Politique
L'examen et l'adoption du projet de loi portant modification de la loi éléctorale figure parmi les six affaires à l'ordre du jour des sessions extraordinaires ouvertes au niveau des deux chambres du Parlement le 10 avril à Brazzaville.
L'ouverture desdites sessions extraordinaires (32ème au Sénat et 8ème à l'Assemblée nationale) a été précédéé au niveau des deux chambres par la clôture des sessions administratives ordinaires. Il s’agira pour cette loi éléctorale de modifier et de compléter les articles 54 alinéas 1 et 2, 67 alinéas 4 et 72 alinéa 2 de la loi du 10 décembre 2001, elle-même modifiée et complétée par les lois du 25 mai 2007, du 23 mai 2012, du 1er septembre 2014 ainsi que du 23 janvier 2016.
Outre cette loi, les deux chambres auront à examiner, cinq autres projets notamment celui déterminant le ressort territorial des districts ... Lire la suite

Outre l’appui de la branche du Rassemblement d’où il est issu, il peut tout aussi compter sur celui de la Majorité présidentielle qui entend l’accompagner dans la réalisation des objectifs lui assignés.
Le nouveau Premier ministre, Bruno Tshibala, est toujours sous le feu de l’actualité. Après l’euphorie de la nomination, place maintenant à la formation du gouvernement de transition, qu’il est censé piloter et dont l’objectif primordial est celui de conduire le peuple congolais aux élections de décembre 2017. Bruno Tshibala, qui n’est pas un arriviste en politique et qui revendique trente-six ans de lutte aux côtés de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, a déjà pris la mesure de sa tâche. C’est ainsi qu’au lendemain de sa nomination, il s’est déclaré ouvert à toutes les sollicitations. Sa main, a-t-il dit, est tendue à tout le ... Lire la suite

Pour l’Union européenne et l’ancienne puissance coloniale, la nomination de Bruno Tshibala comme Premier ministre s’écarte de la lettre et de l’esprit de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Des réactions continuent à être enregistrées après la nomination vendredi dernier de Bruno Tshibala au poste de Premier ministre. Des partenaires extérieurs de la RDC ont commencé, eux aussi, à délier leurs langues pour donner leur avis sur cette nomination controversée à l‘instar de l‘Union européenne et de la Belgique. L’une et l’autre, se dit très inquiète de la suite des événements en RDC d’autant plus que cette nomination n’est pas du tout conforme à l’accord du 31 décembre. Tout en prenant acte, Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a, dans un récent communiqué, indiqué que « cette nomination s’écarte ... Lire la suite

La marche pacifique initiée ce lundi 10 avril par la coalition de l’opposition pour réclamer l’application de l’accord du 31 décembre s’est muée, par la force des choses, en une journée ville morte, faute des manifestants partagés entre l’envie de soutenir l’action et la peur de représailles.
Echec ou fiasco ? En tout cas, les uns et les autres ont une perception différente quant à l’initiative du Rassemblement de l‘opposition d’organiser une marche pacifique ce lundi 10 avril en vue de réclamer l’application de l’accord politique du 31 décembre. Les initiateurs avaient poussé l’outrecuidance jusqu’à appeler la population à une « mobilisation ultime » en vue de forcer l‘alternance au sommet de l‘Etat. La rue devrait, d’après les responsables du Rassemblement, gronder ce jour avec, pour point de chute, le Palais de la nation. Mais ... Lire la suite
Ceux-ci ont été informés de ces conclusions à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire tenue le dimanche 9 avril. Le point fort de cette assemblée générale était la restitution des travaux de la quatrième session extraordinaire du Parti congolais du travail (PCT) tenue du 30 mars au 1er avril à Brazzaville.
Dans son mot de circonstance, conformément à la rencontre de Brazzaville, Victor Foudi, président de la fédération PCT Pointe-Noire, a expliqué que le renforcement de la discipline et la cohésion au sein du parti est gage de réussite de toute organisation. Ces deux valeurs sont généralement menacées par le manque d’esprit militant, les choix irrationnels, les conflits interpersonnels, le repli identitaire et la mauvaise gestion de la situation sociale des cadres. « Pour encadrer efficacement cette discipline et ... Lire la suite
Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, et son homologue allemand étaient en tournée au Sahel. Au Mali, ils se sont rendus à Gao et à Bamako où ils se sont entretenus avec le chef d’Etat Ibrahim Boubacar Keita.
Mali : des relations bilatérales et les questions régionales
Avant le Mali, Jean-Marc Ayrault était le 6 avril à Nouakchott en Mauritanie, où il été reçu en audience par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. L’entretien a porté sur les relations bilatérales et les questions régionales « dans lesquelles la Mauritanie joue un rôle important, notamment dans le domaine de la sécurité au Sahel ». Cette visite intervient après un coup de froid entre Paris et Nouakchott. Le point d’orgue de ces relations tendues a été la réception à l’Elysée du militant Biram Ould Dah Ould Abeid. Un épisode qui a suscité une vive ... Lire la suite

Alors que la Majorité juge la nomination du nouveau Premier ministre conforme à l’esprit de l’accord du 31 décembre, l’opposition estime que le président de la République n’a résolu aucun problème, tout au contraire, il en a créé davantage.
Aussitôt nommé par le chef de l’Etat comme Premier ministre de la transition, Bruno Tshibala est déjà sous la rampe des critiques acerbes de la part du Rassemblement/aile Félix Tshisekedi qui qualifie sa nomination de non événement. Pour cette frange de l’opposition, cette nomination intervient dans un moment très tendu où le peuple congolais attendait la mise en œuvre sans faille de l’accord du 31 décembre 2016 qui reste l’unique cadre légal et légitime des institutions de la République. D’après le secrétaire général de l'UDPS Jean Marc Kabund, cette nomination ne repose sur aucun cadre juridique. ... Lire la suite

Né en 1955, il est l’un des pionniers de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Compagnon de lutte d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, il a été secrétaire général-adjoint de l’UDPS et porte-parole du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
Bruno Tshibala. C’est le tout nouveau Premier ministre nommé par Joseph Kabila conformément à l’accord politique du 31 décembre pour l’organisation des élections apaisées, crédibles et transparentes en RDC. C’est le vendredi 7 avril, quarante-huit heures après son discours devant le Congrès et quelques heures après la démission de Samy Badibanga, que Joseph Kabila a signé l’ordonnance nommant celui qui était jusqu’à un passé récent, le secrétaire général-adjoint de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Cette nomination est le ... Lire la suite
Réuni en session ordinaire le 07 avril à Brazzaville, le secrétariat permanent du comité central de la Force montante congolaise (FMC), jeunesse du Parti congolais du travail a invité le secrétariat permanent du bureau politique de ce parti à prendre toutes les dispositions pour une participation effective des jeunes aux échéances électorales de cette année.
Dans une déclaration lue par le porte-parole de la FMC, Exaucé Ebam Ngambili, l'organisation juvénile constate qu'au cours des travaux de la IVème session extraordinaire du comité central du PCT, aucune mention n'a été faite quant à l’épineuse question de la représentativité des jeunes ainsi que leur implication aux futures échéances électorales.
La FMC s'est cependant dit satisfaite des conclusions de ce plénum du comité central du PCT qui s’est fortement préoccupé des impératifs de ... Lire la suite

Le Premier ministre congolais Samy Badibanga a présenté sa démission au président Joseph Kabila vendredi à Kinshasa, deux jours après que celui-ci eut annoncé la nomination imminente d'un nouveau chef de gouvernement, a-t-on appris de sources officielles.
"Le Premier [ministre] a présenté sa démission au chef de l’État sur le coup de 13h00" (12h00 GMT), a déclaré à l'AFP une source à la Primature.
"Le Président a pris acte et lui a demandé d'expédier les affaires courantes", a-t-on ajouté de même source.
La démission de M. Badibanga - qui avait été investi le 20 décembre, jour de la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel de M. Kabila - a été confirmée par un membre du cabinet du chef de l’État.