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Que des bagarres rangées des élèves s’arrêtent à l’école !

Samedi 24 Septembre 2022 - 14:06

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Des bagarres ont perturbé et dérangé de nombreux établissements scolaires de Brazzaville et Pointe-Noire, au cours de l’année scolaire 2021-2022. Ainsi donc, à la veille de cette nouvelle rentrée scolaire 2022-2023, cette situation est une préoccupation pour certains parents qui ont vu leurs enfants être battus et blessés par d’autres élèves dits « bébés noirs ».

Si des mesures quelque peu dures ne sont pas prises à l’encontre de ces élèves bandits, nous allons toujours assister à la persistance de ce sale phénomène. Que ce soit la famille, l’église, l’école, la force de l’ordre, les autorités en charge des questions de l’éducation, bref la société tout entière, agissons tous ensemble pour mettre un terme à ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes. L’école, on ne le dira jamais assez, n’est pas une jungle où un élève peut facilement donner la mort à un autre.  

Comme disent les médecins, la prévention est plus soutenable que le traitement curatif. Prenons dès maintenant des mesures qu’il faut afin que l’école ne soit plus le théâtre des bagarres rangées. Un adage populaire dit: « chasser le naturel, il revient au galop ». Il nous faut donc des mesures dissuasives fortes pour mettre définitivement fin à cela.

Ces bagarres rangées entre des élèves ont créé un certain traumatisme chez certains d’entre eux. Ne dit-on pas qu’« un homme qui a été mordu par un serpent a peur même d’un margouillat ? » Car quand l’année scolaire commence, il y a des souvenirs traumatisants chez des élèves fréquentant ces écoles qui sont passées comme « lieux des bagarres incessantes ».

Permettez-nous de revenir sur une situation pareille de la délinquance à l’école qui a défrayé la chronique dans les années 1981, 1982 et 1983 entre le lycée de la Révolution et le collège Gampo-Olilou, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé. Plaintes et lamentations des parents ont poussé des autorités éducatives d’alors à prendre des mesures sévères pour l’éradiquer.

Et pourtant des stratagèmes sont mises en place pour la réforme de l’école !  Alors, ces réformes qui visent l’élévation du niveau scolaire à travers la modernité des programmes pourront-elles se faire dans un environnement scolaire malsain, « empoisonné » par le phénomène « koulouna à l’école » ?  Nous pensons que, non ! Alors, transformons ces « bébés noirs » en bons élèves, sinon le problème va se généraliser dans toutes les écoles d’autres localités.          

A bon entendeur, salut !                 

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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