Opinion
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StratégiesJeudi 20 Août 2020 - 19:03 Rien ou presque ne présage très vite le retour à la normale d’une vie de consommation libre. Il ne fait aucun doute que la crise provoquée par la pandémie mondiale du coronavirus a créé un climat commercial difficile. Quoique les choses se délient un peu, les entreprises, comme celles de la mode, sont toujours confrontées à de nombreux nouveaux défis. Les frontières internationales étant encore fermées, difficile d’importer aisément de la matière première et de facto d’exporter librement la création. S’il est un autre facteur qui fait larmoyer l’industrie de la mode, le comportement des consommateurs contraints de se résigner devant l’incertitude financière et la perspective d’une récession qui guette grièvement les économies. Depuis le début de la pandémie, les dépenses sont en effet en majorité orientées vers des besoins vitaux, mettant quelque peu l’univers du beau en arrière plan, comme on peut le constater dans l’article que nous publions dans ce numéro. Ce qui est à retenir finalement, c’est l’effet ingénieux qu’a engendré la pandémie en mettant les créateurs devant de nouveaux canaux d’échanges commerciaux. Comme l’explique ici la styliste congolaise Sara Matsitou, la mode ainsi que plusieurs secteurs d’activités ont investi la toile et les nouveaux médias pour tenter de subsister. Maintenant que les achats en ligne se débarrassent peu à peu de leur torpeur, notamment chez nous, reste aux entreprises de créer de veritables stratégies d’e-commerce capables de fédérer les deux univers.
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