Sénat : le gouvernement sollicité dans la mise en application des mesures du FMI

Des questions relatives à l’accord avec le Fonds monétaire international(FMI), signé le 11 juillet dernier; la situation de la Société des transports publics urbains; la question des frontières du Congo avec les Etats voisins ont été soumises aux membres du gouvernement. 

Parlant de l'accord Congo-FMI, point focal de cette séance, le Premier ministre, chef du gouvernement, a rappelé aux sénateurs que le Congo a sollicité un apport pour soutenir un programme pendant trois ans. Ce qui voudrait dire que la confiance est revenue avec ses partenaires et dès lors que celle-ci a été renouée, il nous faut absolument la consolider par des actes,  c'est-à-dire commencer par respecter nos propres mesures qui sont là.  Elles sont nombreuses et nécessitent l'applicabilité, a laissé entendre Clément Mouamba.

Faire mieux dans la gestion macroéconomique, être plus prudents,  renforcer la gouvernance dans toutes ses composantes, afin d’avoir une économie inclusive, être mieux informés, avoir plus de réactivité, tel est l'appel lancé par le Premier ministre. Car l’objectif de cet accord, a-t-il déclaré, c’est évidemment la soutenabilité de la dette.

« L’accord est là, certes, a renchéri le Premier ministre, mais la crise est encore là et il ne faut pas tomber dans l’euphorie. Notre devoir de responsabilité s’impose à tous les niveaux et c’est bien cela que nous devons tous comprendre.  Renforcer le contrôle », a souligné Clément Mouamba.

Clôturant la séance, le président du Sénat, Pierre Ngolo, lui a également appelé à la responsabilité de tous. L’accord est là , mais tout n’est pas réglé. Le plus dur, a-t-il indiqué, reste encore à faire. Il a salué l'initiative du Premier ministre visant à mettre en place une équipe de guerre pour réussir ce programme pour que les engagements pris soient tenus.