Des bruits inutiles au sein des administrations !

Dans des administrations publiques ou privées, de plus en plus de causeries inutiles tendent à prendre une ampleur qui risque d’impacter l’avancement normal du rythme de travail. Pire, ces causeries sont souvent des digressions sociales qui n’ont rien à voir avec les objectifs visés par les administrations quelles qu’elles soient.

Et pourtant chaque matin, quand le travailleur quitte son domicile pour le boulot, c’est pour l’exécution consciente et convenable de la tâche qui lui revient en rapport avec la fonction qu’il occupe au sein de l’administration.

Mais que constatons-nous ces derniers temps ? Certains agents ne se gênent pas de transporter tous leurs sujets extra-administratifs dans les bureaux. Une antivaleur qui ne dit pas son nom, car cette façon de faire tend à devenir comme une valeur normative et au vu de tous. C’est inadmissible !

Or, le tout premier rôle en réalité d’une administration est de produire des services pour répondre aux besoins de la population. Mais, pendant des heures de travail sérieux et parfois très attendu par la hiérarchie, certains agents transforment leurs services en des espaces où règnerait toute confusion insupportable.

L’on raconte des moments de fête passés dans des quartiers, l’on projette sans gêne des images sur des tablettes à large écran, l’on entend des cantiques religieux et des mélodies mondaines par groupement en oubliant que l’on est là en train de « grignoter » des heures de travail pour lequel on a été embauché.

L’administration, par essence un espace de conception au sein duquel devrait se passer un faible bruit, se transforme en un « tohu bohu » qui ne s’arrête pas. Et pourtant tout personnel administratif le sait bien, tout bruit déconcentre et peut occasionner des écarts dans le travail.

Si hier, dans de nombreuses administrations, on pouvait lire des indications du genre, « Les visites à 12 heures », « Cultiver le calme pendant les heures de travail », « Moins de vacarme dans les salles d’attente » et autres, aujourd’hui, le constat est que tout cela a disparu.

Alors pourquoi, diable, les administrations n’affichent plus ces indications disciplinaires ? Ne plus le faire, c’est donner libre cours aux digressions et à la confusion aux heures de travail sérieux ! A bon entendeur salut !