Politique
Le candidat Parfait Guy-Brice Kolélas, arrivé deuxième à l’élection présidentielle du 20 mars dernier, a pris l'engagement de respecter la décision de la Cour constitutionnelle donnant vainqueur le président Denis Sassou N’Guesso. Au cours d'une conférence de presse tenue mercredi à Brazzaville, l'opposant congolais a émis le souhait de ne pas voir le pays basculer dans la violence.
«sans vouloir verser dans la polémique, le juge en charge du contentieux électoral a dit son droit ; nous respectons cette décision », a dit en substance Parfait Guy Brice Kolélas, invitant par ailleurs le président Denis Sassou N’Guesso, proclamé vainqueur, «à avoir le triomphe modeste, car cette élection a été émaillée d’irrégularités de tout genre. Il devra s’élever pour apaiser tous les Congolais ».
Devant la presse nationale et internationale, ... Lire la suite

« Sept des victimes présumées ont accouché et quatre sont toujours enceintes », a précisé le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.
Les missions de l’ONU en RDC et en Centrafrique sont, ces derniers temps, accablées par diverses dénonciations des cas d’abus sexuels commis par des casques bleus. Les contingents congolais impliqués dans ces affaires sont déjà dans le collimateur de la justice avec l’ouverture à Kinshasa d’un procès à l’encontre de vingt et un soldats de la Minusca soupçonnés de viols et de violation de consignes. La République centrafricaine, quant à elle, a promis d’enquêter sur les allégations de viol imputées à ses troupes dans le cadre de la mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco).
Les soldats tanzaniens ayant évolué au sein de la Brigade d’intervention de la Monusco seraient concernés au ... Lire la suite

Invité du Journal Afrique sur TV5, il a mis en garde l’ex-gouverneur du Katanga, candidat G7 à la présidentielle, contre la division de l’opposition qui risque, selon lui, de faire le lit du pouvoir.
Le plébiscite de l’ex-gouverneur du Katanga par le G7 comme candidat président de la République est loin de plaire à certains de ses pairs de l’opposition. Ces derniers considèrent, en effet, que Moïse Katumbi y est allé dans la précipitation sans trop se soucier du processus électoral qui bat de l’aile avec, à la clé, la tenue hypothétique de la présidentielle et des législatives dans le délai constitutionnel. Au nombre de ceux qui n’adhèrent pas à la démarche de l’ex-gouverneur qui a seulement pris acte du choix porté sur lui par le G7 sans s’y prononcer clairement figure Vital Kamerhe. Ce dernier ne met plus de gants pour manifester son ... Lire la suite

Cette organisation, qui affirme avoir des contacts avec le facilitateur désigné par l’Union africaine (UA), Edem Kodjo, considère le dialogue inclusif comme un cadre de rassemblement de la classe politique congolaise.
L’audience accordée, le 4 avril, par la Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Michaelle Jean, à la représentante personnelle du chef de l’État de la RDC à la Francophonie, Isabel Machik Tshombe, dans son cabinet de travail à Paris, a permis d’aborder plusieurs thèmes liés notamment la Francophonie, les programmes de coopération et à la situation politique en RDC.
S’agissant de la situation politique, Mme Isabel Machik Tshombe a salué les efforts d’accompagnement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à la RDC, notamment le communiqué conjoint publié le 16 février par l’OIF, l’UA, l’Union européenne (UE) ... Lire la suite

Pour la Coalition de 33 ONG pour le respect de la Constitution (CRC), cette disposition viserait notamment à prévenir l’aggravation de la situation politique préoccupante actuelle en RDC, « qui constitue une menace réelle pour la population civile et la région des Grands lacs ».
La CRC a exhorté, le 5 avril, le Conseil de sécurité des Nations unies (CSONU) à envisager la perspective d’appliquer des sanctions ciblées contre les personnes physiques ou morales qui feront obstacle, par actes ou discours de diverses formes, à la mise en œuvre de sa Résolution 2277, en ce qui concerne le respect des droits de l’homme et l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel en RDC. Pour cette plate-forme d’ONG, cette disposition viserait notamment à prévenir l’aggravation de la situation politique préoccupante actuelle dans le pays, ... Lire la suite
Après la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle, la Force montante congolaise (FMC) s’est engagée à soutenir le chef de l’Etat pour la mise en œuvre de son projet de société : « La marche vers le développement ».
C’est ce qu’a affirmé, le 5 avril à Brazzaville, le premier secrétaire de cette organisation de jeunesse affiliée au Parti congolais du travail, Juste Bernardin Gavet. Pour rappel, la Cour constitutionnelle a validé, le 4 avril dernier, la victoire de Denis Sassou N’Guesso, élu à la magistrature suprême dès le premier tour avec 60,19% des suffrages exprimés.
Par ailleurs, la FMC a exprimé son regret suite aux évènements survenus dans la nuit du 4 avril dernier dans certains arrondissements de la capitale. Cependant, elle exprime sa solidarité à l’endroit des victimes de ces ... Lire la suite
Congolaises, Congolais,
Chers Compatriotes,
Lors de la déclaration du Gouvernement rendue publique il y a 24 heures, nous vous avions indiqué que nous pourrions être amenés à revenir vers vous en tant que de besoin.
Par la présente Déclaration, le Gouvernement de la République, dans un souci de transparence, tient à vous faire état de l’évolution de la situation créée par l’attaque terroriste perpétrée dans les quartiers sud de Brazzaville dans la nuit du dimanche 03 au lundi 04 avril.
Tout d’abord, le Gouvernement félicite la Force Publique pour son professionnalisme et son efficacité. En effet, grâce à son intervention rapide, la situation a pu être maitrisée.
A ce stade, le bilan provisoire est le suivant :
- Bilan humain :
- Dix sept (17) morts, dont trois (3) éléments de la Force Publique, 02 (deux) civils et douze (12) assaillants ;
- 06 éléments de ... Lire la suite
Dans un entretien avec la presse nationale et internationale le 5 avril à Brazzaville, le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo a affirmé que les auteurs des évènements du 4 avril dans les quartiers sud de Brazzaville devraient demander pardon au peuple congolais. Par la même occasion, il a salué la confirmation de la victoire du président Denis Sassou N’Guesso par la Cour constitutionnelle.
Question : Comment le PCT a-t-il accueilli la décision de la Cour constitutionnelle confirmant la victoire de Denis Sassou N’Guesso à l’élection présidentielle du 20 mars ?
Pierre Ngolo : Tous ceux qui ont soutenu le candidat Denis Sassou N’Guesso ont vu leurs efforts récompensés. La victoire du candidat du Rassemblement de la majorité présidentielle est le fruit de la manifestation populaire. Dès le départ, nous disions que notre ... Lire la suite

La rencontre, le 4 avril, à Bruxelles entre les deux personnalités prédisent d’intenses manœuvres politiques pour la désignation d’un candidat commun de l’opposition à la prochaine présidentielle.
Rien n’a filtré de la rencontre qui a eu lieu à Bruxelles le 4 mars entre Moïse Katumbi, fraichement investit par le G7 comme candidat-président de la République à la présidentielle (encore hypothétique) de 2016 et le leader Étienne Tshisekedi. Les deux personnalités qui se rencontraient pour la deuxième fois se sont fait accompagner de leurs proches collaborateurs. Moïse Katumbi avait à ses côtés son grand frère Raphaël Katebe Katoto (allié de l’UDPS dans l’ASD en 2003), son conseiller Salomon Idi Eskadela et le député Francis Kalombo. Tandis qu’Étienne Tshisekedi était assisté de Bruno Tshibala (secrétaire adjoint de l’UDPS) et de Félix ... Lire la suite
Le président du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) a condamné les actes de « barbarie » perpétrés par les « Ninja-Nsilulu », dans la nuit du 4 avril dernier.
Le 5 avril à Brazzaville, dans une déclaration rendue publique à cet effet, Euloge Landry Kolélas souligne qu'« il s’agit ici des actes qui ne se justifient pas au moment où nous avons été tous à l’attente des résultats définitifs de l’élection présidentielle, par la Cour constitutionnelle selon les dispositions de la loi électorale. La démocratie n’a besoin ni de la force, ni de la violence ».
En effet, dès les premières heures de la journée du 4 avril, les populations des arrondissements 8 Madibou, 1 Makélékélé et 2 Bacongo se sont réveillées dans l’effroi, au son des crépitements d’armes automatiques et des détonations d’armes ... Lire la suite