Exposition : des photos et des décorations murales présentées à l’Espace Jarrot de Brazzaville

Lundi 31 Mars 2014 - 21:27

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L'exposition artistique, organisée dans ce centre d’accueil pour les enfants de la rue, situé à Bacongo dans le 2e arrondissement de Brazzaville, est l’œuvre de José Ramambass avec l’assistance des enfants de la rue

En séjour à Brazzaville pour la troisième fois, José Ramambass est un artiste espagnol, membre de la fondation espagnole Almayouda qui pilote le projet. La première fois qu’il est venu à Brazzaville, pour le projet Bango, c’était en 2011. L'artiste et les enfants de la rue ont travaillé ensemble à ce projet avec trois centres à Brazzaville, puis trois autres centres à Kinshasa.

À Brazzaville, José Ramambass a travaillé avec l’Espace Jarrot, A&D et Ephata. À Kinshasa, il a collaboré avec VTA, Libosso Mwana et Matarello. Après avoir travaillé avec les enfants en 2012 à ce projet, il a exposé ses produits liés au projet, notamment des livres, à l’Institut français du Congo. Avant d’exporter son projet dans la partie nord du Sri Lanka en Asie. Toujours en 2012, il a exposé ce même projet réalisé à partir du travail des enfants de Brazzaville, de Kinshasa et ceux du Sri Lanka, à Madrid dans un des musées Afro. Et, en septembre, il a exposé dans une galerie de New York. José Ramambass a ensuite poursuivi avec le projet Bango.

C’est ainsi que de retour à Brazzaville, il a eu l’idée de transformer la salle d’exposition de l’Espace Jarrot pour y organiser cette exposition réalisée par les enfants de la rue. « Nous avons utilisé des photos du premier projet. Les enfants ont fait des caricatures, la décoration, les encadrements. On a essayé d’utiliser la carte de l’Afrique. C’est une carte un peu spéciale, parce qu’elle porte les ethnies et les langues de l’Afrique. Conjointement, il y avait un autre projet sur le Vatican. Puisqu’il y avait cinq enfants qu’on avait ciblés, par rapport au premier projet et on leur avait donné la possibilité de suivre une formation de photographie. Aujourd’hui ces enfants sont devenus des photographes. Nous avons apporté à ces cinq enfants, des caméras pour des images vidéo. Pendant un mois, ils vont faire des films. Ce sera un documentaire que je produirai sur les enfants de la rue. Ce documentaire s’intitule : Bango », a-t-il expliqué.

Notons que ce projet est patronné par la fondation espagnole Almayouda, tout comme le premier projet. Cette fondation a une représentation en Afrique qui s’appelle Salissa. Cette fondation, présente à Brazzaville et à Kinshasa, ne traite pas que des projets culturels, mais aborde bien d’autres domaines.

Bruno Okokana