Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Attendons voirMercredi 30 Décembre 2020 - 17:59 Seulement quelques heures nous séparent de la nouvelle année 2021. Chacun là où il se trouve l’espère meilleure que celle qui s’achève. Au long des douze derniers mois, l’actualité phare est demeurée la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Cette crise inédite a relégué au second plan celle qui l’avait précédée quelques années auparavant, la crise économique, et l’a suffisamment aggravée. Partout, les pertes d’emplois se sont accumulées, des entreprises ont tout simplement fermé. En raison des déséquilibres multiples que cette crise sanitaire a provoqués dans tous les secteurs de la vie et dans les circuits mondiaux d’échanges, il est une chance que les désordres de tous genres n’aient pas pris le dessus sur l’apaisement observé dans presque tous les pays. Cette résilience est une preuve, vieille comme le monde, qui est que devant le péril, l’homme se donne toujours les moyens de sa survie. En 2021, le nouveau coronavirus passé à la traque depuis quelques semaines grâce à la production des vaccins n’empêchera pas à la roue de l’histoire de tourner. Comme les pouvoirs publics et les autorités sanitaires le répètent sans arrêt, il n’est pas question que les populations baissent la garde dans l’observation des mesures barrières. Dans cette optique, le protocole appliqué est le même : chaque rebond de contaminations à la maladie est suivi d’un nouveau tour de vis exprimé en termes de confinement ou de couvre-feu. Retenons pour ce qui est de l’actualité mondiale hautement politique que le 20 janvier, le président élu des Etats-Unis, Joe Biden, prendra ses fonctions. Bien avant, le 6 janvier, une autre formalité, qui n’est pas des moindres en symboles, interviendra. Comme les grands électeurs l’ont fait mi-décembre, en confirmant la victoire du 46è président de la première puissance du monde toujours contestée par son adversaire, Donald Trump, les sénateurs la certifieront sans nul doute. Question : la présidence américaine de Biden impulsera-t-elle un nouveau souffle aux relations internationales complètement déprogrammées sous Trump ? Let's wait and see. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |