![]() Affaire Diomi Ndongala : des ONG dénoncent une détention illégale et prolongée du députéLundi 2 Décembre 2013 - 16:00 Pour ces organisations, cette situation est contraire à la volonté de décrispation de la situation politique telle que recommandée par les concertations nationales.
Dans cette action de plaidoyer, ces organisations ont dénoncé une détention illégale et prolongée du député qui serait contraire aux résolutions des CN tenues récemment à Kinshasa. Ces ONG estiment que le député Eugène Diomi Ndonganla serait un prisonnier personnel du président de la République car son cas serait devenu une affaire d’État. Les ONG ont, en effet, regretté que le président de la DC, cité pourtant dans une liste de sept personnalités qui auraient dû être immédiatement libérées, coulée dans une résolution des concertations nationales, ne bénéficie pas de cette liberté jugée comme une des exigences des assises nationales tenues da ns la capitale congolaise. « Malheureusement, au regard de constat fait sur terrain, les organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de l’homme que nous sommes, nous constatons que le chef de l’État, Joseph Kabila, est entrain d’opérer une libération sélective des prisonniers politiques », ont noté ces ONG. Ces organisations ont soutenu leurs allégations pat le fait que Eugène Diomi Ndongala, « dont l’état de santé ne fait que se détériorer, est encore détenu illégalement dans la prison centrale de Makala, malgré les recommandations des concertations nationales demandant sa libération ». Consolidation de la cohésion nationale
Pour ces ONG, cette libération devrait être élargie aussi à d’autres personnes qui ont été impliquées dans le fameux dossier dit de « l’Imperium ». Il s’agit, selon ces organisations, de Madame Jose Marie Kabungama, de Verdict Mituntwa, journaliste et attaché de presse de la DC ou encore Katumba Stallone.
Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Lé député Eugène Diomi, après sa détention au secret de près de cent jours.
Photo 2: l'épouse de du député, Patrizia Diomi, exigeant la libération de son mari.
Photo 3: Chalupa, Diomi et Mokia, à la prison centrale de Makala.
Photo 4: Diomi Ndongala, dans son lit d'hôpital. |