Opinion
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- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
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- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
InitiationJeudi 15 Décembre 2022 - 18:06 Revenons dans ces quelques lignes sur l’un des principes énoncés dans la Convention internationale des droits de l’enfant : le droit à la culture. Nous abordons ce sujet sous le prisme de la volonté de l’Etat, clairement énoncée il y a quelques jours, de poser les bases d’une éducation artistique et culturelle chez les jeunes dans le spectacle vivant. En clair, les pouvoirs publics veulent initier les enfants à la représentation vivante, à la rencontre avec la création. Des objectifs nobles, certes, mais qui risquent de se heurter à l’accès aux créations quasiment en perte de vitesse depuis que le numérique et ses effets adjacents ont déboulonné le monde artistique, sans qu’une intervention efficace n’ait été observée. Il est vrai que l’un des enjeux fondamentaux est d’initier les jeunes publics à la fréquentation des lieux de représentation pour leur donner l’envie et la curiosité de multiplier des rencontres personnelles avec l’art et la création. Mais comment réussir un tel pari si, en amont, le spectacle vivant lui-même ne revêt pas un intérêt particulier dans son ensemble ? La question mérite d’être posée devant la nécessité de permettre aux jeunes publics la découverte de la dimension artistique, de notre humanité, car il s’agit en réalité de leur proposer des références afin qu’ils puissent mettre des mots sur leurs émotions, qu’ils puissent se construire une culture et forger leur esprit critique. Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |