Projet du barrage de Chollet : le partenariat public-privé envisagé pour la réalisation des travaux

« Le comité inter-Etats a décidé que la sélection des partenaires désireux d’accompagner les deux pays dans la construction et l’exploitation de la centrale hydroélectrique se fera par voie d’avis à manifestation d’intérêt », indique le communiqué final des travaux.

Le comité inter-Etats a pris acte et instruit la direction du projet à s’installer dans ses locaux mis à disposition à Brazzaville, afin de poursuivre sa maturation. Lors de cette rencontre, les experts du Congo ainsi que du Cameroun ont passé en revue les actions menées, dans le cadre du projet.  

Les contrats signés avec les experts recrutés à cet effet n’ayant pas connu un début d’exécution faute de mise à disposition des crédits, le comité inter-Etats a décidé de les suspendre temporairement. Enfin, les deux parties ont réaffirmé leur intérêt de tout mettre en œuvre pour accélérer la réalisation de ce projet en vue de l’interconnexion électrique entre les deux pays aussi bien qu’avec les pays voisins.

« La construction du barrage de Chollet intègre la stratégie de l’alliance africaine sur les énergies renouvelables dans le cadre de l’organisation de coopération et de développement de l’interconnexion énergétique mondiale », a indiqué le ministre Serge Blaise Zoniaba.

Pour sa part, le ministre Gaston Eloundou Essomba a ajouté : « La situation du projet du barrage de Chollet et des lignes électriques associées, quoique préoccupante, ne devrait pas nous mener à un découragement ». La réunion du comité inter-Etats de pilotage à Brazzaville s’est tenue dans un contexte économique difficile. La prochaine sera organisée à Yaoundé, avant la fin du deuxième trimestre de cette année.   

Rappelons que le barrage de Chollet est une centrale hydroélectrique en projet avec une capacité prévue de 600 MW pour une hauteur de 108 m (chute de 85 m). Il sera construit sur la rivière Dja/Ngoko, à cheval enttre le Cameroun et le département congolais de la Sangha, au nord du pays, et le chantier devait démarrer avant la fin de 2018.

La centrale sera une composante des réseaux électriques des deux pays frontaliers ainsi que de la sous-région (Gabon, Centrafrique) à l'avenir.