la déclamation de deux poèmes de Pierre Ntsemou, "Afrique astrale" et "Le chant du coq"; l’heure du conte avec le comédien Sidney Batantou, qui revient sur scène ... Lire la suite
Le roman, paru aux Editions Langlois Cécile, consacre sa trame narrative à la peinture d’une double réalité pathétique de l’Afrique contemporaine à la population désunie et xénophobe.
Le réalisme constitue l’un des axes majeurs qui donnent à l’ensemble de l’œuvre une coloration qui transporte le lecteur et le place au centre du récit, comme s’il était témoin oculaire des faits littéraires aux sensations dédaigneuses.
A travers " Le labyrinthe des roses", l’auteur veut saisir des milliers de lecteurs en les invitant à la prise de conscience, car aujourd’hui où le numérique est presque présent dans tous les domaines de la vie, le monde est devenu comme une toile cousue par une ribambelle de personnes qui ne se regardent pas en chien de faïence mais s’acceptent au contraire.
Aussi l’image de la femme trouve-t-elle, dans le concert des intrigues ... Lire la suite
L'ouvrage à suspens, publié aux éditions Paari, est une dénonciation du racisme que l’auteur a vécu pendant sa formation universitaire dans l’ancienne Russie. Une Russie qui n’est plus tout à fait la même.
Nelson Mandela déclarait, au temps de l’apartheid, « La Haine n’est pas innée…Les Hommes apprennent à haïr, et s’ils peuvent apprendre la haine, alors on peut leur enseigner l’Amour, car l’Amour gagne plus naturellement ». C’est dans cette logique que s’inscrit la plume engagée de Zounga Bongolo.
L’année 1974, en Russie, marque une période caractérisée par un rigorisme sévère encouragé par un régime athée et hostile aux valeurs exotiques. Elle enseigne des règles d’un vivre ensemble entiché d’uniformisme où le mariage entre Russe et Noir est à peine toléré.
Tel est le contexte dans lequel sont racontées les différentes ... Lire la suite
A l’occasion de la Journée mondiale du théâtre et de l’Année du théâtre en Russie, le Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville a abrité la représentation de la pièce d’Anton Tchekhoff, le week-end dernier.
La pièce a été jouée par le Théâtre des arts libres, sous la direction de Jean-Marie Samedy Diatsonama (mettre en scène), en présence des ambassadeurs et diplomates accrédités au Congo, ainsi que de nombreux amateurs de cet art.
La comédie en un acte a mis en scène Elena Ivanovna Popova, « une petite veuve avec des fossettes aux joues, propriétaire terrienne », Grigori Stépanovitch Smirnov, « un homme encore jeune, propriétaire terrien » et Louka, le vieux valet d’Elena.
Veuve depuis sept mois, Popova s’est retirée du monde et refuse de recevoir Smirnov, un exploitant à qui on devait de l’argent et qui vient, lui-même, tenu par ... Lire la suite