Opinion
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Pourquoi?Mercredi 2 Mars 2022 - 18:04 Les joutes électorales ne leur réussissent pas toujours, surtout quand les résultats qu’ils récoltent sont en deçà de la moyenne. Ils imputent leurs déconvenues à la manière dont le processus électoral est mis en œuvre et souhaitent vivement qu’il soit amélioré pour permettre à tous les candidats d’aller à la compétition à chances égales. Ils sont aussi unanimes pour appeler à des concertations entre le gouvernement et les acteurs politiques afin qu’un consensus se forme autour de l’organisation des scrutins. Au début du mois de février, en prévision de la concertation politique qui se tient à Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, du 3 au 6 de ce mois, le ministre de l’Administration du territoire à qui revient la charge d’organiser les élections a appelé à des consultations politiques préalables, auxquelles les dirigeants des partis de l’opposition, de la majorité et de la société civile ont pris part. De ce que l’on sait, les principales préoccupations des délégués exposées à cette occasion constitueront l’ordre du jour des assises d’Owando : biométrie, découpage administratif, financement des campagnes, indépendance de la commission électorale. A quelques jours de ce rendez-vous, dans le but sans doute de réunir plus d’acteurs à Owando et évidemment faire de la chose électorale une affaire de tous, les membres de la Fédération de l’opposition congolaise ont été reçus par le ministre de l’Administration du territoire. Pourquoi n’avaient-ils pas échangé avec lui dans le cadre du calendrier précédent ? Avaient-ils des revendications non prises en compte, que le ministre a fini par satisfaire en les recevant le 1er mars ? On s’interroge. Une chose est certaine, en choisissant à l’issue de l’audience de rejoindre leurs collègues du Collectif des partis de l’opposition congolaise pour exposer leur point de vue sur Owando, sachant qu’auparavant, Mathias Dzon qui le dirige avait exprimé son refus d’aller à la concertation, les membres de la Fédération de l’opposition congolaise ont réalisé un gros tour de force. Alors, en effet, que ces groupements politiques ont un rapport distant avec les mobilisations électorales, les voilà qui peuvent se satisfaire d’avoir marqué des points au plan de la communication. A la vérité, la Fédération de l’opposition congolaise et le Collectif des partis de l’opposition congolaise ne peuvent prétendre représenter toute l’opposition comme ils s’en prévalent. Mais sur l’audience du 1er mars, ce sont eux qui l’ont emporté en termes d’image. Pourquoi ? Parce que c’est comme ça. Bien sûr, en politique aussi, l’occasion fait le larron. L’occasion ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |